PRÉ-CHAPITRE : si vous voyez des mots soulignés ce sont en réalité des mots qui sont censés être barrés mais je ne peux malheureusement pas le faire sur Wattpad malheureusement.
⚠️TW: Agression sexuelle !!⚠️
Leïla,
Hôpital, 4 heures.
Un bourdonnement incessant résonnait dans ma tête, une lumière blanche m’éblouissait et j’avais une migraine atroce. J’essayais d’ouvrir les yeux mais rien y faisait, je n’y arrivais pas. Ils restaient collés comme si l’on y avait mis de la colle extra-forte dessus. J’aurai limite préféré la HUHU je crois. Je ne savais pas où j'étais ni ce que je faisais dans cet… endroit ?
Après quelques minutes qui me paraissaient une éternité, je parvenais enfin à ouvrir les yeux à moitié et je remarquais que j'étais seule dans cette pièce. Il me semblait avoir reconnu l’hôpital. J’étais donc quasiment sûr d’être sur un lit dans une chambre d’hôpital. La mémoire me revenait peu à peu et des flashbacks de quelques secondes me revenaient en tête. Après quelques minutes de plus, je me souvenais de tout ce qu’il s'était passé dans les moindre détails.
11 heures plus tôt,
17 heures.Je marchais vers le magasin de bubble tea quand je sentais qu’on me poussait dans la ruelle devant laquelle je passais. Cette ruelle était un cul de sac, il n’y avait donc aucune issue possible. Devant moi se tenait un homme d’environ un mètre quatre-vingt-cinq. Plus il avançait, plus je reculais, jusqu’à ce que j’arrive au bout de ce cul de sac. L’homme qui se tenait devant moi était vêtu d’un jogging noir et un sweat de la même couleur. Dans son regard sombre dépourvu de toute humanité se dégageait une aura malveillante. Sa mâchoire était crispée au point que j‘ai bien cru que ses dents allaient se casser d’une minute à l’autre. Ses mains appuyées sur le mur de chaque côté de mon corps m'empêchait une quelconque fuite. J’étais prise au piège, je n’avais aucune échappatoire. L’homme qui se tenait devant moi me surplombait de toute sa hauteur, ce qui le rendait encore plus effrayant qu’il ne l’était déjà. Mon corps tremblait de tout son long, j’étais paralysée, incapable d’éffectuer le moindre mouvement. C’était comme si mon corps ne m'appartenait plus, je n’étais pas vraiment là, mon corps était présent mais mon esprit et une quelconque pensé rationnel avaient disparu. Je sentais les larmes couler à flot sur mon visage, ma vision était floue au fur et à mesure que je comprenais ce qu’il se passait. J’allais être violée. Le peu de conscience qu’il me restait refusait d’y croire, c’était inconcevable. Je sentais ses mains sur mon corps, me toucher sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Puis il m’avait ôté mes vêtements et les siens au passage. J’étais livré à moi-même. Aucun son ne parvenait à sortir de ma bouche, j’étais un comme un objet qu’il manipulait à sa guise. Il entrait brusquement en moi, j’avais mal, très mal. Mon corps refusait d’esquisser le moindre petit mouvement. C’était comme si mon corps ne m'appartenait plus, il n’était plus mien, sali par ses mains, ses gestes.
J’étais vierge .Je n’imaginais pas un jour vivre un tel cauchemar. C’est au moment où mon corps touchait le sol que je réalisais que tout était fini. C’était terminé. Les larmes continuaient à perler sur mon visage. Je ne réalisais toujours pas ce qu’il venait de se passer. C’était un cauchemar, j’allais me réveiller et tout cela ne se serait jamais passé. J’attendis, je n’avais plus la notion du temps, les minutes ou les heures passèrent, rien, je ne me réveillais toujours pas. C’est comme si j’étais dans un état second. Non je l’étais. Après ce qu’il me semblait des heures assise là, mes larmes coulaient encore mais cette fois ci elles étaient rouges. Cela était dû aux petits vaisseaux qui avaient éclaté dans mes yeux. J’eus à peine la force de prendre mon téléphone et d’envoyer ma position à Kai afin qu’il vienne me chercher. Après cela je remettais mon pull et restais les yeux perdus dans le vide. Puis ce fus le noir complet.
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Don't Succumb
RomanceDeux personnes, toutes deux détruites par leur passé vont laisser leurs âmes vides, perdues et brisées s'égarer jusqu'à se rencontrer. Ensemble ils ne feront plus qu'un et malgré les épreuves du passé, tous deux sont la bouée de sauvetage de l'autre...