Chapitre 5: Laissez-moi partir

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Je suis assise sur le lit avec ces règles à la noix entre les doigts. Tout ce qu'il disait était ironique et absurde. Des mots que je ne pourrai jamais respecter.

Règle N° 1:

Tu ne sors pas dans cette chambre, tu ne mets pas pied au balcon de cette chambre. Tous tes besoins ou envie au diable.

Règle N° 2:

Tu feras tout ce que je te demande, tu seras ma soumise et mon décompresseur. Tu veux te faire mouiller je suis là sale pute. Tout de toi est à moi.

Règle N° 3:

Tu ne me mentiras jamais. Je suis ton maître et je hais les traîtres. Tu oses me voler c'est ta tombe que tu as creusé.

Règle N° 4:

Tu parles avec qui je décide, tu regardes qui je décide. Si tu dois languir sur quelqu'un, c'est moi.

Règle N°5:

La douleur des Fitzgerald fait mon bonheur. Plus tu ne respecteras pas. Plus je te ferai goûter l'enfer. Alors la dernière règle est simple. Tu ne vas jamais cesser d'aimer la façon dont je te détruis. Tu vas aimer chaque douleur que je vais t'infliger, chaque coups sera une libération. Chaque larme sera une arme.

Je lis ces règles avec un sourire pas possible aux lèvres. Peut-être en les lisant, c'est le seul moment où je pouvais rire, mais après ce rire se transforme à une peur inexplicable. Cette peur de savoir que ces mots devraient être appliqués. Il se prend pour mon Dieu. Il se prend pour ma source de vie. S'il croit que je vais respecter ces règles à la con... Je n'ai pas été éduquée et étudiée pour être là soumise de quelqu'un. Je n'ai pas fait toutes ces longues études pour devenir la propriété de quelqu'un. Avec rage et frustration je déchire ces règles insensées et tourne en rond ne sachant pas quoi faire. Il me fallait sortir de ce trou mais comment ??

Dans le dédale de mes pensées, j'ai décidé de chercher un moyen de m'échapper pour que moi et ma sœur soyons libérés et essayons de trouver un moyen pour renouveler notre vie. Toujours en train de me relater un rêve que j'aimerais qu'elle soit une réalité, j'entendis quelqu'un frapper à la porte ce qui me fit sursauter. J'avale ma salive et décide d'aller ouvrir. J'ouvre la porte d'une main tremblante mais je ne vois personne, je suis un peu tenté de sortir mais je préfère incliné légèrement ma tête pour voir si personne n'est dans les parages et le couloir désert me confirme de la négativité d'une présence humaine. J'étais sur le point de repartir dans ma cage avant de voir un plateau à même le sol. Je porte le plateau méfiante et la ramène dans la chambre. Il y avait des omelettes avec du pain et de l'eau dans une petite bouteille. Bon je devais prendre des précautions sur ce repas. Je le laisse traîner sur un petit tabouret dans la chambre, méditant si je dois le consommer ou pas.

Le temps passe et je suis juste là. Ce qui est sûr, demain soir je vais m'échapper et au diable ces règles. Je dois d'abord me réveiller au milieu de la nuit pour mieux détailler l'architecture et le plan de la maison, ainsi demain je pourrai m'échapper aisément.

La nuit tombée, vu la substitution du soleil et des nuages bleus à celui d'une lune en pleine croissance gibbeuse et des nuages plutôt gris avant d'atteindre sa noirceur; Mon ventre commence à gargouiller, et je ne veux toujours pas prendre ce fameux repas. Après que ça mélodie ne faisait que se dramatiser et mes intestins se tordre, je me résigne et mange. Après avoir fini, je regarde vers les volets tout en fixant le ciel s'assombrir davantage. Je me mets à me relater ma vie, comment elle était avant qu'elle n'arrive la.

Je me rappelle de l'Amérique, où j'ai fait mes études depuis 7 ans . Je suis arrivé en Amérique quand je venais d'avoir mon baccalauréat et une bourse d'étude. Je ne me suis pas toujours fait des amis, bon des camarades si mes amis proches pas vraiment. Except une... Élise. Je m'attendais assez bien avec elle. Je vais même dire que nous étions devenus des amis avant que son père ne meurt et qu'elle arrête son parcours scolaire faute de moyens. L'Amérique est un pays de liberté, il y a tout pour que tu y restes mais quoi est plus important que la famille ?

Sous ton emprise Where stories live. Discover now