Derrière le Voile: L'histoire de Zeynab (EN PAUSE)

Chapitre 8

Point de vue: Zeynab

Je me redresse subitement en massant mon front avec les yeux fermés.

Moi: Non mais t'as quoi ?

A peine ai-je tourné vers lui que je vois une voiture noires teintés à côté de nous. En tournant la tête, j'aperçois plusieurs voitures, même devant nous, qui bloquent notre passage.

Moi: Mais qu'est-ce qui se passe ?

Issac ne répond pas, il fronce les sourcils et serre le volant, les yeux fixés droit devant lui. J'ai un mauvais pressentiment.

Qui sont ces personnes ?

Que veulent-ils ?

Je pose ma main sur son bras

Moi: l... Iss... Issac ? ( tremblante)

Il ne répond pas immédiatement. Après un moment, il tourne la tête vers moi. Son regard froid et déterminé, comme s'il pouvait lire en moi.

Moi: Tout va bien ?

Je sais que ma question est étrange, mais je ne veux pas qu'il sente mon angoisse.

Issac: Je ne sais pas. Je sais juste que je te protègerai jusqu'à mon dernier souffle.

Mon cœur bat très fort. Issac ne me dit ça que rarement, seulement si je suis en danger. J'ai tellement peur, et s'il lui arrive quelque chose, Je ne me pardonnerai jamais.

De la façon dont il parle, il semble que ces gens sont là pour moi. Mais qu'ai-je fait ? La main de Issac me fait sortir de mes pensées. Il baisse ma tête, je ne comprends rien et tout d'un coup, j'entends le bruit de la vitre se brisant en mille morceaux et tombant sur nous.

Issac : Ne relève pas ta tête.

Sa voix est tremblante. Je sens Issac se retirer de moi en même temps, je relève ma tête pour voir qu'une personne le saisit par le bras.

J'écarquille les yeux, Issac lui donne un coup au visage, le repoussant, mais deux autres hommes viennent l'attraper et le font sortir de la voiture.

Je ne sens plus mes jambes, je tremble, mes mains sont paralysée. J'ouvre ma bouche mais aucun mot sort. Il se débat mais il n'y arrive pas.

Cette scene me fait mal et déchire mon cœur. Je décide de fermer mes yeux pour un instant évitant de faire une crise d'angoisse.

Je sens quelqu'un attraper mon bras. J'ouvre directement mes yeux. Je n'ai même pas remarqué à quel moment il s'est rapproché de moi. Il serre sur mon bras, me faisant gémir. La personne porte un masque. Il m'attire violemment jusqu'à ce que je sorte de la voiture, mais la voix d'Issac résonne:

Issac: Ne la touche pas, sale type ! Lâche-la vite !

J'essaye de me débattre mais il est plus fort que moi.

Je décide de ne pas me débattre. Plus je me débattrai , plus il me toucherait partout pour me maîtriser et je déteste cela. Alors je le laisse faire.

Il me met à genoux devant Issac, déjà maîtriser par deux hommes musclés. Ils l'ont attaché ces mains également. Ça fait si mal de le voir ainsi.

Mon protecteur, il a toujours été là à mes côtés quand il n'y avait personne. Il m'aime comme je suis, il m'a protégé de toutes personnes qui voulaient me faire du mal. Je chercher son regard mais il baisse sa tête, je sais, qu'il se culpabilise de cette situation et je ne lui en veut pas pour ça.

Moi: Ne t'inquiète pas, s'il te plaît. Je ne t'en veux pas, sache-le.

Toujours tête baissée

— Ah donc c'est toi ?