Au Bord Du Chaos #2 [ BARDELLA X ATTAL ]

Ch7 : Aggression

TW : 🟣!!

Gabriel se retourna brusquement, sentant une poigne ferme attraper son bras. La panique s'empara de lui, son cœur battant à tout rompre. Une voix qu'il espérait ne jamais entendre à nouveau brisa le silence de la nuit.

- Bonsoir, Gabriel, murmura Stéphane, son ton glacé et menaçant.

Gabriel sentit une terreur glaciale l'envahir. Il tenta de se dégager, mais Stéphane resserra sa prise, le tirant violemment vers lui. Le visage de Stéphane se dessina dans l'obscurité, un sourire cruel étirant ses lèvres.

- Que fais-tu dehors si tard, seul ? demanda Stéphane, sa voix emplie d'une fausse douceur qui fit frissonner Gabriel.

- Laisse-moi tranquille, Stéphane. Tu n'as pas le droit, murmura Gabriel, sa voix tremblante d'effroi.

Stéphane ne répondit pas. Il se contenta de rire, un son froid et sans joie, avant de traîner Gabriel plus profondément dans la ruelle sombre. La peur paralysante de Gabriel se transforma en terreur pure lorsqu'il comprit ce qui allait se passer.

- Non, s'il te plaît, arrête... supplia Gabriel, sentant les larmes couler sur ses joues.

Stéphane l'ignora, le poussant violemment contre un mur. Gabriel sentit la rugosité des briques contre son dos, la douleur se mêlant à la panique. Stéphane se pencha près de lui, son souffle chaud contre l'oreille de Gabriel.

- Tu m'appartiens, Gabriel. Et ce soir, je vais te le rappeler, susurra Stéphane, sa voix dégoulinant de méchanceté.

Gabriel se débattit, essayant désespérément de s'échapper, mais Stéphane était trop fort. Il le plaqua contre le mur, utilisant son poids pour immobiliser Gabriel. Les larmes de Gabriel se mêlèrent à la sueur sur son visage, son souffle devenant saccadé et haletant.

- Non... Non... s'il te plaît, gémit Gabriel, sa voix brisée par la peur et la douleur.

Stéphane ne montra aucune pitié. Il passa ses mains brutales explorant chaque partie de son corps. Gabriel ferma les yeux, essayant de se dissocier de ce qui se passait, mais la douleur et l'humiliation étaient trop grandes.

- C'est ce que tu mérites. Tu pensais pouvoir t'enfuir, vivre heureux ? Tu te trompais, murmura Stéphane sa voix emplie de haine.

Gabriel se sentit submergé par la douleur, chaque fibre de son être criant à l'agonie. Le monde autour de lui se réduisit à la cruauté de Stéphane, chaque instant s'éternisant dans une souffrance insupportable. Ses pensées étaient un tourbillon de peur et de désespoir, chaque tentative de s'échapper étant rapidement réprimée par la force brute de Stéphane.

- Tu ne seras jamais rien sans moi, Gabriel. Regarde-toi, si faible, si impuissant, continua Stéphane, son ton cruel et moqueur.

Gabriel sentit une vague de honte et de dégoût le submerger. Il se sentait sale, indigne, incapable de se défendre. Chaque mot de Stéphane résonnait en lui, amplifiant son sentiment d'impuissance. Il se sentait brisé, réduit à néant.

- Tu pensais pouvoir échapper à ton passé ? Tu pensais que tu pouvais tourner la page ? Tu es pathétique, Gabriel, murmura Stéphane.

Gabriel se sentait piégé, incapable de se libérer de l'emprise de Stéphane. Chaque mouvement, chaque tentative de se dégager était inutile. La douleur était omniprésente, l'humiliation insupportable. Gabriel se sentait comme une ordure, indigne de toute compassion ou amour. Il se sentait seul, terriblement seul, face à cette horreur.

Stéphane plaqua Gabriel contre le mur avec plus de force, le souffle coupé par l'impact. Il agrippa les cheveux de Gabriel, tirant sa tête en arrière pour le forcer à le regarder dans les yeux.