Texas Forteress

II. Altercation

Lorsque mon réveil sonna, le jour suivant, je mis alors plusieurs minutes avant d'enfin réussir à me lever. Puis je m'assois sur le bord de mon lit comme chaque matin, c'était un peu devenu comme une routine où je pouvais réfléchir au bon déroulement de ma prochaine journée.

Lorsque ma mère m'appela en me criant de me bouger, je remarqua qu'il était déjà 7h30 alors je me leva douloureusement de mon lit pour me glisser sous la douche. Une fois sortie de l'eau, je remarqua mon corps dans le miroir, j'avais l'impression d'avoir pris 10 kg depuis la veille. Je me trouvais immonde à en vomir. Cela faisait parti d'une des raisons de pourquoi je me levai aussi tard le matin, ça me permettait de toujours avoir une excuse à ma disposition pour ne pas prendre de petit déjeuner et donc ne pas prendre de poids.

Ce jour là, je descendis dans la cuisine, dit bonjour à ma mère et pris rapidement ma pomme habituelle. Je remarquais une mine très triste sur le visage de ma mère. Depuis quelques années, sa vieillesse avait comme accélérée alors que ses courts cheveux bruns et brillants commençaient déjà à se blanchir à seulement 51 ans. Pour ce qui était de la magnifique lueur joyeuse et magique qui se trouvait dans son regard quand j'était petite, elle avait totalement disparue de son corps il y a maintenant 2 ans.

- Coucou maman, comment ça va ce matin ? m'inquiétais-je directement.

- Très bien ne t'en fais pas Кнопка (ma puce). Dépêche toi de partir, tu vas finir par vraiment louper les cours si tu continues a prendre tous ton temps, répliqua-t-elle en changeant de sujet pour essayer de ne pas m'inquiéter.

Je pris alors la direction de mon moyen de transport habituel, ma moto, avant de me diriger vers l'université. Le vent qui frappait mon visage était tellement bon, j'aurais pu rester commence ça pendant des heures mais malheureusement, je suis arrivée sur le parking au bout de 25 minutes de route. J'avais roulée si vite que j'avais divisé mon temps de route par 2.  Je descendis de mon merveilleux bolide et remarqua à nouveau les deux tas de ferrailles à côté de moi. En réalité, c'est vrai qu'elles étaient incroyablement belles mais ça je ne pouvais pas l'avouer, j'ai un égo quand même.

J'arrivais en classe et remarqua que mon camarade d'hier n'était pas encore présent. Evidemment, je ne cacha pas ma joie et m'assis à la même place que la veille. Il arriva peu de temps avant le début du cours et son regard devint de plus en plus sombre pendant qu'il s'approchais de moi. Je crois qu'il n'a absolument pas apprécié mon petit commentaire de la veille au point où il ne l'a toujours pas digéré. Je fis semblant de me concentrer sur le cours qui venait de commencer et il s'installa à mes cotés.

- Je veux pas t'entendre, je suis pas d'humeur aujourd'hui alors me casse pas les couilles.

Wow, il commence vraiment comme ça, de si bon matin ? Va falloir lui apprendre la politesse à votre pote.

- Qui parle à qui là ? Je t'aurais pas parlé si t'avais pas ouvert ta gueule.

- J'ai pas dormi, j'aimerais bien taper ma meilleure sieste sans dérangement, je te prévenais juste, riposta-t-il une fois qu'il s'étais affalé sur la table comme s'il était seul au monde.

Evidemment, il croyait vraiment que j'allais arrêter de parler alors qu'il venait de m'interdire de le faire ? MDR je crois qu'il ne me connaît pas encore assez bien.

- Ooh Monsieur est sur les nerfs parce qu'il a baisé toute la nuit avec une dizaine de pouffiasses ? J'espère que c'était bien au moins ? ET d'ailleurs, dis moi, je me demandais si elles te faisaient payer ? A moins qu'elles fassent un prix à leur client le plus fidèle ?

Je le sentis se raidir automatiquement à mes côtés. Absolument la réaction que j'attendais et un sourire ravi étira mes lèvres. Je me préparais alors à continuer ma tirade lorsque je le sentis se redresser et m'emprisonner le poignet. Je fronça les sourcils, ça ce n'était pas prévu. Il commença à se lever de sa place, me tirant avec lui et nous fit rapidement sortir de la salle avec violence devant les regards curieux et choqués de la scène qui se déroulait devant eux.