Surprends-moi, bébé ❤️

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      Yang Jeongin portait ces sales bretelles depuis maintenant deux ans et les détestait de toutes ses tripes. Mais plus rien n’avait d’importance désormais. Il cligna lentement des yeux, poussa un soupir amoureux, et tout brûlait à l'intérieur. Chan parlait, Chan bougeait, Chan montrait, Chan souriait ... Il y avait tellement de Chan. Tant de belles choses. Jongin perdait déjà la notion du temps. Il méprisait les cours monotones et il pouvait écouter la voix de Chan, penché en avant et souriant jusqu’aux oreilles. Les joues brûlaient et le cœur brûlait et faisait mal dans l'espoir de recevoir un regard en retour.

      Comme il aimait Chan. Comme Chan est parfait.
      Jeongin était fou de lui. Il pouvait avoir la tête dans les nuages autant qu'il le voulait, mais dès qu'il remarqua la silhouette de Seungmin qui approchait, ses rêves dessinés se brisèrent immédiatement en morceaux. Seungmin s'assit à côté de Jeongin au milieu de la classe, obligeant Chan à interrompre sa présentation pendant un moment. - Eh bien, princesse, fantasmons en silence ? — sourit l'aîné, décidant de jouer sur les cordes de ses nerfs. La troisième année passa, et Seungmin ne laissa pas passer une seule occasion de parler, de taquiner Jongin. Quoi qu’il arrive, il était toujours là. Toujours. - N'intervenez pas. "Chan donne une conférence", grommela le plus jeune et se déplaça vers un autre siège, et Seungmin ne pensa même pas à prendre du retard, se laissant tomber à nouveau à côté de lui. Tout au long de la leçon, Seungmin a observé Chan, si attentivement que Chan lui-même a involontairement regardé dans leur direction, et Seungmin ne pouvait toujours pas comprendre. "Qu'est-ce qui ne va pas chez lui ?.." se demanda Seungmin pour la centième fois et se tourna à nouveau vers Jeongin. Mais il aimait. Les yeux du plus jeune brillaient littéralement et Seungmin admettait à contrecœur que les sentiments de Jeongin ne lui appartenaient pas. "Hé, ne le regarde pas si longtemps," Seungmin prit le stylo de Jeongin, qu'il faillit manger à cause de ses nerfs. - Et arrête de trembler. - À quoi tu tiens? N'intervenez pas ! — le plus jeune jura encore, mais ne regarda pas Seungmin. - Oh, qu'est-ce qu'il y a ici ? - et Seungmin n'est pas en reste, il avait besoin de beaucoup d'attention pour lui-même. Il a légèrement giflé Jeongin dans le dos. -Tu es complètement fou ? — Jeongin était prêt à frapper l'aîné, et ne se souciait pas du fait qu'il soit son « hyung ». Et Seungmin a souri comme un imbécile, parce qu’il a réussi à capter l’attention de Jeongin. - Oui, je pensais qu'un bug rampait. «Ne plaisante pas avec moi et arrête de me regarder», grommela doucement Jeongin. - "Regarder"? N'est-ce pas ce que tu fais, imaginer des scènes obscènesimpliquant Chan ? — Seungmin renifla, mécontent et en quelque sorte offensé, et Jeongin rougit et pinça l'aîné. - Arrête de m'imiter ! "Et tes joues brûlent, mon garçon," soupira tristement Seungmin. - Oh, qu'est-ce qu'il y a ici ? N'est-ce pas une araignée ? - Où? Araignée?! — Jeongin avait une peur mortelle des araignées. Il se leva d'un bond et commença à regarder autour de lui. - Emportez-le ! — Tout d'abord, le mot magique « hyung ». - Êtes-vous sérieux? — Jeongin était prêt à sombrer dans l'hystérie. - En effet, l'araignée court.. - Hyung-hyung, s'il te plaît, hyung ! Enlevez l'araignée !.. - Seungmin était fou. Il aimait quand Jeongin l'appelait hyung, même si c'était un peu méchant. Il avait une voix douce. Ce fait a tout changé. "Le désir de ma princesse passe en premier", rit Seungmin et gifla le cul de Jeongin. « Il n’y a pas d’araignée, détends-toi, je plaisantais », et il sentit que la mort l’attendait. 3... Seungmin a exactement trois secondes s'il apprécie sa vie. Il se lança un regard féroce, ce qui fit tout remuer à l'intérieur, et d'un seul coup il sauta de son siège. 2... Seungmin s'en fichait. Il interrompit encore une fois la présentation du pauvre Chan. 1... Seungmin a couru directement vers la sortie. Il claqua bruyamment la porte derrière lui.
       Seungmin est vivant.
      Il a pu retrouver le goût de la mort.

