Pour l'asperité qui cherche la lumière
Tu sais c'est la loi des alters
Pour les secondes ou les millénaires
D'une vie pensée poussièrePour tes âmes qui resteront là
Sur la vieille table de bois
Couverte d'écarlate
Car ta peau est trop étroitePour tenir la mélancolie
Sans avoir peur d'en mourir
Car dans tes yeux y'a l'infini
D'hôte en hôte, il y a ton sourirePour l'amour qu'on a osé offrir
À ceux qui ont le dieu de souffrir
Pour celui qui subit les diagnostiques
Viens avec moi, vers l'AmériqueIl n'y a de dieu crois moi
Que les cieux entre moi et toi
Toi sur la terre et moi dans l'enfer
De te voir découpée, inerte misèreAllez, viens avec moi
J'ai l'amour à t'offrir
Et ton cœur en croix
Non ne me croit pasPour ces gens à qui on offre des choses
Mais qui ne valent et ne veulent qu'autre chose
Pour celle pour qui j'ai chanté
Celle qui ne sait que changerPour la valse promise et la soie
Pour les portes des Marquises et d'opéras
Pour l'amour fou au bout des doigts
Pour l'amour, sûr, qui fait la loiQuelque soit celle à qui je parle
Je serai avec toi dans l'insomnie
Tu prendras, sûr, les étoiles
Petit prince, le doux infiniEt ton espoir trop fatigué
A soufflé sur le monde
Et tes âmes déglinguées
Vont par delà les ondesJe t'aime de toute mon âme
Et même de celles des autres
Même quand le sol est rougeâtre
Le sang du cœur ne meurt pasNe souffre plus, mon âme double
Et viens danser avec moi
Viens voler dans ma ville
Viens décréter ta loiJe le dis souvent de toutes façons
A en finir dans le caniveau
Les putains ferment les horizons
Les filles de joie en ouvrent de nouveauxCeux-là sans amour ne peuvent comprendre
Ceux qui se promettent les pour toujours
L'éphémère de mes jours va dans les cendres
Des fleurs qui se perdent dans les faubourgsEt moi je joue l'américain
Puisque je n'ai que mes mains
Depuis que t'es partie
Inventer d'autres paysCelui des éternels,
De la prune aux prunelles
Des tourtes aux tourtereaux
Qui cherchent en vain les tourterellesEt moi je suis perdu
Errant dans l'inconnu
Ô l'amour splendide que j'ai rêvé
Mais je suis pas Rimbaud tu saisDit moi tout les noms des alters
Dit moi, que je finisse à terre
Ne cherche plus la lumière
L'ombre est tendre, a quoi ça sertBien sûr, je me perdrai dans les draps
De tant d'autres que toi
Mais je reviendrai toujours entre tes bras
Sans regret, puisque tu y croisMon amour laisse moi te dire
Je te suis amoureux
Mon amour laisse moi te dire
Je ne suis pas religieuxMon amour laisse moi t'emmener
Laisse-moi dans les brumes misères
Laisse-moi faire le tour de la Terre
Amour laisse-moi faireMoi aussi, je me suis
Gravé l'amour au poignet
Et toi si tu me suis
Tu iras pour l'éternité.
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Le carnet noir
PoesiaQuelques poèmes inédits pour annoncer l'album "le carnet noir" qui sortira mi 2024