Chapitre 37: ...

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Milo

Je perd le contrôle et la moto tombe au sol. J'attrape Bella et la protège contre moi. Je la met sur mon torse pour pas que elle se blèse au sole.

On glisse sur cent mètres et on s'arrête dans l'herbe. La moto va s'exploser quelques mètres plus loin.

Bella est contre moi, elle a les genoux en sang mais elle a l'air d'aller bien.

- Ma Bella ça va ?

Elle ne répond pas et reste bloquée contre moi. Elle doit être toute stressée ma Bella et sous le choc.

- Bella c'est finit.

Une vague de mal-être déferle en moi.
Tout mon corps me fait mal. J'ai tout le dos en sang et j'ai un mauvais pressentiment...

- BELLA

Je la tourne et vois un grosse fissure sur le coté de son caque.

J'attrape ces épaules et je la secoue dans tout les sens.

-Bella! Je t'en supplie répond!

Je sors mon téléphone de ma poche et compose le 18 .

- Allo? S'il vous plaît, aidez-moi je vous en supplie!

- Gardez votre calme monsieur, que se passe-t-il ?

- Je suis tombé à moto avec ma copine et elle ne bouge plus.

- Où êtes vous ?

- Via camera

- J'envoie une équipe tout de suite et vous ça va ?

- J'ai mal au dos mais elle va mal!

Les larmes coulent sur mon visage et je serre le corps de Bella dans mes bras.

- Ma Bella, je suis là, reste avec moi.

Elle a les mains froides et je ne peux pas voir son visage qui est dans son casque.

Deux minutes plus tard, une ambulance arrive.

- Monsieur vous arrivez à monter dans l'ambulance ?

L'adrénaline va tellement vite dans mes veines que je n'ai même pas mal.

- Oui mais elle non, aidez-moi.

- Oui, on est là, lâchez-la, on va s'occuper d'elle et la mettre sur un brancard.

Je ne peux pas la lâcher, elle va mal et c'est de ma faute.

Et si...

Non Milo, ce n'est pas possible.

Les médecins la prenne et la monte sur un brancard. Je me place à côté d'elle dans l'ambulance et lui attrape la main.

Elle est glacée.

- Ma Bella, ça va aller, je suis là. Il ne t'arrivera rien...



10 h 02, à l'hôpital.

ça fait un long moment que je suis là, à attendre.

Mon cœur bat à mille à l'heure et j'ai du mal à respirer. J'ai appelé toute mon équipe et ils sont tous venus même Léna.

- Monsieur Lucchese ?

- Oui, c'est moi.

- Je suis désolé monsieur ...

- Non! C'est pas possible! Que s'est-il passé ?

Les larmes coulent sur mon visage. Et la haine se déverse dans mon sang.

Je fixe quelques secondes le sole et ne cherche même pas à cacher que je pleure, mes yeux légèrement rougis, mes joues légèrement humides. J'ouvre mes lèvres pour dire quelque chose, mais je suis trop émotionné et je ferme momentanément les yeux pour contenir les larmes en serrant fortement mes paupières, la poitrine légèrement serrée. Je déglutis difficilement, le cœur serré, j'essaie de dire quelque chose d'à voix basse mais je n'y arrive pas...

- Sa tête a heurté le sol au moment de l'accident et cela a été fatal. Je suis vraiment désolé. Elle n'a pas souffert...

Je tombe à genoux.

Ce n'est pas possible.

Je l'aimais, j'étais heureux avec elle. Elle était ma raison de vivre, mon oxygène...

Les sanglots m'envahissent et mes amis accourent pour me prendre dans leurs bras. J'entends les pleurs de Léna et ceux de Miller.

Je me lève et vais prendre ma petite sœur dans les bras.

- Je suis désolé Lena, tellement désolé.

Les larmes coulent et vont s'écraser sur le visage de ma petite sœur.

Je suis inconsolable.

- Tu n'y es pour rien...

Je sais que ce qu'elle dit n'est pas vrai car j'aurais dû la protéger!

Putain, j'ai perdu ce que j'avais de plus cher.

Je suis une merde je ne mérite pas de vivre.

- Je l'ai tuée.

Cole me prend dans ses bras.

- Dis pas de la merde mon frère, ce n'est pas ta faute.

Mes sanglots se font de plus en plus fort et je vois que tous mes amis autour pleurent aussi. Je repense à tout ces moment avec elle.

Ma première fois.

"- Je peux te dire quelque chose trésor ?

- Oui, dis-moi.

- Ce soir... C'était ma première fois... enfin, je me suis déjà... Tout seul mais bon, tu as compris.

- C'est vrai ?

- Oui."

Notre premier baiser.

"Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase que je la plaque contre le mur et l'embrasse. Sa langue a un goût de chocolat et bon dieu que j'aime ça. "

Le message de son père.

LE MESSAGE

L'oiseau : la main de ma fille est à toi.

Ma déclaration

"- Je ne sais pas ce que l'on est, mais je sais que je t'aime, aujourd'hui et pour toujours. L'oxygène, c'est le souffle de vie, l'élément essentiel à notre existence, une bouffée d'air pur dans un monde parfois étouffant. Et toi, tu es mon oxygène."

j'ai toujours promis de la protéger contre les autres mais c'est moi qui l'ai tué...

OxygèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant