Question de meurtre

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Leïla,
New Jersey,
Un an plus tard, minuit.

Une arme à la main j'avançais à pas de loup dans ce couloir sombre et étroit. Entièrement vêtu de noir, j'avais pris des vêtements trop large et des chaussures avec quelques pointures de plus que la mienne afin qu'on ne puisse pas reconnaître ma morphologie s'il y avait des caméras encore activées. J'apercevais ma cible au loin. Le même homme qui m'avait laissé en vie pour me laisser mourir intérieurement à petit feu. J'enlevais le cran de sûreté et pointais l'arme sûr celui qui n'avait jamais été condamné pour ses actes, ce peu importe le nombre de plaintes dirigées contre lui. J'étais désormais à quelques mètres de lui. Il me tournait le dos, comme l'avait fait la justice à plusieurs reprises. Mon doigt appuyait sur la gâchette, la balle se planta dans son abdomen. Il criait de douleur tandis que je levais la poêle que je tenais de la main droite. Puis je l'assommais avec en lui assénant un gros coup. Merci Raiponce. Il s'écroulait à terre, inconscient. Je m'approchais et sortais un poignard de ma poche puis un couteau de cuisine. Je fendais un peu sa peau traçant un trait de cinq centimètre afin d'être sûr de moi. Je prenais ensuite le couteau et transperçais sa peau en suivant le marquage que j'ai effectué il y a à peine trente secondes. Je faisais attention à bien inciser les deux vaisseaux majeurs, la veine jugulaire et l'artère carotide. Afin qu'il se vide petit à petit de son sang. Je lui assénai ensuite un nouveau coup de poêle afin qu'il se réveille. Je prenais ensuite soin de le castrer afin d'amplifier la douleur.
Je m'asseyais sur un des fauteuils identique à celui où il était positionné quand je suis arrivé. J'attendais ensuite qu'il se vide lentement de son sang, une mort lente et douloureuse comme il l'avait fait il n'y a pas si longtemps.
Avant de le faire souffrir une dernière fois, j'avais joué le rôle de serveuse. Il était riche, avait besoin de personnel, j'ai donc enfilé une perruque rousse et des lentilles de couleur verte et j'ai été embauché. Ce qu'il ne savait pas c'est que dans chacuns de ses plats j'ajoutais une petite dose de sucres raffinés. Ils augmentent le taux de glucose dans le sang et ont donc amplifié la croissance de ses cellules cancéreuses. Cela avait bien évidemment empiré le cancer dont il souffrait.

Il avait fini de se vider de son sang il y a maintenant une heure. J'avais donc mis de la javel afin qu'aucune trace de sang ne puisse être détectée avec une lumière bleue. Il était actuellement quatre heures du matin tandis que je marchais dans la forêt pour atteindre le centre de celle-ci.
Je déposais son corps à terre et prenais le matériel nécessaire pour allumer un feu. Un bidon d'essence rempli plus tôt dans la journée. Je sortais ensuite un briquet de ma poche ainsi qu'une couverture anti-feu. Je déposais le corps sur la couverture avant de verser de l'huile sûr celui-ci. J'allumais mon briquet tout en gardant un peu de distance pour ne pas me brûler. Dès lors que la flamme entrait en contact avec l'essence, son corps s'enflamma.

Je repliais la couverture en faisant attention à ne pas laisser de cendre tomber avant de retourner dans ma voiture. Quelques minutes avant de rentrer chez moi, j'ouvrais une bouche d'égout avant de verser les cendres à l'intérieur, puis je la refermais.

Rentré à l'appartement je mettais la couverture à la machine afin de faire disparaître toute trace de meutre. La police ne saura jamais et il sera porté disparu. Comme on dit, pas de corps, pas de mort.

Alors que je me rendais dans ma chambre, Kai se positionnait devant moi sans que je ne l'ai vu arrivé.

-Je peux savoir où tu étais ? Et surtout pourquoi tu es habillé comme ça ?
-Je ne crois pas que ça te regarde.
-Tu sens le cramé à dix kilomètres à la ronde.
-J'ai brûlé un corps, laisse moi passer maintenant.
-Tu as quoi !?
-Achète-toi des oreilles je ne vais pas me répéter.
-C'était le corps de qui ?
-Devine.
-Me dis pas que c'est ton violeur, il lisait en moi comme dans un livre ouvert.
-Si.
-Tu as quand même pas tué ton violeur !? Hurla t-il alors que sa mâchoire se décrochait au point que je croyais qu'elle allait tomber par terre.
-Bah si écoute, c'est pas une grande perte je vais pas te mentir et puis qu'est-ce qu'il allait dire, non ?

Je réussissais à passer et me dirigeais vers ma chambre.
Quelques minutes après je l'entendais marmonner quelque chose comme "elle l'a pas vraiment fait, ce n'est pas possible"

Si.

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NDA

COUCOUUU,
Nouveau chapitre relativement court mais il fait le taf !

Prenez soin de vous !
Kiss.
C.🤍

Don't SuccumbOù les histoires vivent. Découvrez maintenant