CHAPITRE 9 : BIENVENU MARTIN (1)

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Henry attendait son associé à l'hôtel et enfin il arriva. Hadji Lukman était le colloque de chambre et ami d'Henry après qu'il a été radié des universités du Connecticut .Henry avait été transféré à oxford où il fit la connaissance d'Hadji,un jeune anglo-comorien qui l'avait beaucoup soutenu alors qu'il traversait cette période blanche et difficile de sa vie estudiantine. En effet, Hadji Lukman était un homme grand aux cheveux châtains foncés yeux bruns en apparence très serein.

Il avait ouvert un grand cabinet juridique à Londres où il engageait un grand nombre  de jeunes diplômés en droit  venant un peu de partout, il leur offrait un stage de formation et s'ils le réussissaient il les gardait pour un emploi à long terme

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Il avait ouvert un grand cabinet juridique à Londres où il engageait un grand nombre  de jeunes diplômés en droit  venant un peu de partout, il leur offrait un stage de formation et s'ils le réussissaient il les gardait pour un emploi à long terme. Dans ce cabinet ; il misait la plus grande part sur les affaires politiques et voilà pourquoi Henry avait tant besoin de son expertise pour gérer sa campagne électorale et être son avocat permanent car il engageait désormais la campagne pour le poste de gouverneur à Moroni.

Hadji arriva escorté d'un jeune homme jusqu'à la table où Henry l'attendait et prit place. Henry l'accueillit jovialement et fit les présentations avec Marowa puis la réunion débuta. Pendant qu'ils échangeaient, la première question d'Hadji à Henry fut celle de savoir si ses parents étaient finalement d'accord avec cette nouvelle démarche qu'il avait engagé. Et à Henry de lui répondre que « ça n'allait sans doute pas tarder à se découvrir » à cet instant, Hadji débuta la lecture des clauses d'éligibilité.

Cette première réunion entre Henry et Hadji symbolisait le début de la conversion des fonds et parts diplomatiques en engagements politiques et cela ne dérangeait en rien Henry. Il était prêt à tout miser pour apporter un soleil nouveau dans les îles Comores .Les choses se passèrent bien pour cette première réunion avec Hadji , puis Henry le raccompagna à la porte où à son tour Hadji se fit escorter jusqu'à sa voiture par un voiturier de l'hôtel !

Restant avec Marowa ; il secoua son poignet pour regarder l'heure qu'il était puis il fixa Marowa pendant au moins deux minutes sans rien dire. Elle sentait son regard lourd posé sur elle. Ensuite le moment fatidique de prise de parole arriva

Henry : Marowa ?

Marowa : Oui monsieur...

Henry : S'il te plait arrête de m'appeler monsieur. Cela fait déjà trois ans qu'on se connait et tu n'es toujours pas lasse de m'appeler ainsi...

Marowa : D'accord. (Avec un air gêné).Comment devrais-je donc vous appeler ?

Henry : Appelle-moi Henry

Marowa : D'accord (avec une mine pensive de ce qui se passait réellement dans l'esprit d'Henry ; elle se demandait ce qu'il pouvait bien préparer comme bombe)

Marowa : D'accord qui ? (avec un air rassurant)

Henry : D'accord, Henry. (Avec un sourire gêné)

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