L'après-débat

3.3K 46 59
                                    

C'était la fin du débat presque interminable entre M.Bardella et M.Attal, un débat acharné qui vise à faire tomber l'autre à chaque parole prononcée.
Allongé dans son canapé, Gabriel contempla le plafond, il était perdu dans ses pensées, il ne faisait que repenser au débat et plus précisément à Jordan.

(Gabriel)
-Comment un homme aussi désagréable peut-il me donner autant de sensations et d'émotions??C'est pas comme si j'allais avoir des sentiments pour ce facho non plus...

C'est ce qu'il croyait après tout, pas très loin se trouvait le bureau de Jordan, qui lui aussi semblait préoccupé par quelque chose, ou par quelqu'un.

(Jordan)
-Non mais quelle arrogance ce ATTAL, il a vraiment les mêmes défauts que son inutile de président!
Son sourire de gay à la con là...n'importe quoi...

En partant de son bureau, Gabriel ferma sa porte à clé et lorsqu'il se retourna, il sursauta de peur en frôlant de peu la crise cardiaque, quand il aperçu le corps imposant de Jordan (qui fait deux fois sa taille).

(Gabriel)
-Non mais ça va pas de faire peur aux gens comme ça?? À cette heure là en plus!
(Jordan)
-Bah excuse moi, je pensais pas que t'allais sursauter comme un animal.
(Gabriel)
-Qu'est-ce que tu fais encore là?
(Jordan)
-Je peux te poser la même question.
(Gabriel)
-Bahh...je- je réfléchissais c'est tout...
(Jordan)
-Tu réfléchissais à quoi? À la façon dont tu t'occupera après ta défaite aux élections face à moi?
(Gabriel)
-T'es vraiment un...
(Jordan)
-Vas-y dit le, je suis vraiment un quoi?
(Gabriel)
-Un connard d'antagoniste!

Jordan resta choqué et immobile pendant un moment puis il regarda Gabriel avec un sourire narquois.

(Gabriel)
-Quoi?? Pourquoi tu me regardes comme ça??
(Jordan)
-Je pensais pas que les pédales avaient des couilles

C'était définitivement le mot de trop et au lieu de rentrer dans son jeu comme d'habitude, Gabriel fit mine de rien et commença à partir rapidement, quand d'un coup, Jordan lui attrapa le bras.

(Jordan)
-Oups désolé, c'était le mot de trop c'est ça?

Gabriel n'osa même pas le regarder dans les yeux, il ne disait rien et attendait seulement qu'il lui lâche le bras pour qu'il puisse rentrer chez lui.

(Jordan)
-Je m'excuse de t'avoir dit ça, c'était sous la colère...je le pensais pas vraiment...

Gabriel ne disant toujours rien, Jordan lui tira le bras, qu'il tenait déjà, ce qui rapprocha son corps de plus en plus proche du sien. Face à cette situation, Gabriel lâcha un petit cri d'étonnement qui s'entendit à peine et après ça, il ne pu s'empêcher de rougir, essayant tant bien que mal de le cacher mais en vain.

(Jordan)
-Je rêve ou tu rougis là?
(Gabriel)
-Tu rêves! J'ai chaud, tu m'étouffes! Je veux juste rentrer chez moi Jordan!
(Jordan)
-Ouai ok...

Il lâcha Gabriel, le laissant reprendre ses esprits et partir. Pendant qu'il s'en alla, il continua de le regarder inconsciemment, souriant à ce qui venait de se passer et à sa réaction.

À suivre-

Un amour deux partisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant