Attal x Bardella (Macron The Other Woman)

Chapitre 14: Confrontation

La lumière douce de l'aube perçait à travers les rideaux de l'hôpital, éclairant faiblement la chambre où Jordan Bardella reposait toujours dans le coma. À son chevet, Gabriel Attal et Léa discutaient à voix basse de leurs prochaines démarches. La nuit avait été longue, marquée par des allers-retours constants entre l'hôpital et leurs recherches.

Quelques heures plus tard, Marine Le Pen les rejoignit dans un café discret, loin des regards curieux. Ses yeux étaient résolus, reflétant une détermination inébranlable. "Nous devons découvrir ce que cache Macron," déclara-t-elle sans préambule en s'asseyant en face de Gabriel et Léa.

Léa sortit un carnet de notes et commença à exposer les informations qu'ils avaient déjà collectées. "Nous savons que Macron a eu des contacts avec des figures influentes du monde des affaires et de la politique internationale. Il y a des transactions financières suspectes et des réunions secrètes qui semblent indiquer un plan de déstabilisation."

Marine hocha la tête. "Il faut creuser plus profondément. Nous devons trouver des preuves tangibles de ses intentions. Des documents, des enregistrements, quelque chose qui le lie directement à ce complot."

Gabriel prit une profonde inspiration. "Léa, est-ce que tes contacts dans le journalisme peuvent nous aider à obtenir ces informations ?"

Léa réfléchit un instant. "Oui, j'ai quelques sources fiables qui pourraient avoir accès à des documents sensibles. Mais nous devons être extrêmement prudents. Si Macron se rend compte de ce que nous faisons, nous serons en danger."

Marine posa une main rassurante sur l'épaule de Léa. "Nous prendrons toutes les précautions nécessaires. Gabriel, tu dois continuer à jouer ton rôle en public, sans éveiller de soupçons. Léa, nous comptons sur toi pour obtenir ces informations."

Les jours suivants furent marqués par une tension palpable. Léa utilisa ses talents et ses contacts pour infiltrer les cercles proches de Macron, recueillant des données et des documents sensibles. Marine, de son côté, mobilisa ses alliés politiques pour surveiller les mouvements de Macron et ses complices.

Finalement, après des semaines de travail acharné, ils trouvèrent ce qu'ils cherchaient. Un soir, dans un appartement sécurisé, Léa posa un dossier épais devant Gabriel et Marine. "C'est ce que nous avons pu rassembler," annonça-t-elle. "Des e-mails, des enregistrements téléphoniques, des transferts bancaires. Tout pointe vers un complot visant à manipuler l'Assemblée nationale et à consolider le pouvoir de Macron de manière illégale."

Gabriel feuilleta les documents, son cœur battant la chamade. "C'est plus que suffisant. Avec ça, nous pouvons le faire tomber."

Marine sourit, un éclat de triomphe dans les yeux. "Il est temps de confronter Macron. Nous allons le menacer de tout révéler s'il ne laisse pas Jordan et toi tranquilles."

Le lendemain matin, Gabriel, Léa et Marine se retrouvèrent devant le bureau de Macron. Grâce à ses connexions politiques, Marine avait réussi à obtenir un rendez-vous en toute discrétion. Ils pénétrèrent dans la salle de réunion où Macron les attendait, un sourire poli mais méfiant sur le visage.

"Madame Le Pen, Monsieur Attal, Mademoiselle Léa," les salua-t-il. "Quel plaisir de vous voir. Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ?"

Marine prit la parole en premier, ses yeux fixant fermement ceux de Macron. "Nous savons ce que vous préparez, Emmanuel. Nous avons les preuves de votre complot pour déstabiliser l'Assemblée nationale."

Macron haussa un sourcil, mais son sourire ne vacilla pas. "Vraiment ? Et quelles preuves auriez-vous ?"

Gabriel déposa le dossier sur la table. "Celles-ci. Des e-mails, des enregistrements téléphoniques, des transferts bancaires. Nous avons tout ce qu'il nous faut pour ruiner votre carrière et vous envoyer en prison."

Macron prit le dossier, feuilletant les documents avec une lenteur calculée. Son sourire s'effaça peu à peu, remplacé par une expression de colère contenue. "Vous pensez vraiment pouvoir m'intimider avec ça ?"

Léa prit la parole, sa voix froide et déterminée. "Nous ne voulons pas de conflits, mais si vous ne laissez pas Jordan tranquille et ne cessez pas vos machinations, nous rendrons tout cela public. Les médias, le public, tout le monde saura ce que vous avez fait."

Macron jeta un regard perçant à Gabriel. "Et toi, Gabriel ? Après tout ce que nous avons traversé, tu te retournes contre moi ?"

Gabriel soutint son regard, sentant un mélange de tristesse et de résolution. "Je n'ai pas le choix, Emmanuel. Jordan est dans le coma à cause de tout ça. Je ne peux pas fermer les yeux."

Après un long moment de silence, Macron poussa un profond soupir, réalisant qu'il était coincé. "Très bien. Vous avez gagné cette bataille. Je vais vous laisser tranquille. Mais sachez que je ne l'oublierai pas."

Sans un mot de plus, il quitta la pièce, laissant Gabriel, Léa et Marine savourer leur victoire. Ils savaient que la route serait encore longue et parsemée de dangers, mais ils avaient franchi un obstacle majeur. Pour Jordan, pour leur cause, et pour eux-mêmes, ils avaient réussi à tenir tête à l'un des hommes les plus puissants de France.

Gabriel se tourna vers Marine et Léa, une nouvelle détermination dans les yeux. "Merci à vous deux. Grâce à vous, nous avons une chance de sauver Jordan et de continuer notre combat."

Marine sourit, posant une main réconfortante sur son épaule. "Nous sommes ensemble dans cette lutte, Gabriel. Et nous n'abandonnerons pas tant que justice n'aura pas été rendue."

Léa acquiesça, son regard plein de promesses. "Nous avons déjà accompli beaucoup, mais ce n'est que le début. Nous continuerons à nous battre, quoi qu'il en coûte."

Et ainsi, unis par leur détermination et leur cause commune, ils quittèrent le bureau, prêts à affronter les défis à venir, sachant que tant qu'ils resteraient ensemble, rien ne pourrait les arrêter.