La Fille Du Clan - Tobirama Senju

14.

La main de tobirama semblait aussi brûlante que du feu sur sa peau alors que l'air devenait irrespirable pour elle.

Un gémissement, mélangant surprise et excitation, s'échappa de sa bouche en sentant cette dernière frôler son aine sous sa robe.

"Serait-ce un ronronnement que je viens d'entendre ?"

"D-dans tes rêves Senju."

"On va vite voir."
Dit-il amusé en approchant son visage du sien alors que sa main s'amusait à présent à glisser sur la fente de son intimité, roulant son doigt la où elle était sensible.

"Ah-a." Gémit-elle ne comprenant pas comment les choses avaient pu escalader aussi vite entre eux, elle devait avouer que à ce moment précis, les yeux rouges de prédateur de celui qui la tenait de tout son corps allaient la rendre folle.

Elle tenta dans un frisson d'approcher ses lèvres de celle du Senju mais celui-ci plongea sa tête sur le haut de la poitrine de la jeune femme, laissant glisser sa bouche jusqu'à son sein gauche qu'il attrapa avec sa main libre.

Les joues bouillantes tout comme le reste de son corps tremblant, Lyanne bascula sa tête contre le mur et aggripa les cheveux blancs de Tobirama comme pour éviter de tomber au sol par ses jambes qui ne la supportaient plus.

"Je ne t'entends plus râler Lyanne, aurais-je trouvé enfin le moyen de te faire taire ?" Dit-il avant de mordiller son téton qui apparaissait par son excitation sous le fin tissus de sa robe.

"A quoi tu ..." Elle serra sa main plus fort dans ses cheveux, s'étonnant de ne pas en arracher une touffe a ce stade, sentant un des puissants doigt de l'homme rentrer en elle doucement.

"Tu ne finis pas ta phrase ?" Répondit-il avec un grand sourire.

Lui même ne savait pas comment les choses avaient évolués aussi vite, il ne se contrôlait plus et n'avait pas vraiment envie de se stopper face à chaque gémissements qui sortaient comme un doux chant de la bouche de celle qu'il détestait autant qu'il aimait.

La dominer, la faire taire, la faire sienne.

Elle frémit une fois de plus en sentant ce qui semblait être l'érection de l'homme contre sa cuisse alors qu'il laissait enfin son sein en paix.

"Dis le..." dit-il en glissant doucement le tissus du sous-vêtement de la rousse sous sa robe jusqu'à le faire tomber au sol.

"Dis le que tu en as toujours eu envie." Rajouta Tobirama en insérant un deuxième doigt la faisant échapper un cri étouffé alors qu'elle plaqua sa tête contre son épaule.

"N-n'espère pas..." dit-elle difficilement alors qu'elle ne voulait pas lâcher ce fichu combat entre eux.

Son pouce continuait de la masser à sa sensibilité alors qu'il agitait rapidement ses doigts en elle la forçant à lui mordre l'épaule pour ne pas crier ce plaisir qu'elle refusait de lui donner.

Tobirama souria lorsque le corps de Lyanne se tordit de frisson et qu'elle glissa ses mains dans le haut de son dos pour y planter ses griffes face à la vague de plaisir qui venait de la prendre.

"Tobi..." dit-elle dans un souffle de plaisir qui n'aida pas à l'état mentale  du garçon.

Son fichu nom à la bouche alors qu'elle venait de jouire par ses doigts, plus rien ne pouvait l'arrêter et il comptait bien la faire à présent crier ce nom.

Il retira ses doigts et baissa son pantalon pour échapper son érection contre elle.

Putain qu'il crevait d'envie d'elle.

Il glissa ses mains sous les fesses de la femme encore secouée de son dernier orgasme et la souleva dans ses bras en lui plaquant le dos contre le mur.

Elle se crispa et entoura ses jambes autour des hanches du blanc de cheveux sentant à présent toute sa longueur collée à son intimité.

"Je... attends..." dit-elle paniquée.

"Tu n'en as pas envie peut être ? Tu aurais pu partir ou m'arrêter depuis longtemps." Dit-il en se glissant au bord de son entrée.

Elle avait la tête qui tournait par toutes ses émotions contradictoires dans sa tête, elle en crevait d'envie oui mais elle crevait de peur également.
"Ici ?" Demanda-t-elle la voix tremblante.

"J'ai pas envie de perdre de temps... c'est contre ce mur ou sur ce sol mais je ne tiendrais plus longtemps avant de te faire comprendre ce que je vaux."

Il lui embrassa la mâchoire et s'enfonca doucement en elle.

"A-attend je suis.... AH..." dit-elle en se mordant la lèvre de douleur face à sa taille.

Tobirama enfoncé complètement en elle, se sentit enfin perdre sa nervosité et fit aller ses hanches contre elle tout en lui caressant les fesses et en embrassant chaque parcelles de son cou alors qu'elle commençait doucement à gémir.

"Putain Lyanne..." dit-il dans un grognement de plaisir qui l'a fit frissonner encore une fois.

Elle l'observait, ses yeux à moitié plissé qui la guettait, la fine pellicule de transpiration sur son front, ses lèvres entrouverte alors que son visage semblait enfin apaisé.

Lyanne approcha sa bouche, essayant d'attraper ses fichus lèvres qui semblait l'appeller mais il lui bloqua la tête en posant son front contre le sien tout en donnant un coup de bassin plus fort qui l'a fit crier.

La porte d'entrée derrière eux s'ouvrit à moitié, laissant passer la tête de Hashirama inquiet.

"Lya-... oh oups !" Dit ce dernier en voyant la scène de son frère entrain de prendre la jeune femme contre le mur.

"Hashirama !" S'énerva Tobirama en se stoppant.

"Pardon, j'avais toqué mais elle ne répondait pas... je vous laisse alors je vois que vous êtes déjà bien occupé." Dit-il en refermant la porte comme si de rien était, retenant son envie de rire.

Tobirama la redéposa au sol en jurant tous les mots possibles de sa tête et en remontant son pantalon rapidement.

"Où... où vas-tu ?" Demanda Lyanne toute tremblante.

"Frapper mon frère." Soupira Tobirama en quittant la pièce d'un pas rapide en criant le nom de son frère.

Elle se laissa tomber au sol, les larmes au yeux.
"Sérieusement Tobi ? Tu viens de ... partir..."

Elle fixa sa robe où une tâche de sang c'était installée qu'elle frotta rapidement et honteusement en commençant à pleurer, elle retira  cette dernière et la lança à l'autre bout de la pièce son cœur encore palpitant de ce qu'elle venait de vivre mais surtout déchiré d'avoir aimé ça... d'avoir aimé cette proximité avec lui et chaque chose qu'il lui avait fait mais son cœur pleurait du manque de tact de sa part, de cette rapidité, de cette "baise" sauvage sans même s'inquiéter de la chérir dans un moment important ainsi mais malgré tout elle s'en voulait également à elle même de ne pas avoir crié sa virginité alors qu'elle ne c'était même pas opposé à lui.

Quand on joue avec le feu, on se brûle... et elle c'était brûlée jusqu'à la moelle dans ce jeu de séduction... Pourquoi espérait elle malgré tout le voir repasser la porte, s'excuser et la prendre dans ses bras ? il ne l'avait même pas embrassé, elle se sentait conne.