Chapitre IX : Secret de l'Errance des bois

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A travers les outils et boite je fouille à la recherche d'éventuel indice, sans réussite. Je me relève et dépoussière mon pantalon. Je regarde autour de moi et une chose attira mon attention. Une buche sculptée en loups ayant la gueule ouverte s'y trouvait. Mon instinct me dit quelque chose manque à cette sculpture. Sans hésitation j'ouvre mon sac et en sort la hachette. En la plaçant dans la gueule du loup un mécanisme s'enclencha révélant un double fond dans le mur.

En son fond je pus voir une nappe. En la dépliant je peux discerner que les motifs de la nappe sont des carreaux jaune et rouge. Un souvenir survenu à ce moment, me faisant replonger dans des souvenirs que je croyais depuis longtemps oubliés.

J'étais assise dans une cuisine, et une odeur de café volait dans celle-ci. A mes côtés ma grand-mère qui discutait avec une femme ayant la cinquantaine, et des yeux clairs qui force l'admiration. Un détail me sauta aux yeux, c'était le tatouage qu'elle arborait sur son bras gauche, une belle chaine de cœur entourait une plume. Je fus interrompit de ma rêverie par le vent fort qui soufflait.

Le temps avait changé brusquement, et en jetant un coup œil dehors je remarque qu'un orage se préparait, je décide donc de passer la nuit ici.

Il y avait une couchette. Mon grand-père pouvait rester des jours dans son atelier, cet endroit était le lieu où il pouvait s'épanouir et faire ce qu'il aimait par-dessus tout : sculpter du bois.

Je la déplie et prends des draps dans la petite armoire qui se trouvait à sa gauche. Je m'endormis dès que ma tête toucha l'oreiller.

Un vent frais me réveille à l'aube. Le vent avait tellement soufflé que la porte s'était ouverte. Je me chausse et saisis mon sac. En quittant la cabane je me remémore les bons moments passé à ses côtés et pris une photo de l'endroit.

Après quelque kilomètre je décide de m'arrêter à l'auberge la plus proche car mon estomac criait famine. Sur sa façade on lit « A la bel époque ». Je m'approche du bar et demande un capuccino. Le barman s'exécuta en disant : tout de suite mademoiselle.

Je sentis une présencederrière moi et une voix me chuchoter à l'oreille : je t'ais enfin trouver

Les roses aux souvenirsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant