Au Bord Du Chaos #2 [ BARDELLA X ATTAL ]

Ch17 : Paix

Le quotidien avait repris son cours, mais rien n'était plus tout à fait pareil. Gabriel avait progressivement repris son travail, retrouvant petit à petit une routine normale. Ses collègues avaient été compréhensifs, respectant sa demande de ne pas parler de ce qui s'était passé. Le soutien qu'il avait reçu de ses supérieurs et de ses collègues lui avait permis de se reconstruire doucement, jour après jour.

Un matin, Gabriel se tenait devant le miroir de la salle de bain, ajustant sa cravate. Il se regarda un instant, se demandant si les cicatrices de son passé seraient un jour invisibles. Ses yeux croisèrent ceux de Jordan dans le reflet du miroir. Jordan sourit doucement, ses yeux remplis de fierté et de tendresse.

- Prêt pour cette journée ? demanda Jordan en s'approchant.

Gabriel hocha la tête, un sourire timide sur les lèvres.

- Oui, prêt. Merci d'être là, Jordan. Je ne sais pas si j'aurais pu faire tout ça sans toi.

Jordan posa une main sur l'épaule de Gabriel.

- Tu es fort Gaby. Tu as traversé tellement de choses et tu es toujours debout. Je suis tellement fier de toi.

Gabriel se tourna et prit Jordan dans ses bras.

- C'est grâce à toi que je suis la aujourd'hui.

Leur étreinte était pleine de réconfort et de promesses. Ils savaient que leur relation devait rester discrète, mais cela n'atténuait en rien l'intensité de leurs sentiments l'un pour l'autre.

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Au travail, Gabriel retrouvait ses repères. Chaque jour, il se sentait un peu plus en confiance, un peu plus lui-même. Son bureau, autrefois un lieu de stress et d'angoisse, était redevenu un espace où il pouvait s'épanouir professionnellement.

Pendant ce temps, Jordan continuait de travailler avec une détermination renouvelée. Sa carrière avait pris un tournant important après l'affaire de Stéphane. Son implication et son courage n'avaient pas échappé aux yeux de ses collègues. Un jour, il reçut une convocation inattendue au bureau du président.

En entrant dans le bureau de Macron, Jordan sentit une pointe de nervosité. Le président se leva et lui serra la main avec chaleur.

- Jordan, je tenais à vous féliciter personnellement pour votre courage et votre détermination dans cette affaire. Ce que vous avez fait pour Gabriel et pour la justice est remarquable.

Jordan sentit une vague de soulagement et de fierté l'envahir.

- Merci, Monsieur le Président. Je n'ai fait que ce qui me semblait juste.

Macron sourit et hocha la tête.

- Et c'est exactement ce genre d'attitude que nous devons encourager. Continuez comme ça, Jordan. Vous avez un bel avenir devant vous.

En sortant du bureau du président, Jordan ne put s'empêcher de penser à Gabriel. Tout ce qu'il avait fait, il l'avait fait pour lui, pour eux.

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Le soir, Jordan rentra chez eux, impatient de partager les détails de sa journée avec Gabriel. En entrant, il trouva Gabriel en train de préparer le dîner. L'odeur alléchante de la cuisine emplissait l'appartement, créant une ambiance de chaleur et de confort.

- Devine quoi ? dit Jordan en s'approchant de Gabriel, un sourire éclatant sur le visage.

Gabriel se retourna, les yeux pétillants de curiosité.

- Quoi ?

- Macron m'a félicité en personne aujourd'hui. Il m'a dit que j'avais un bel avenir devant moi.