***

      L'âme et les pensées de Félix plongèrent dans son désespoir, dès qu'il se souvint de la bataille à venir. Sans aucun doute, il n’avait aucune chance contre Dan – fort et colérique, agressivement avide de gloire. Félix a regardé les combats avec sa participation, ce qui a provoqué la chair de poule par vagues. Lors de son dernier combat, il a fracturé les côtes de son adversaire en tombant brutalement sur le ventre, malgré son poids important. Et personne n’a rien dit ni objecté ; Tout le monde a crié à l'unisson et a tapé dans ses mains, disant à quel point il était un gars formidable. Félix se sentait mal à l'aise. Non, Lee Felix n'est pas un lâche. Il n'abandonnera pas sans se battre. Mais soyons réalistes et comparons ces deux-là. Tout d'abord, Félix n'est jamais entré dans l'arène, sans tenir compte de l'incident avec Minho, et n'allait pas souvent au gymnase. Il faisait juste des pompes tous les jours, ce qui aidait ses abdominaux à ramper, mais il ne gonflait aucun muscle, ne consommait pas d'énormes quantités de protéines et ne suivait pas de régime spécial. Il vaudrait la peine. Félix soupira profondément. Et deuxièmement, Dan a remporté beaucoup de victoires, a envoyé les gars directement à l'hôpital et était terriblement populaire à l'université. Oui, tous ceux qui ont remporté des victoires sont devenus des « élites ». Sans aucune exception. Même si vous êtes caché, silencieux, maigre, vous deviendrez quand même une élite. C'est pourquoi tout le monde s'est précipité sur le ring. D’où venaient ces principes, d’où venaient les règles, personne ne le savait ni n’était intéressé. À quoi ça sert? Ce qui est là ne peut être évité. "Félix, je te le dis pour la troisième fois, apporte cette salade à la table douze", dit le chef cuisinier avec irritation. Elle ne voulait toujours pas se taire et a appuyé agressivement sur la sonnette pour appeler. "Ah... oui, bien sûr, désolé," Félix se pencha légèrement et ramassa la salade, puis calma les battements tonitruants de son cœur et chassa toutes ses pensées. Vous devez vous ressaisir. Félix est au travail. Il ne faut pas se tromper lorsque le salaire n'est pas le minimum et que les clients sont exigeants. Félix portait une chemise blanche dont les boutons du haut étaient défaits et un pantalon goudronné. Les serveurs devaient mettre l'accent sur leur apparence afin d'obtenir plus de pourboires. Et Félix ne faisait pas exception. Il s'est bien coiffé avec du gel et était si magnifique qu'il s'est fait un clin d'œil dans le miroir. - Félix ! Douzième tableau ! - elle a encore maudit. "Je suis déjà en route", répondit-il calmement et partit. "La douzième table... la douzième table", il n'était pas confus. Il posa immédiatement son regard sur la table avec une nappe blanche et s'approcha d'elle. Il y avait des gens sympas assis à table. Clairement pas du monde des pauvres. La jeune fille portait une robe rouge moulante avec un décolleté décolleté et de nombreux bijoux étincelants. Félix le regardait presque : il avait rarement rencontré d'aussi belles filles dans sa vie. Elle créait une agréable sensation de beauté, mais contrairement à elle, le jeune homme avait l'air arrogant. D'une beauté impeccable, à tel point que Félix en haleta presque. "D'où viennent de si belles personnes?" - pensa-t-il en préparant la salade.