Trouble

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- Putain ça te prends souvent de faire peur aux gens comme ça ? , hurlai-je presque sur Cameron qui lui visiblement trouvait ça drôle

-Tu vas pas me dire que tu as perdu tout le courage que je te connaissais bébé...mais sinon tu étais vachement distante Aujourd'hui. Ça va?

En parlant il essaye de m'embrasser dans le coup mais je le repousse tellement violemment que je suis étonnée moi même.

-Oh! Du calme! Je comptais pas t'agresser  non plus

Ma respiration se troublait de plus en plus et je sentais ces affreuses douleurs dans le ventre remonter en vrac...les calmants que j'avais pris ce matin avaient sûrement perdu leur effet. Il fallait que je rentre avant de tomber dans les pommes.

- Tout va bien Cameron... c'est juste que j'ai assez mal dormi, mentis je

-T'es sûre que tu vas bien ? Parce qu'à mon retour au chalet hier nuit tu n'y étais plus

-Oui puisque je te le dis merde!

-Bon tu sais quoi on en reparlera quand tu seras calmée
Sur ce il s'en va très en colère contre mon comportement inhabituel. Mais c'est vraiment le dernier de mes soucis en ce moment. Je roule à 200 à l'heure et je réussis à atteindre la résidence de monsieur le sénateur c'est-à-dire mon père_en vie. Je cours dans ma chambre et de justesse j'atteins la cuvette et je fais ressortir tout ce que j'avais dans l'estomac. C'est assez pénible je dirais. Je sue énormément et je tremble du coup j'avale tout ce qui me tombe sous la main comme produits... après je me souviens plus bien. J'ai dû rester longtemps évanouie je crois.

-Lizéa tout va bien ? Le dîner est servi et papa a des invités alors tu vas me faire le plaisir de descendre

La voix de maman me réveille et c'est dans la panique que je m'habille pour les rejoindre. Quand je vois le fameux invité je frôle l'évanouissement de près. C'est à peine si j'arrivais à respirer...on se regarde et in il fait un sourire qui me fait comprendre que lui aussi il m'avait reconnue et que ce n'était pas un hasard si il était ici ce soir.

-Sois polie et dis bonsoir a monsieur Macimo ma puce, dit gentiment mon père qui n'avait pas du remarquer que j'étais figée

- Bon... bonsoir... monsieur

Ce sal porc saisit ma main de force et y pose un baiser qui me répugne au dernier niveau . Je la retire et l'essuie par réflexe sur mon pull noir. Je vais ensuite m'asseoir près de mon père en prenant le soin de garder la tête dans mon assiette même si je ne mangeais rien en fait. Je me demande de quoi ils pouvaient bien parler avec ce monsieur. Qui était- Il réellement ? Je dois découvrir tout ça au plus vite.

-Tu vas bien Li? , me demande ma mère me remarquant plus silencieuse que d'habitude

En toute réponse j'hoche ma tête. Mes tourni recommencent à ce moment là et merde! Ça pouvait pas tomber plus mal.

- Je...euh je vais à la cuisine me prendre un verre d'eau, mentis je pour m'éclipser

- Mais il y a déjà de l'eau à table

- Oui papa mais je veux aussi du chocolat

- Bon si t'insiste

Je me fais pas prier et je vais dans la cuisine. J'asperge mon visage d'eau froide pour reprendre mes esprits à plusieurs reprises.

- Je pourrais aussi avoir un verre d'eau ?

En me retournant j'aperçois cet audieux personnage en face de moi. Il y a des caméras de surveillance dans toute la maison ainsi que des gardes alors je garde tout simple mon calme.

-Qu'est que vous êtes Venu chercher chez moi ? ,lui demandai -je en faisant bien ressortir toute la haine que je ressens pour lui dans mes mots

-Tu sais ? En dînant avec ta famille aujourd'hui je l'ai trouvé si adorable...

-Si tu t'avise de ...

-Je crois que tu n'aimerais pas que tes parents disparaissent dans un tragique et étrange accident de voiture un beau matin n'est ce pas ?, me demande t il en souriant sournoisement

-T'as pas intérêt à leur faire quoi que ce soit sinon...

-sinon quoi? Tu n'es qu'une ado pourrie gâtée qui était la au mauvais endroit au mauvais moment. Tu devrais penser à fermer ta gueule si tu ne veux pas nous avoir sur le dos

En parlant il sort une clope et se met à fumer en rejetant la fumée sur moi. Je sentais une rage incroyable me monter a la tête. Juste quelques centimètres et je pourrais saisir le couteau sur la paillasse et l'achever mais j'oublie tout de suite l'idée.

-Il me tarde de voir le jour où je vous buterai tous l'un après l'autre, lui dis je avec amertume

-Pour le moment essaye de sauver ton cul

Il se rapproche dangereusement de moi mais la voix de ma mère nous interrompt. Je cours dans ma chambre où je vide encore une bouteille de liqueur...je venais d'atterrir dans un cauchemar...merde

Pile tu gagnes face tu meursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant