Renaissance

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Sérena :

Je visitais une fonderie avec un Guerrera et d'autres hommes.

Sérena : colonnes en fer forgé authentiques. Regardez ça. La forge à la catalane, d'origine, alimentée au charbon.

Je regarda chaque recoin. Et surtout les canalisations pour l'eau.

Sérena : les éléments modernes s'intègrent bien. Ma fondation rejoint l'association de défense du patrimoine. Nous tenons tous grandement à ce que cet immeuble soit protégé.
Guerrera : c'est un trou à rats. La famille Guerrera rendrait service à la ville.

Je remarqua une bague à son doigt. Les bagues que Geneviève avait créé. Je me mis à sourire.

Sérena : hélas, pour vous, grâce à la loi de conservation de 1966, nous empêcherons les Guerrera de démolir une de nos forges anciennes, quitte à sacrifier votre noble et très raffiné projet de casino. Merci, messieurs.

Je leur montra la porte.

Sérena : mes amitiés à Francesca.

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Elijah :

Klaus balança une toile.

Elijah : je suppose qu'on peut appeler ceci ta période blanche, mon frère.

Je lui monta toutes les toiles blanches.

Klaus : il manque une teinte capitale à ma palette. Celle du sang de nos ennemis.
Elijah : je suggère un rouge vénitien.
Klaus : des mois. Des mois que j'applique notre plan. Je me terre, feignant le deuil. Nos enfants sont désormais à l'abri. Et la pleine lune sera bientôt de retour. Je serai encore affaibli, pitoyable, les bagues de nuit sapant ma force. Cette inertie me tue. Je dois agir. J'ai besoin de faire couler la sang.
Elijah : très bien. Tu seras donc ravi d'apprendre qu'avec Erena, nous avons localisé les derniers bagues.

Il me sourit.

Klaus : il est temps.
Elijah : grand temps. Les filles m'inquiètent.
Klaus : ça a l'air d'aller.
Elijah : pas plus que toi, cher frère. Si toi et Sérena vous traitiez autrement que comme des connaissances...
Klaus : tu peux parler. Toi et Cassie se n'est pas mieux.
Elijah : hélas, comme les pères de leurs enfants, elles préfèrent affronter leurs démons toutes seules.

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Kayla :

J'étais dans un magasin de disque à musique.

Joe : et voilà, Kayla. Tu pourras m'expliquer ta passion pour le jazz ?

Je rigola.

Kayla : tu critiques ?
Joe : je n'oserai point.

Je me retourna, le disque en main. Un beau garçon me regarda. Il me souria et partit. Oliver entra. Je souffla.

Oliver : salut, beauté.
Kayla : ne m'appelle pas comme ça.
Oliver : il paraît que tu as laissé tomber la sorcellerie ? C'est bête. Tu savais qu'une fille de la Moisson, Cassie, comme le nom de ton amie, a beaucoup aidé les loups.
Kayla : elle vois fait des bagues de nuit. Ce n'est pas de l'aide. C'est une alliance.
Oliver : appelle ça comme tu veux. Je ne suis plus soumis à la lune, alors ça me va. Si j'étais toi, j'irais voir ailleurs. Ça va dégénérer par ici. On ferme. Dehors.
Joe : qu'est-ce que vous faites ?
Oliver : Joe Dalton, c'est ça ? J'ai fait quelques recherches sur ta boutique. Un incontournable du Carré depuis 90 ans. Avant toi, ton papa et ton grand-père l'ont tenue. Pas vrai ?
Joe : c'est ça.
Oliver : le petit souci, Joe, c'est qu'il y a peu de photos des membres de ta famille.

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