La rage me donne envie de gerber. Pecco supplie qu'on ne prévienne pas Valentino et personne ne l'écoute. Jack est déjà au téléphone avec l'ancien pilote. Juste parce qu'il est fier et qu'il a osé déclarer son homosexualité au monde, Pecco s'est fait lyncher la gueule.
Jack - Bordel, Rossi ! C'était l'excuse parfaite pour les espagnols ! Ils n'attendaient qu'une chose pour casser de l'italien !
Pecco supplie en espagnol et Jorge glisse une main dans ses cheveux en s'excusant, me semble-t-il. Il ne peut rien faire. Valentino a déjà dit qu'il se mettait en route. Alex caresse mon dos alors que je prends conscience qu'on est dans la merde. Je n'ai plus la protection de Williams puisque c'est eux qui nous ont balancé. Reste à savoir qui est la pute qui a donné cette photo à James. Lando a dit qu'il était déjà sur l'affaire et que lui et George allaient trouver rapidement. Je n'y crois pas, mais c'est sans importance. Seb nous a tous réunis avec l'appuie et le soutien de Toto. Et alors que Miller raccroche, Wolff entre dans la pièce.
Toto - J'ai eu chacun de vos managers ou chefs au téléphone. Ceux qui ne seraient pas couverts par leur équipe le sera par Mercedes. Seb, tu rentres sous la protection de l'équipe en tant que copain de Lewis. Les Williams, également. Pecco ? Je vais renforcer ta sécurité et te louer une villa hyper sécurisé pour qu'ils ne puissent plus t'atteindre. Miller ? KTM se charge de ta protection personnelle. Ils acceptent que tu emménages avec Pecco en attendant que tout se calme. Logan ? Tu dépends entièrement de Mercedes à partir de maintenant. Aussi bien personnellement que professionnellement. Ta Williams sera vérifiée par Mercedes avant chaque course. Et tu ne seras pas totalement libre l'an prochain. On trouvera une solution.
Ma gorge se serre alors que Toto se range clairement de notre côté et est prêt à tout pour nous protéger tous.
Quelques heures plus tard
La porte s'ouvre et Marquez et Rossi entrent. Pecco se crispe et se colle un peu plus à moi alors que nous étions en train de jouer à la console.
Marc - Bordel ! Ils t'ont pas loupé.
Valentino - Marc, pitié... Tais-toi.
Il s'approche et s'accroupit face à Pecco. Celui-ci serre ses doigts sur mon bras et je fronce les sourcils. Rossi étudie le pilote du regard et se fige en fixant son bras droit.
Valentino - Où il est ?
Jorge - Il...
Valentino - C'est à Pecco que je parle !
Pecco - Coupé...
L'ancien pilote se lève et lui lance un regard glacial. Il ne va pas le laisser se justifier. Pecco ouvre la bouche, mais il sort sans lui laisser le temps de parler.
Jorge - Alors là, c'est hors de questions !
