Le jardin de tuileries (Arthur)

27 6 4
                                    


  Je baillai. J'allumai la lumière, plissant les yeux pour mieux y voir. Je me redressai sur mon lit, et soudain, tout ce qui c'était passé la veille me revenait à l'esprit. Nalia. 

  Au diner, elle n'avait presque rien dit, savourant son repas. Elle était à la fois vive quelques temps, et timide et réservée d'autres fois. C'était vraiment une fille étrange. Sa voix pouvait passer de la fait à la tristesse en un clin d'oeil, et reformer un sourire quelques temps après. 

  Je jetai un coup d'oeil à mon réveil, qui indiquait 9h33. Je me levai d'un coup, et m'habilla. J'avais promis à Nalia de lui faire découvrir Paris, et je ne contais pas la décevoir. Je fit mon lit, et sortit de ma chambre encore à moitié endormis. J'aperçut que Nalia m'attendait déjà, assise sur le canapé. Elle caressait Flocon, notre chat. Elle paraissait complètement obsédée par ce compagnon. Il faut dire qu'il sortait à peine de sa période de chaton, et qu'il gardait son esprit vif et attentionné. 

  Je m'assit à table et versa des céréales dans mon bol, puis j'ajoutais mon lait. Je ne quittais presque pas Nalia des yeux. Elle portait un jean ayant appartenu à ma soeur, désormais trop petit pour elle. Un pull jaune un peu trop grand pour elle tombait sur ses épaules, et ses cheveux bruns étaient réunis en une couette assez lâche. Ses yeux vifs s'amusaient avec les cabrioles de Flocon. 

  Lorsque j'eu fini, je me dirigeai vers la salle de bain. 

***

  Nous sortîmes de l'appartement aux environs de 10h 15. Nous marchions lentement, et nous avions la surprise de remarquer que la neige avait tenu lors de la nuit. Nalia avait souri en apercevant la rue enneigée. 

  Nous descendîmes les escaliers afin d'accéder au métro, et je lui pris un ticket. Puis, je lui montra comment faut pour passer les portillons d'accès. Elle fut tout d'abois troublée par le fonctionnement, puis, elle passa sans problème. Nos atteignîmes le quai, et elle me demanda:

-Où va-t-on? 

-Aux pyramides du Louvre. Puis, je te ferais visiter un parc sympa. 

Nalia acquiesça, et demanda:

-C'est comment, le métro?

-Comme un train souterrain. Tiens, il arrive.   

  Elle tourna la tête, et se boucha les oreilles, lorsque le métro arriva. Lorsque les portes s'ouvrirent, je lui pris la main afin de ne pas la perdre, et nous nous engageâmes dans le métro. Je lui chuchota:

-Viens, on va au fond. 

Je l'accompagna à l'arrière du métro, tout en essayant de ne pas bousculer tout le monde. Nous nous trouvâmes des places à l'arrière, et nous assîmes. Nalia me questionna:

-C'est loin?

-Pas tellement. On y sera dans une dizaine de minutes. 

  Lorsque le métro démarra, elle se cramponna à ma main, la mine inquiète. Elle observa le quai s'éloigner par la vitre. Je lui serrai la main, et attendit que le temps passe. 

  Je la savais dans ses pensées. Je commençais à la connaitre, avec ses yeux perdus dans le vide. En cette journée de samedi, je n'avais pas de lycée, et j'avouais que cela tombait plutôt bien. Ma mère ne m'avait pas encore informé pour ses recherches, mais elle devait sûrement passer au commissariat de police, bien que cette sidéenne m'enchantait guère. Mon père était à Lyon, pour le travail. Il rentrait dans une semaine. 

    Lorsque le métro s'approchait du quai, je soufflai à Nalia:

-Viens, on y va. 

Nous descendîmes quelques instant après du métro, et remontages les marches. La lumière du jour nous éblouissait, et nous marchâmes dans la place. 

-Où-est ce?'enquit Nalia. 

  Je lui désignai l'entrée, et nous nous engouffrais dedans. Plus tard, nous arrivâmes dans la place entourée par le Louvre, où siégeait la grande pyramide, et la plus petite, à ces côtes. Nalia en avait le souffle coupé, et un sourire se décida sur mon visage. Nous fîmes le tour de cette pyramide, t lorsqu'elle retrouva la paroles, elle me souffla:

-C'est...c'est magnifique. 

J'acquiesçai en silence. Elle continua:

-La neige rajoute du charme, je trouve...

-C'est vrai. 

Après quelques instants, je me décidai à lui proposer:

-Ça te dirais d'aller au parc en face? Il doit être joli, sous la neige. 

Elle sourit et affirma:

-Allons-y. 

  Je la guidai devant l'entrée, tout en la regardant d'un oeil discret. Des petits flocons de neige fondaient dans ses cheveux, et ses yeux pétillaient de bonheur, ce qui la rendait, je devais l'avouer, assez belle. Elle redécouvrait le monde à sa façon.  Nous marchions dans la neige, en silence. 

  Nous nous essayions sur un banc, lorsqu'elle me dit:

-Tu sais, j'en trouve qu'en c'est beau, Paris.

-Oui, il faut avoir où aller...

Elle dégagea le peu de neige qui s'étaient posées sûre ses cheveux, et continua:

-C'est rient étrange. Parfois, tout m'en semble familier, et dans d'autres cas, c'est comme si cela venait d'un autre monde.

- Tu t'y fera, tentáis-Je de dire. 

Elle refit un je'n oubliai tout ce qu'en je voulais lui dire. 

-Arthur...il y a un mec un peu bizarre qui nous observe...

Je j'étais un coup d'oeil discret à l'an direction qu'elle regardait, et aperçut en effet un monsieur d'une quarantaine d'années, une vingtaine de mètre entrevue nous, nous observer. J'haussai les épaules, et tentai de la rassurer:

-Ce n'est rien, vraiment. Il est juste curieux. 

Elle n'en était visiblement pas convaincue, et commençait à angoisser.

-Arthur, il m'inquiete vraiment... 

-Bon bah on y va...

  Nous nous levions, et continuions notre balade, le pas avancé. Je ne remarqua que lorsque nous nous étions bien éloignés , que nous nous tenions la main. Nalia, s'en étant aperçut également, dégagea gentiment sa main. Nous marchions donc  ainsi jusqu'à arriver au bout du parc, puis, descendions dans les rues de  Paris, continuant notre marche. 

  

  

𝐴𝑢 𝑑𝑒-𝑙𝑎̀ 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant