。⁠:゚Chapitre 5 ゚⁠:⁠。

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  " — Shoya-sama, onee-sama et shujin-sama sont arrivés. " Prévient la petite brune en toquant à la porte.

  " — Fais les entrer ! " Répond une voix de femme depuis la pièce d'à côté.

Aussitôt dit, aussitôt fait, elle ouvre la porte et nous fait rentrer. La salle est joliement décorée de paravants en papier washi dans le fond, représentant un beau paysage ainsi que d'estampes ukiyo-e (*) encardrée et déposée sur le mobilier laqué qui lui est dédié : un bureau et trois chaises élégantes, sûrement pour elle et d'éventuels visiteurs. Au sol, repose plusieurs tatamis et quelques vases en céramique. Je vois aussi des lanternes en papier qui doivent servir à éclairé subtilement la pièce à la nuit tombée. Sur l'un des quatres murs, il y a un nom encadré et un biwa apuiyé juste en dessous, peut-être qu'elle aime l'art ?

Elle porte ses yeux roses sur nous, les détachant des documents qu'elle inspectait minutieusement. D'un geste ample, elle me demande de lui prouver notre identité avec un morceau de bois sur lequel il y a écrit nos noms et celui des femmes qui nous ont costumé " 宮本 るり (Miyamoto Ruri), 時透 無一郎 ( Tokito Muichiro ), 節子 吉田 ( Setsuko Yoshida ), 美優 林 ( Miyu Hayashi ). "

  " — Miyamoto Ruri et Tokito Muichiro... Bien, je vous souhaite la bienvenue dans mon ageya. On m'a mise au parfum de votre mission, j'ai justement certains clients et courtisanes portés disparus. Depuis, nous renforçons la sécurité mais ça ne règle pas le problème à la source. " Nous confie la directrice.

La rousse se leva pour venir nous voir, montrant toute la richesse de son kimono bordeau orné de motif en fils d'or. Son obi, bien que moins voyant que le mien reste néanmoins attirant par les broderies en fils précieux ou les obidome (*) de qualité supérieur à ce que des personnes normales peuvent se permettre. Même ses tabi (*) ont l'air cher.

  " — Ton compagnon et toi êtes plutôt mignons... J'aurais bien aimé vous engagé réellement. M'enfin, on ne peut pas tout avoir dans ce monde ! Sumire, emmène les dans la chambre que nous leur avons préparé. "

  " — Oui ! Onee-sama, Shujin-sama, je vais vous guider. " Réponds immédiatemment la dite Sumire.

La pauvre, ça se voit qu'elle est stressée. On dirait moi à l'époque.

  " — On se reverra sûrement ce soir, Sumire et les autres demoiselles de la maison vous expliqueront ce que vous avez à faire. "

Tokito-dono est le premier à suivre la brune, suivi de près par moi. Il semble prudent, une main sur son katana alors que ses yeux experts scrutent les moindres détails de cet ageya, mettant mal à l'aise la jeune fille qui nous guide.
à son kimono je devine qu'elle n'est pas une servante mais une kamuro, une aprrentie oiran - les couleurs et le fait que son kimono s'arrête juste au dessus de ses chevilles nous l'indique -. Je décide donc d'entammer la conversation.

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