Case noire

CHAPITRE 3 : LE RELÂCHE

Après avoir fortement soupirée ; elle se leva, prit son bain et s'endormit profondément car elle devait organiser les finitions du cocktail d'adieu de M .Henry le lendemain. Le jour levé, elle rappela Wendy la première.

Wendy : Allô mabelle ;

Marowa : Comment tu vas ma puce ?

Wendy : Ouais je vais bien. Tu t'es enfin décidée à m'appeler ;

Marowa : Mais non, tu ne peux pas dire ça !

Wendy : Alors ?

Marowa : Hier quand t'appelais j'étais à un rendez-vous d'affaire avec Mr difficile tu sais...

Wendy : (exulta) Non mais ton Mr difficile là c'est même quoi son nom ?

Marowa: Hum! Henry Vandelhrut.

Wendy: Ah ouais... (Avec un air pensif) maintenant je comprends comment Martin t'a vu.

Marowa : Ah ouais ? (en souriant)

Wendy : mais t'es terrible toi, il faut qu'on se voit maintenant j'ai à te dire.

Marowa : D'accord, je t'appelais même pour ça. J'ai besoin de ta touche personnalisée de pâtisserie pour le cocktail de Mr difficile.

Wendy : Mais... et ce n'est que maintenant que tu me le dis ? J'étais censée partir de Bali demain. Mais pour toi je ferai une exception.

Marowa : On se prend au café du centre commercial dans quinze minutes ma puce ! Et merci beaucoup d'avance.

Wendy : de rien mabelle à toute !

Une fois arrivées au café, elles se prirent l'une dans les bras de l'autre s'asseyaient et passaient leurs commandes de café. Wendy ; du café noir croisé de lait et Marowa un cappuccino brésilien.

Wendy : Marowa, dis-moi tout, qu'est-ce qui se passe ?

Marowa : Tu veux parler de quoi en premier ? (en exultant)

Wendy : (avec son air puéril) mais... Tu sais bien de Martin !

Marowa : Mais toi alors, tu ne m'avais pas dit qu'il était à Bali sinon...

Wendy : Non mais je t'assure qu'il est là ça fait pas une semaine.

Marowa : Mais pour te dire vrai, je n'ai pas cru qu'il m'avait reconnu. Je me disais qu'il avait tout oublié ; avec le temps, ses nombreux déplacements et tout tu sais...

Wendy : Marowa mabelle, moi-même je ne pensais pas que je te reverrai. J'étais presque sûr de ne plus revenir aux Comores mais tu vois... Le destin en a décidé autrement.

Marowa : T'as pas tort vu sous cet angle mais tu sais pendant toutes ces années quand-même ...j'ai énormément traversé surtout côté cœur, c'était tellement difficile. Voilà pourquoi je ne veux plus commettre certaines erreurs et ensuite souffrir plus tard à cause de mes propres erreurs ! Tu vois un peu de quoi je parle ?

Wendy : Oui je te comprends très bien mabelle et à t'écouter je ressens même cette douleur dans tes mots. Mais tu sais ; n'aies jamais peur de recommencer à zéro lorsque la vie te l'impose. Les erreurs nous en ferons toujours mais le plus beau c'est d'en tirer des leçons et d'avancer dans la vie tout en étant au-dessus de ces obstacles. Et en plus je suis là maintenant et même si c'est difficile, disons-nous qu'on s'en sortira d'accord ? Ecoute, on va changer de sujet. Et si je te parlais d'Edwan ?

Marowa : Ah ouais (en soupirant profondément accompagné d'un sourire malicieux) Toi alors tu sais comment me flatter ...

Wendy : Ah oui ! (en se vantant de l'exploit qu'elle vient de faire) je sais m'y faire, je suis la reine des changements des sujets ! (elles éclatèrent de rire toutes les deux)