Une cousine folle d'amour

Chapitre 5

Jackson était chez Stiles avec sa cousine. Cette dernière lui avait dit qu'il fallait qu'ils passent du temps ensemble avant de rejoindre les autres sinon leur amitié restera bancale.

- Merci Joan pour cette photo.

- Je t'en prie Stiles. Pour être honnête, c'est mon cousin qui m'a dit qu'elle te ferait plaisir.

Joan avait donné à Stiles la photo où ils étaient tous les deux avec leurs mamans. Il se figea quand Stiles le prit dans ses bras avant de lui rendre l'étreinte.

- Merci d'y avoir pensé Jaja.

- Je t'en prie Micmic.

Ils se lâchèrent en souriant.

- Stiles ... tu es en ... Bonjour.

- Papa ? Que fais-tu là ? Tu as été blessé ? Tu ...

- Fils, respire. Je vais bien. Je suis juste venu chercher des rechanges, Palmer ne peut pas faire la garde de nuit.

- Et pourquoi ça ?

Il vit le shérif sourire.

- Karin va accoucher. L'hôpital a appelé, elle avait perdu les eaux.

- Mais elle ne devait accoucher que dans deux semaines non ?

- Oui, mais le bébé a hâte d'arriver.

- Heureusement que le cadeau est acheté.

- Oui, grâce à mon fils.

Le shérif se tourna vers lui.

- Jackson, heureux de te revoir dans cette maison.

- Merci et désolé pour mon ancien comportement.

- C'est oublié.

L'homme de loi regarda sa cousine.

- Mademoiselle.

- Je suis triste que vous ne me reconnaissiez pas, mais si je fais ça ?

Sa cousine se mit au garde à vous.

- Officier Joan au rapport.

- La petite Joan ?

Le shérif le regarda.

- C'est ta cousine ?

- Oui shérif.

Ce dernier prit Joan dans ses bras.

- Tu as tellement grandi. J'aurais dû me douter que quelqu'un était derrière le rapprochement de ton cousin et de mon fils.

L'homme de loi lâcha sa cousine puis regarda son fils.

- Donc ce soir tu sors avec Joan ?

- Oui.

- J'aurais dû comprendre quand tu m'as parlé de sa cousine, mais ...

- Tu es occupé en ce moment papa, ne t'inquiète pas.

- Ne vous inquiétez pas Sherif, je ferais attention à lui comme je le ferais pour Jackson.

- J'ai confiance en toi Joan. Sinon, que deviens-tu depuis le temps ?

Il vit Stiles venir à ses côtés le temps que sa cousine parle au shérif.

- Jaja, je me demandais, comment tu t'habilles ce soir ? Joan va nous amener dans un club branché, mais ...

- Ne t'inquiète pas, après la crique, tu viendras te changer chez moi, j'ai des vêtements qui t'iront.

- Merci.

*****

Stiles appréciait renouer son amitié avec Jackson, il lui avait manqué, Joan avait eu raison de les pousser à se parler le temps qu'elle achetait des snacks.

- Tu devrais lui dire Jaja, Joan t'aime, elle ne te rejettera pas en apprenant que tu hurles maintenant à la pleine lune.

Le châtain sourit.

- Tu as une façon de parler de la lycanthropie.

Le sourire de Jackson disparut. Il lui prit ses mains dans les siennes.

- Jaja ...

- Joan est très importante pour moi, si je la perds ...

- Je sais ce que tu ressens, je l'ai vécu avant de parler à mon père, la seule différence entre Joan et mon père, c'est que ta cousine est ouverte d'esprit, mon père m'a cru en étant enlevé par la darach. Si tu as peur de lui en parler seul à seul, je peux être présent, je peux t'aider à lui dire.

- Tu ferais ça même si ces dernières années ...

- C'est oublié Jackson. Tu n'es plus ce con de Witthemore, mais Jaja pour moi.

Ce dernier le prit dans ses bras.

- Merci Micmic.

¤¤¤

Ils étaient à la crique depuis une heure à peu près. Joan s'était rapprochée d'Allison et d'Erica, cette dernière essayait d'en apprendre plus sur Jackson et lui petits, alors Jaja empêchait sa cousine de répondre, Isaac essayait de faire barrage, ce qui était amusant à voir.

Lui, il s'amusait avec eux, mais il avait remarqué que Scott restait en retrait, alors il était sorti le voir.

- Ben alors Scotty, pourquoi tu es sorti aussi vite ?

- Tu n'as pas besoin de moi pour t'amuser.

Il n'était pas un loup, mais il était certain d'avoir entendu de la jalousie dans la voix du brun. Il était autant amusé qu'irrité.

- C'est vrai, je n'ai pas besoin de toi pour m'amuser.

Il s'assit à ses côtés.

- Mais je préfère quand tu es là.

Le brun le regarda.

- C'est vrai ?

- Bien sûr que oui. Mais Scott, tu te rends compte que ce que tu viens de vivre, je le vis depuis la rentrée ?

- Quoi ?

- Tu m'as laissé Scott pour Allison au départ, puis pour Isaac, un autre loup qui vit la même chose que toi.

- Je suis désolé Stiles.

- Mon amitié retrouvée avec Jackson ne veut pas dire que je ne suis plus ami avec toi, je peux avoir deux amis, comme toi.

- Je sais, mais je me suis senti si ...

- Blessé ? Trahi ?

- Oui. Je suis désolé Stiles si tu as vécu la même chose, je te promets que je ne te ferais plus ressentir ces sentiments, lui dit Scott en prenant sa main droite dans sa main gauche.

- Promis ?

- Promis.