Le carnet noir

charade

Mon premier, c'est une artiste, elle le sait pas encore mais elle brille jusqu'ici. Sûr qu'elle inonde la nuit à trop sourire, et dire qu'en ce moment même, elle fait des merveilles dans une autre ville.

Mon second c'est la beauté des éclats de rire, c'est la mer, l'Éternel, celle-là pour qui je pourrais mourir. Bien plus qu'un radeau, c'est la beauté des tangos et des messes infinies.

Mon troisième c'est l'ignorance de la beauté de l'insouciance. C'est tout récent mais c'est comme si ça durait depuis l'enfance, celui qui m'emmènera là où il faut quand il faut. C'est la fraternité, puis la nostalgie des étés monotones passés à rigoler.

Mon quatrième c'est le tableau que j'essayerai un jour de vous peindre. C'est la fougue puis la beauté qui déteint. Tu vois dire qu'en tout ces moments elle me voit de la bas.

Mon dernier comme un poème, c'est l'Éternel, c'est trop cruel. Auprès de moi elle s'est confessée, pourquoi ? C'est les torrents, les non-dits puis l'amour je crois, c'est celle pour qui j'pourrai crever mille fois.

Mon tout c'est un portrait puis mille tu vois, c'est la mélancolie de mon cœur qui n'existe, c'est l'art que j'ai eu pour un soir, c'est celle là qui a pleuré pour moi. C'est l'amour, c'est l'amour puis l'infini je crois. Quand mes torrents d'amertume viennent me voler mon cœur, c'est ceux dans la torpeur, ceux de la lumière. Je ferai l'éternité d'autres étés, la beauté. Mon tout c'est la volée, j'ai ressuscité, non pas pour les voir mais pour les regarder.

Mon tout : c'est l'amitié