Le carnet noir

Vos votes vous rongent

J'ai vu des cœurs se séparer.
J'ai vu les hontes dans les yeux.
J'ai vu la peur des familiers.
Des gens qui s'aiment peu au mieux.

Dans ce monde de fracture
Je me pavane dans les pavés
Au milieu de ceux balancés
Dans les anarchitectures.

Moi qui crie et qui croie
Que chacun sait s'aimer
Les destins diffèrent pourquoi
Les votants se perdent

Entre ceux qui croient
Et ceux qui n'y croient plus
Y'a ceux qui ont les poings levés
Et y'a ceux qui se sont aimés

Y'a la haine dans les rues
Y'a les amoureux qui ne s'aiment plus
Y'a la houle dans les débats
Et y'a moi qui me bats

Je m'enivre à sa poesie
Et j'ai le droit d'aimer encore
Ceux qui n'ont pas peur de dire
Que l'humain perd son humanisme

Qu'importe quels sont nos votes
Qu'importe qui sera l'élu
Nous continuerons de nous battre
Nous les enclins à l'amour

J'aurais le poing levé
J'aurais la tristesse incarnée
Tu sais bien à mes côtés
Pour vous témoigner

Je serai battant
Pour partir conquérant
J'irai me battre contre dirigeant
Contre tout les collaborants

Aimez vous comme je vous aime
Et comme la beauté nous le sème
L'espoir du nouveau monde
Ou l'amour combat l'immonde.