Au Bord Du Chaos #2 [ BARDELLA X ATTAL ]

Ch1 : Retour inattendu

Le corps sans vie de Gabriel était étendu sur le sol froid, son sang s'échappant de ses blessures, alors que Jordan le tenait désespérément dans ses bras, priant qu'un miracle arrive. Les larmes coulaient sur le visage de Jordan, et il continuait a lui murmurer des mots plein d'amour et de regret. Les sirènes des ambulances résonnaient au loin, mais chaque seconde qui passait semblait être une éternité.

Quand les secouristes enfin arrivèrent, ils se précipitèrent vers Gabriel, lui branchant un tas de capteurs et de dispositifs médicaux sur la poitrine. Leur arrivée fut une lueur d'espoir dans l'obscurité de cette nuit tragique. Jordan, toujours à genoux à côté de Gabriel, le regard fixé sur le visage livide de son amour, était submergé par l'angoisse et le désespoir.

- Pas de pouls ! annonça un des secouristes, son ton grave résonnait comme une sentence, ses mains déjà positionnées pour commencer le massage cardiaque.

Les minutes semblaient des heures alors qu'ils compressaient frénétiquement la poitrine de Gabriel. Jordan, les larmes qui roulaient sur ses joues, observait chaque mouvement, chaque tentative désespérée pour ramener Gabriel à la vie. Les secouristes se relayaient, essayant de maintenir un rythme constant, mais rien ne semblait fonctionner.

- Charge à 200 ! ordonna l'un d'eux, préparant le défibrillateur.

Le choc électrique fit légèrement tressaillir le corps inerte de Gabriel, mais aucun signe de vie ne se manifesta.

- On recommence, on lâche rien ! Charge à 300 !

Encore un choc, suivi d'une nouvelle absence de réponse. Jordan se sentait impuissant, les mains tremblantes, le cœur battant à tout rompre. La scène était insoutenable, chaque seconde sans réaction de Gabriel lui arrachait un peu plus l'âme.

- Il faut le transporter, on continue en route !

Les secouristes déplacèrent Gabriel sur une civière, continuant le massage cardiaque alors qu'ils le chargeaient dans l'ambulance. Jordan monta avec eux, refusant de laisse Gabriel seul, ne serait-ce qu'un instant. Le trajet vers l'hôpital fut un tourbillon de sirènes, de lumières clignotantes, et de prières silencieuses. Les mains des secouristes ne quittaient pas la poitrine de Gabriel, compressant, libérant, espérant.

Arrivés à l'hôpital assez rapidement, Gabriel fut immédiatement dirigé vers le bloc opératoire. Les médecins prirent le relais, inondant la salle de leurs voix professionnelles et déterminées.

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Jordan, lui, fut conduit à l'extérieur, incapable de voir la suite mais priant de tout son cœur. Le couloir de l'hôpital semblait s'étirer à l'infini, chaque seconde alourdissant davantage ses épaules déjà écrasées par le poids de l'angoisse. Il s'effondra sur une chaise, les mains tremblantes et le cœur battant à tout rompre, victime à une tourmente d'émotions contradictoires.

La peur, cette peur viscérale de perdre Gabriel à jamais, le terrifiait, il pouvait sentir la peur dans chacune des parties de son corps. Il se sentait désespérément si impuissant, chaque minute passée loin de Gabriel étant une torture. Les images de Gabriel étendu sans vie sur le sol lui revenaient en mémoire, l'angoisse montant en lui comme une vague étant prête a l'engloutir.

Mais malgré cette peur paralysante, une lueur d'espoir persistait. Jordan refusait d'abandonner, de croire que Gabriel ne se relèverait pas de cette épreuve. Il se raccrochait aux souvenirs de leur amour, aux moments partagés, à cette grande force qui les avait toujours unis. Il savait que Gabriel était un combattant, et il priait de toutes ses forces pour que cette fois encore, il surmonte l'insurmontable.

Les minutes s'écoulaient lentement, chaque seconde semblant durer une éternité. Jordan passa ses mains dans ses cheveux, les tirant légèrement dans un geste de frustration et de désespoir, il se mordit les lèvres pour tenter de lutter contre ce stress insupportable. Il ferma les yeux, essayant de se concentrer sur les bons moments, sur le sourire de Gabriel, sur sa voix apaisante, tentant de chasser les sombres pensées qui menaçaient de l'engloutir dans cet hôpital.