ANDER (SPIN OFF KALISTEN)

26 - L'alcool

ELLIOT

TW: Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je vous demande donc d'en prendre considération avant de commencer votre lecture.
(suicides, viols, drogues, violences)

J'étais dans ce lit avec Sabrina et comme tous les jeudis soirs je passais du bon temps avec elle. Elle arrivait à me faire penser à autre chose qu'à mes malheurs, j'arrivais à retrouver l'homme que j'étais avant, l'homme qui se contentait de bosser pour le réseau de sa famille, l'homme qui était heureux et non cet homme qui devait sans cesse s'occuper de son petit frère qui était suicidaire et qui devait s'occuper de son cousin qui perdait la tête petit à petit. Au final je voulais m'occuper d'eux, je voulais les sauver mais parfois certaines personnes refusent d'être sauvés. Mais qu'en est-il de moi ? Est-ce que j'étais bien ? Est-ce que j'étais heureux ? Je n'en savais rien.

Sabrina était sur moi et elle faisait des vas et viens sur ma queue, pour mon plus grand plaisir. Ses cheveux blonds tombaient devant son visage et ses seins bougeaient au même rythme que ses hanches. Elle était très belle. Je couchais avec elle depuis que j'étais tout jeune, on se connaissait depuis toujours. Je savais qu'avec le temps elle avait commencé à développer des sentiments pour moi mais il n'y avait rien à faire... mon cœur ne suivait pas le sien. D'ailleurs... il n'a jamais suivi le coeur de personne. Parfois je me demandais si je n'avais pas du mal à aimer les autres ou si c'était les autres qui attendaient trop de moi.

Je tenais les hanches de Sabrina fermement dans ce lit, ma porte était à moitié ouverte et je ne sais pour quelle raison je me focalise sur celle-ci. Nous n'étions pas seuls dans cette maison, le blondinet platine était aussi ici et même si je lui avais donné sa tortue quelques heures plus tôt je ne penses pas qu'il soit entrain de dormir. Sa chambre était collée à la mienne, avec tout le bruit que Sabrina faisait c'était littéralement impossible pour lui de dormir.
Mec t'es entrain de baiser une femme et t'es entrain de te questionner sur l'homme à ta gauche dormait ou pas, concentre-toi un peu.

— Fais moins de bruit Sabrina, dis-je en la baisant encore plus.

J'accélérais de plus en plus dans le seul but de l'entendre jouir, alors que j'étais concentrée sur elle j'aperçois une chevelure platine passer devant la porte. Que faisait-il debout à cette heure là ? Je devais peut-être dire à Sabrina de partir, je devais peut-être remporter cette partie de jambe en l'air à demain ? Oui c'était probablement la meilleur solution parce que je n'arrivais pas à bien me concentrer ce soir. Je prends ses hanches tout doucement et je la décolle de moi. Ses yeux étaient remplis d'incompréhensions mais je savais qu'elle n'allait pas mal le prendre.

— Je me sens fatigué ce soir, je pense que tu devrais repasser demain d'accord ? Ce soir je n'ai pas la tête à ça, je vais, dis-je en me raclant la gorge, aller chercher Ander.

Elle hoche la tête puis elle s'habille en vitesse. Je mets mon pantalon et je l'accompagnes jusqu'à la porte d'entrée. La blondinet était allongé sur le canapé et sa tortue était sur la table entrain de se promener. Je m'en doutais qu'il n'était pas resté dans sa chambre. Sabrina s'approche de moi et elle pose ses lèvres sur les miennes puis elle quitte la maison aussi vite qu'elle est arrivée. Je ferme la porte et je m'installe sur le canapé avec le blondinet.

— Alors tu n'arrives pas à dormir le blondinet ? dis-je en me servant un verre de whisky.

Il se redresse puis il me dévisage en riant. J'aimais bien son sourire je crois.