Espères-tu brûler ton cauchemar minable,
Assouvir de chardons épineux ta jalousie,
Et viens-tu mendier un peu de ma flamme,
Rafraîchir l'enfer allumé qu'est ton cœur maudit ?Je te frappe sans colère et sans haine, la criarde
De longs sanglots jaillissent de tes yeux de vide de noir
Médiocre mégère au grand cou, tu me regardes
Je suis ton sinistre antithétique miroirAux pleurs des violons, au feu des incendies,
Affreuses notes discordantes, faux accords
L'orchestre vorace n'épargne ton ironie
Seule, cinglée crotale, tu te secoues et tu te mords.