Amour et foyer
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Mon premier souvenir fut ma rencontre avec Tante Jane.Elle ne fut pas seulement une parente, mais se transforma en une seconde mère, une alliée précieuse dans un foyer où l'amour semblait avoir oublié d'y passer.
J'étais encore très jeune, mais je n'appréciais pas ma vie.
Je détestais vivre avec mes parents. Ils s'étaient mariés jeunes, mais leur amour s'était rapidement terni.
Mon père était un pauvre naïf, et ma mère avait abandonné ses valeurs pour de l'argent.
Elle travaillait sans scrupules avec des mafieux pervers, gagnant ainsi de l'argent dans le dos de la famille.
A vrai dire, Maman n'était pas très discrète. Elle amenait des hommes à la maison et me menaçait pour que je ne répète pas ses infidélités.
J'étais consciente de ce qu'elle faisait ; j'écoutais souvent les discussions entre elle et ses invités au salon.
Certains lui touchaient la cuisse, d'autres ses cheveux et même parfois son visage.
Et malgré cela, elle ne les stoppait pas ; elle les laissait faire avec aisance et parfois avec plaisir.
Mais Tante Jane aimait les enfants et voulait prendre soin de moi.
Elle m'aimait beaucoup, et moi aussi je l'aimais.
Hélas, elle ne pouvait pas avoir d'enfants, malgré son amour pour eux.
Il fallait que ce soient mes incapables de parents qui puissent en avoir.
Ils ont empoisonné ma vie dès mon plus jeune âge.
Je détestais ma génitrice.
Je préférais encore Tante Jane à elle.
Jane était encore célibataire lorsque nous nous sommes rencontrés.
Elle n'avait que 25 ans lorsqu'elle a tenté de prendre ma garde.
Elle avait découvert les activités de ma mère et ne voulait pas que je grandisse à ses côtés, risquant d'être un jour mêlé à son réseau.
Mon père, lui, refusait d'accepter ses paroles, car il ne voulait absolument pas perdre ma garde.
Il voulait simplement tout contrôler à sa guise.
Jane et moi étions très proches.
Ce fut lors de mon 5e anniversaire que j'ai rencontré Jane pour la première fois.
_Je ne me souviens pas t'avoir invité Jane, dit ma mère.
_C'est ton mari qui l'a fait, répondis Jane, je tenais absolument à rencontrer la petite Roxanne.
-Tu n'es pas la bienvenue Jane, répliqua ma mère insolemment , au revoir.
-Mais attends !
*Claque la porte.*
-Julie !! s'écria mon père.
*Il ouvrit la porte et s'excusa.*
-Qu'est-ce qui t'a pris Julie !? demanda mon père.
-Pourquoi l'as-tu invitée ?! s'exclama ma mère.
-C'est ta sœur, elle a le droit de voir sa nièce.
-Si elle aime tant les enfants, elle n'a qu'à en faire un !! Oh, mais j'oubliais, elle ne peut pas !
-JULIE !!
-Non, ne vous disputez pas à cause de moi. Ce n'est pas grave Lorent (mon père).
-Tu peux rentrer Jane, Roxanne est dans le salon, dit mon père.
Merci beaucoup.
Ma mère resta bouche bée et contrariée.
Aveuglée par son orgueil et sa rancœur, elle refusait catégoriquement de laisser sa sœur s'immiscer au sein de la famille.
Je n'ai jamais sue pourquoi Maman détestait tant Jane, mais cela ne m'importais pas
Les tensions étaient palpables à chaque rencontre, chaque tentative de rapprochement entre Jane et ma mère se manifestaient par des disputes et des portes qui claquaient.
Jane se précipita au salon pour rencontrer Roxanne.
Les deux se virent et se fixèrent pendant un cours moment.
-Bonjour, Roxane, murmura Jane d'une voix douce.
-Qui es-tu ? demanda ma petite voix hésitante.
-Je suis ta tante Jane, ma chérie. Je suis venue te rencontrer, répondit Jane, sa voix empreinte de chaleur et de bienveillance.
-Pourquoi ? interrogeais-je, curieuse mais méfiante.
-Parce que nous sommes de la même famille, et je veux te connaître, expliqua Jane, s'approchant lentement de moi.
-Vraiment ?
-Oui, vraiment. Je veux être là pour toi, assura Jane, son regard empreint de sincérité.
-Tu es gentille ? demandai-je.
-Oui, je suis très gentille. Et toi, tu es une petite fille très spéciale, répondit Jane, esquissant un sourire encourageant.
-Tu restes ? Je semblais hésitante, mais une lueur d'espoir brillait dans mes yeux.
-Si tu le veux, je peux rester un peu. On peut passer du temps ensemble, proposa Jane, tendant une main rassurante vers moi.
-Je veux bien, répondit-je timidement, me laissant peu à peu séduire par la présence réconfortante de ma tante.
Dans cet instant magique, une nouvelle page se tournait dans ma vie, où l'amour et la famille prenaient enfin leur place dans mon cœur.
Et tandis que je me blottissais contre ma tante, je savais que désormais, je ne serais plus jamais seule.
Chers lecteurs, vous venez d'assister à ma 1 ère minute de mort.
Cela vous pousse t-il à lire les 6 autres ?
Vous remarquerez que j'ai une vie bien triste mais j'ai fait la rencontre de plusieurs personnes qui changeront cela.
Je vous souhaite une bonne lecture le prochain chapitre sortira bientôt.
Bisous.
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أدب المراهقين*CETTE ŒUVRE EST UNE PURE FICTION, NE LA PRENNEZ PAS POUR LA RÉALITÉ* Dans la vie, tout a une fin. Même la vie elle-même. Mais la vie n'est pas seulement faite de fins. Elle est constituée de souvenirs, de rencontres, de créations, de réussites, d'...