Chapitre 8

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Marine : Mais depuis quand as-tu ce genre de propos ? Le véritable Jordan Bardella aurait répondu « Oui tu as raison, ils devraient payer pour ce qu'ils ont commis. L'homosexualité devrait être bannie de la France ! Voilà ce que tu aurais dû me répondre.

Moi : Je ne sais pas trop.

Marine : Jordan écoute moi, je dis ça pour ton bien. Tu ne dois avoir aucune pitié pour l'ennemi, compris ? Demain tu leur montreras où est leur véritable place. Je suis sure que le RN dominera lors des votes. Retrouvons la véritable France, c'est ça notre objectif, garde le en tête.

Moi : Oui je le sais, vous ne m'apprenez vraiment rien.

Marine : Si tu le sais, agis dans ce cas et ne te laisse pas tourmenter par d'autres choses insignifiantes. Je trouve que tu as beaucoup changé ces derniers temps... Sur ce je vais te laisser te reposer, à demain. *l'embrasse sur la joue*

Je l'accompagna jusqu'à la porte, puis la salua à contre coeur.

Chaque jour qui passe, je l'apprécie de moins en moins. Je ne suis pas son fils ni son époux à ce que je sache, elle est super possessive et toxique cette femme. Je la fréquente seulement parce qu'on fait parti du même parti politique et surtout parce que j'ai besoin d'elle pour accomplir mon objectif sinon je ne vois pas ce que je fais avec ce pot de colle.

Je me dirigea vers la cuisine et pris un paquet de chips de 30g puisque mon estomac n'arrêtait pas de gargouiller. Mais cela n'a pas suffit à calmer ma faim de loup alors j'ai décidé d'aller dîner dehors mais pas dans n'importe quel restaurant...

Je me prépare rapidement, me recoiffe et me mis en route vers le restaurant « Le Gabriel ».

Une fois arrivée devant le restaurant, je franchissais la porte d'entrée puis je scrutais tout le monde, j'espérais croiser une personne, une seule personne mais elle n'était pas là... J'étais tellement déçu, moi qui m'était juré de ne plus faire attention à ces choses mais je crains qu'il ne soit trop tard et que des sentiments pour mon rival grandissaient de plus en plus... J'étais si perdu dans mes pensées jusqu'à ce qu'une personne m'interpella :

... : Que puis-je faire pour vous monsieur ?

Moi : Euh rien ?

Serveur : Ah. Vous ne désirez pas commander quelque chose ?

Moi : Si si, servez moi une bouteille de vin rouge et une blanquette de veau...

Serveur : Très bien, installez vous.

La seule chose que j'espérais c'était de le revoir et de lui demander clairement ce qu'il ressent. J'essaye de ne pas m'en préoccuper mais c'est plus fort que moi, je me sens si attiré par lui... Il dégage quelque chose que je ne saurai pas décrire, il est si... parfait mais je redoute qu'Emmanuel Macron m'ai devancé... Franchement je ne sais pas ce que Gabriel lui trouve, il est si... stupide et ne sait pas diriger un pays. Hâte qu'il perde tout pouvoir. Je suis sûr qu'après ça Gabriel ne lui portera aucun intérêt, je dois l'humilier... jusqu'à ce qu'il regrette d'être passé sur mon chemin. Que ce soit dans ma vie professionnelle ou personnelle.

PDV DE GABRIEL :

Je parcourais les réseaux sociaux jusqu'à ce qu'une image de Jordan Bardella à table, avec une blanquette de veau et une bouteille de vin rouge apparu... En voyant cette image, j'ai tout de suite reconnu le lieu. C'était l'endroit où l'on avait dîné ensemble la dernière fois. Mais le fait qu'il ai commandé exactement le même plat que la dernière fois et qu'il soit assis à la même que l'autre fois m'intrigua pas mal... Aurait-il fait exprès ? Je n'en sais rien... C'est fou à quel point cet homme ne veuille pas sortir de ma tête. Mais je ne peux pas me laisser avoir par les sentiments. J'aimerai juste le revoir une dernière fois, avant les élections de demain. Je lui demanderai ouvertement ce qu'il pense de moi et s'il ressentait la moindre chose. Si la réponse est non, alors je tournerai la page et l'oublierai pour de bon. Maintenant il ne me reste plus qu'une chose à faire, le rejoindre dans ce restaurant !

Une fois arrivée en face du restaurant, j'aperçus Jordan en train de marcher de manière assez différente de d'habitude, il avait l'air saoul... Je parti le rejoindre sans plus attendre.

Moi : Jordan tout va bien ?

Jordan : Gaby c'est toi ? Je ne vois pas très bien.

Moi : *rougis* Oui c'est bien moi tu devrais t'agripper à moi, vite avant que d'autres personnes ne te voient dans cet état, cela pourrait te nuire.

Jordan : Pourquoi fais-tu cela pour moi ?

Moi : Je n'ai pas à me justifier...

Jordan : Gabyyyyy

Moi : Pourquoi tu t'es saoulé comme ça ? Tu ne sais pas que c'est mal !

Jordan : Je savais que tu viendrais à moi.

Moi : Comment ça ?

Jordan : Je savais que tu allais voir ces images, que tu allais reconnaître le lieu puisque tu allais me rejoindre. Tu es si prévisible *souris*

Mes mains étaient toutes moites et tremblantes, jusqu'à ce qu'il s'agrippa contre moi brutalement, mon souffle s'était perdu instantanément...

De la haine à l'amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant