Révolution Nationale

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PDV de Jordan: Mon monde venait de s'écrouler devant mes yeux, je ne pensais pas qu'en si peut de temps, on pouvait perdre la personne qu'on aimait le plus au monde. Après que Gabriel m'ait quitté, j'ai décidé de parler franchement avec Marine le lendemain matin. Elle est arrivée vers 9h dans ma chambre d'hôpital, toujours trop habillée (habillée comme une femme de rue, pardon c'était de l'humour ne venez pas m'attraper par le colback...) comme à son habitude. Lorsqu'elle me vit, elle tenta de me donner un baiser sur le front mais j'ai simplement tourné la tête.

(Marine)
-Eh bien? Qu'est-ce qui ne va pas mon chou?
(Jordan)
-Tu te moques de moi?
(Marine)
-Qu'est-ce qu'il y a Jordan? Ça va pas?
(Jordan)
-Oh arrête de faire comme si tu n'étais pas au courant! Je te faisait confiance!
(Marine)
-Mais de quoi parles-tu??
(Jordan)
-Je vais être clair avec toi, soit tu m'avoues maintenant ce que tu as fais, soit je démissionne...
(Marine)
-Mais Jordan enfin de quoi tu-
(Jordan)
-Très bien, dans ce cas là, tu peux partir...Au revoir Marine c'était un plaisir...
(Marine)
-Mais attends! Tu parles de Macron...?
(Jordan)
-Non tu penses?? IL A FAILLIT TUER GABRIEL!!
(Marine)
-Mais c'était simplement pour te réveiller! Il ne te mérite pas! Regarde comment il t'a rendu!!
(Jordan)
-Premièrement Gabriel est la meilleure chose qu'il me soit arrivé et deuxièmement tu n'as pas à te mêler de ma vie privé!!!
(Marine)
-Ta vie privé me concerne lorsqu'elle met en péril notre parti!
(Jordan)
-NOTRE PARTI VA TRÈS BIEN TU TE FAIS DES IDÉES!!
(Marine)
-Regarde comment tu es maintenant! C'est de sa faute!
(Jordan)
-Arrête de me parler de lui! Tu as gagné de toute façon, il m'a quitté...
(Marine)
-C'était la meilleure chose à faire Jordan crois-moi...
(Jordan)
-Tais-toi je veux plus jamais t'entendre...
(Marine)
-Jordan c'est pour ton bien et le notre...
(Jordan)
-VAS-T'EN JE TE DÉTESTE!!

Marine partit et je laissa tomber ma tête contre mon oreiller en larmes. Je n'aurais jamais pensé qu'elle pourrait me trahir de la sorte. Le lendemain, je sortit de l'hôpital et déposa ma démission dans le bureau de Marine avec une lettre.

Marine,
Je suis très déçu, je pensais que je pouvais te faire confiance, tu étais comme une mère pour moi. Ensemble on aurait pu aller loin, on aurait pu accomplir de grandes choses, mais maintenant c'est terminé, tu as joué avec mes sentiments, j'aime Gabriel, je n'ai jamais aimé quelqu'un comme je l'aime lui, c'est l'amour de ma vie. Oui je suis bisexuel voilà, j'assume, c'est ce que j'aurais du faire depuis bien longtemps, assumer. Et grâce à toi, à ce que tu as fais, je me sens libre, j'en ai rien à faire que mon image tombe, je suis fier de qui je suis et je suis fier d'aimer la personne la plus merveilleuse de cette planète, au revoir Marine, ce fut un plaisir.

Jordan

Après avoir déposé mes lettres, je me rendit à Matignon (là où y'a Gabriel), je voulais absolument parler avec Gabriel, je ne comptais pas le perdre une fois de plus. En entrant, je demandais aux gens des alentours s'ils n'avaient pas vus Gabriel, sous leurs regards accusateurs, personne ne répondit, j'ai donc décidé de chercher Gabriel par moi-même. Au fur et à mesure que je m'enfonçais dans le couloir sombre et vide de Matignon, je vis au loin une salle éclairée, je continu mon chemin et m'arrêta au pied de la porte. Gabriel était en plein débat, du coin de l'œil, il me vit et son visage se décomposa aussitôt. Il perdit ses mots, était moins concentré et ne menait clairement plus le débat. J'étais sur le point de quitter la salle quand soudain je sentis une main me saisir violemment l'épaule, je tourna ma tête et vis Gabriel fou de rage.

(Gabriel)
-Jordan!?! Qu'est-ce que tu fais ici!?!
(Jordan)
-Je suis venu pour te parler...
(Gabriel)
-Je t'ai déjà dit que c'était fini entre nous qu'est-ce que tu ne comprends pas...
(Jordan)
-Mais j'ai-
(Gabriel)
-Oublie-moi, je ne veux plus te voir...
(Jordan)
-Mais je croyais que tu m'aimais...
(Gabriel)
-(hésitant un instant) Ehhh bien... NON! JE- JE NE T'AIME PAS, JE NE T'AI JAMAIS AIMÉ!

En entendant les mots tranchants de Gabriel, je sentis mon cœur se briser comme des millions de petits cristaux. Je regardais Gabriel en larmes, cherchant une lueur de culpabilité dans ses yeux.

(Jordan)
-Donc tout ce qui s'est passé entre nous ne signifiait rien pour toi?
(Gabriel)
-Absolument pas...maintenant vas-t'en, j'ai du travail...

Je quitta les lieux et pris un taxi. Au bord du gouffre, la seule option qui s'offrait à moi était de l'oublier, du moins, d'essayer de l'oublier.

PDV du narrateur (moi): Gabriel de son côté commençait déjà à regretter, mais il le devait. Bien sûr qu'il aimait Jordan mais il devait le faire, il était forcé de le faire. Il n'en avait clairement pas la moindre envie et cela se voyait bien dans son regard. Alors pourquoi as-t-il dit ces horreurs à Jordan?

Parfois c'est vrai que la seule chose à faire quand on aime réellement une personne, c'est de la laisser partir, parce que comme on le dit si bien « Qui doit se retrouver, se retrouvera ». C'est une chose facile à dire mais difficile à exécuter. Le destin est une chose inévitable qui est difficile à accepter parfois.

Avez-vous déjà laissé une personne qui était chère à vos yeux partir?

Comment ça s'est passé?

C'était assez facile ou plutôt compliqué?

Est-ce que vous regrettez ou pas?

Avez-vous déjà pensé à une possibilité de récupérer un jour cette personne?

N'y avait-il pas d'autres moyens, d'autres solutions?

Je vous pose ces questions pour vous faire réfléchir, parce que dans la vie, plus vous allez réfléchir et moins vous vous prendrez la tête. C'était mon petit cours de philosophie et mon micro conseil!
Histoire de changer un peu!
J'espère que vous l'avez aimé?

À suivre-

Un amour deux partisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant