Mon Recueil De Poèmes

Bloquée

Je me suis levée.
Et je suis maintenant devant le tableau.
Devant la classe,
Devant les élèves,
Devant la professeur,
Devant tous c'est regards,
Devant c'est chuchotements,
Devant c'est sourire,
Moqueur, ou d'encouragement, si je te regarde toi,
Les gens qui conspuent.
Devant tout c'est perds d'œils,
Devant la pluie qui s'abat derrière les fenêtres,
Devant le bruit d'horloge qui me stress pendant les cours,
Devant le monde entier.
L'univers tout entier.

J'ai les oreilles qui siffles.
Depuis combien de secondes je suis la ?
Combien de minutes ?
Heures ?

J'aurai pu te regarder, mais je ne veux pas te décevoir.
J'aurai pu imaginer ta jolie tête devant moi,
Mais c'est la même peur.

J'ai encore les oreilles qui siffles.
Parle.
Merde. Le son est bloqué.
Je suis muette ? Pourquoi “?”
Je le suis. Devenue.

J'ai une boule brûlante dans la gorge.
J'ai le Mont Otemanu dans la gorge.

Elle brûle. Une hypoxémie, je le ressens.
Je bloque.

Je sors un mot...... Puis un autre.... Puis un autre.
Mais chaque mots est trémulant.
Chaques mots pourrais être dessiné en une feuille.
Une feuille qui se brise en mille morceaux.
Une feuille, c'est faible.
Chaque mot est faible.

Parle plus fort.

Mais tu n'entend pas que je vocifére ?
Non ?
Ah, je pensé. Pardon.

Mes yeux sont entrain de s'embraser.
Ça me fais souffrir comme un damné.
Et une vague passe,
Pour imiter c'est jumelles de derrière la vitre.
Alors elles limitent.
1. 2. 3, 4, 5,
Elles coulent, elles coulent. Elles ne s'arrêtent plus.
Imitent toutes leurs jumelles de dehors avec admiration.

Alors, j'apporte mon pull et je le porte à mes joues rouges.
Mes joues me brûlent, en plus de mes yeux maintenant !
Le pull me démange les joues.
Je le remarque,
Mais je n'arrive pas à savoir,
Depuis combien de temps je suis ici, devant ?

Puis, je lève les yeux.
Et je suis devant une pièce toute noir.
Il n'y a que des perds d'œils.
D'une même émotions,
D'un même sentiments.
Jugement, gênanse.
Sauf encore toi,
Mais je n'arrive pas à voir la quelle d'émotions si cache.

Puis elle parle. Elle parle. Et parle encore et toujours.
Me disant des choses dont je n'ai aucune connaissance.

Aïe ! Mon poult ! Il veut pas s'arrêter,
Il monte un peu plus vite à chaque secondes.
Je ne sais toujours pas,

Depuis combien de temps je suis ici ?

Aucune idée.