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12:50 P.M- 6 octobre 2012

"Vous avez toutes vos affaires M. Edward ?" Une infirmière visiblement enjouée demanda derrière moi.

"C'est juste Harry." Je murmurais, assez fort pour qu'elle entende.

C'est pourquoi je déteste avoir affaire à des étrangers qui connaissent mon nom. Ils font tous ça. Il rajoute ce foutu Edward. La vérité est que, c'est comme appeler Liam M. James. Ce n'est pas correct. C'est mon deuxième prénom. Edward est mon deuxième prénom. Je n'ai pas de nom de famille, donc quand ils voient ça, ils pensent que c'est mon nom. Je ne vais pas les corriger, seulement parce que je ne préfère pas répandre l'embarrassant secret de mon incompétence à me faire aimer de quelqu'un.

Ça sonne prude mais c'est vrai. Aussi dur que cela puisse être, c'est complètement vrai. Je n'ai pas pu trouver de famille qui voulait me garder.

Mon dieu je déteste ce sujet. Revenons juste à la discussion.

"Oh désolé Harry," La femme répondit rapidement.

Elle replaça ses cheveux rouge vif dans une queue de cheval, essayant de la rendre plus professionnelle. Ses tennis blanches et sa blouse d'infirmière bien coupé la rendait déjà trop ordonnée pour l'hôpital. Ils ne sont pas censés porter pas des blouses grossières menthe pour pouvoir les remplacer facilement dès qu'elles se salissent ?

"Ouais." Je sortis une simple réponse en mettant ce qui était à moi dans un sac en papier marron. Je suis tellement heureux que Liam soit venu et m'ai donné un sac pour mettre toutes mes affaires dedans ! Il ne l'a pas fait ? Oh. Comme c'est gentil ! (S'il vous plait notez le sarcasme ici.)

Et bien sûr, dès que les affaires furent misent dans le sac frêle, le dessous s'ouvrit, envoyant mes "précieux" sur le sol. Rien d'autre que des clés de moto, quelques livres, et mon téléphone. Ce serait mon rêve que ce fichu portable se casse enfin.

Je ramassais le tout et mis le sac à la poubelle, jetant un bref coup d'œil aux objets avec de mettre toutes les plus petites choses dans mes poches. C'était les amis, assez dur. Je maudis le jour où j'ai décidé de changer mes jeans normaux par des jeans skinny. Je l'ai juste fais pour faire chier le club des cheerleaders. Quand je passe devant elles, elles halètent et se moque de la chef, qui a de plus grosse jambes que les miennes. C'est une des choses les plus drôles que vous pourriez imaginer.

Je pourrais prendre ça de façon offensante, mais je le prends comme un très rare compliment. Ce n'est pas tous les jours que quelqu'un a de plus belles jambes que la capitaine des cheerleaders, laissons cette seule personne être un homme. La vérité est que je préfère ça plutôt que le fait d'avoir des jambes filles.

"Est-ce que tu vas pouvoir aller au hall tout seul?" Joanna, selon son badge, me demanda.

Mes blessures n'étaient pas si graves. Tout ce qu'il restait, depuis qu'Eden m'avait "sauvé", était une sorte de brûlure Indienne. Ça a prit quelques jours à guérir et c'était bon. Bien sûr mes habits étaient déchirés par de larges trous mais vu que je portais une veste robuste et un jeans, tout ce que j'avais était de légères égratignures. (C'est une autre raison pour laquelle je suis reconnaissant de porter des jeans skinny.)

Du bon côté des choses j'ai des cicatrices sur la jambe pour prouver que j'ai une fois vécu un accident de moto et que je suis encore vivant pour raconter l'histoire.

"Ouais." je répondis crûment à la femme, marchant devant elle lentement.

Elle me regarda curieusement, semblant m'analyser. Quand je marchais dans le couloir quelques autres infirmières me regardèrent, des murmures traversant l'air. Ne voulant pas (ou ne me souciant même pas) de connaitre leurs pensées, je marchai vers l'ascenseur, pressant la flèche du bas sur le cadran.

Orphan-FrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant