Chapitre I : Abime désespoir

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Des larmes coulent, le cœur est lourd et la tête est vide c'est donc cela que l'on ressent quand la mort frappe quelqu'un qui nous est cher. La mort frappe souvent sans que l'on s'y attende et un gouffre s'ouvre sans savoir si on se remettra de cette perte petit à petit, ou si on sombrera dans un gouffre infini.

A la lueur des bougies et sous la pluie qui tombait son répit, elle fut enterrée. Sous mon parapluie mon visage est inondé de larmes, le désespoir me détruit à petit feu. Après un long moment de recueillement quitter sa tombe, m'éloigner d'elle est un déchirement. Je regagne ma vielle Peugeot 309. Je me dirige vers la salle où se tiendra la cérémonie de crémation. Durant le trajet je me repasse mes derniers souvenirs chaleureux avec elle. En arrivant je rentre prudemment dans la salle. En me voyant arrivée de nombreuses personnes viennent me présenter leurs condoléances. Je me pose dans un coin calme, à ce moment je ne pense cas être seul. Plus le temps passe plus mon âme souffre en son absence. Le soir en rentrant je me laisse tomber sur le lit et vide le désespoir qui me déchire de l'intérieur. Je hurle : grand-mère tu me manque tellement.

Alors que la faible lumière de l'aube pénètre par la seule fenêtre présence dans la chambre, je sors progressivement du monde des rêves. Je me rends à la salle de bain ou je regarde mon reflet dans le miroir. Autrefois dans ce miroir je voyais une jeune fille remplie de bonheur et d'ambition maintenant je ne vois qu'une femme accablée par le chagrin, et perdus à travers ce trou sans fond. Je me prépare en vitesse malgré le poids dans mon estomac.

Après quelques heures de route me voilà devant le cabinet du notaire. Je descends de ma voiture en ayant les jambes lourdes, je me demande si elles ne vont pas céder sous mon poids. En entrant un homme d'une vingtaine d'année avec un sourire hypocrite m'attend. Vous devez être madame Debelvil, je vous prie de me suivre. J'accepte en ne lui donnant aucun regard. Au premier apport cette homme parait heureux mais il cache en lui un terrible chagrin. Comment je le sais, et bien c'est simple une dépressive reconnait facilement un de ses congénères. J'ai presque de la pitié pour lui. Il s'arrêta soudainement devant une grande et vaste pièce au se situait en son centre un simple bureau en bois, sur lequel trainait des tas de papiers en désordre. Cet homme était vraiment un bordélique. Il s'assis sur le fauteuil en cuir verts face à un bureau et se servit une tasse de thés, et m'invita à m'assoir dans des chaises en bois, généralement celle que l'on trouve chez nos grands-parents, sur lesquelles on met des coussins orange pour être à hauteur de la table. Il saisit un papier qui trainait sur ce bureau. Tout d'abord toutes mes condoléances pour votre grand-mère, je vous remercie d'être venus dit-il en sirotant sa tasse de thé. Elle comptait énormément pour moi dis-je d'une voix faible à peine perceptible. A mes mots son sourire disparut pour laisser place à un homme au visage pleins de désespoir, et en regardant dans ses yeux on peut y voir le vide et l'abime infini de ses pensées. A ce moment dans cette pièce nous sommes deux âmes rongeait par une maladie atroce qui rends la vie plus longue que l'on ne voit jamais son bout. Cette maladie est celle de la dépression. 

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