• M'aimeras tu un jour ? •

• Chapitre 2 •

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( aucun rapport avec l'histoire mais je vous conseille de lire avec l'instrumental de la music Art deco de Lana del Rey c'est incroyable )

Je me levis de table et crie à mon père avant de monter à l'étage et de m'enfermer dans ma chambre.

• Moi: JTE DÉTESTE !

Mon propre père à ruiner ma vie en moins de 10 minutes.

—

Un mois c'est écoulé depuis le mariage. Atlas et moi ne nous parlions pratiquement pas, dormions dans des chambres séparés et ne mangeons meme pas ensemble. Il passait pratiquement tout son temps dans son bureau.

Un jour, en rentrant des courses vers 19h, je le vis dans le salon assis sur un canapé, occupé à travailler sur son ordinateur portable.

Il continua à travailler et à taper sur son ordinateur sans remarquer ma présence. Son expression était toujours aussi froide, avec ses yeux rivés sur l'écran, probablement entrain de lire des documents. La pièce était dans un silence étrange seulement interrompue quelque fois par les tapotement de ses doigts sur les touches. C'était comme s'il était dans son propre monde, complètement inconscient de mon existence dans la même pièce.

Je soupira profondément et ressentis comme un pincement au coeur. Pourquoi doit il être froid, distant et surtout méchant avec moi ? Le Qu'ai-je fait de mal ? Ce n'est pas de ma faute tout ça.
Je décida de rompre le silence et de prendre parole.

• Moi: Atlas...?

Il leva les yeux et de son ordinateur et tourna son regard glacial vers moi. Il me repondit d'un ton froid.

• Atlas: Quoi

Je dis d'un ton doux et calme.

• Moi: Que veux-tu manger pour le dîner ?

Il ferma son ordinateur et le mis de côté légèrement agacé par mon interruption avant de se lever, de baisser son regard et me regarder droit dans les yeux sans attention totalement concentrer sur moi.

• Atlas: Je m'en fiche ne me dérange juste pas.

Dit-il d'une voix sans aucune douceur et enthousiasme avant d'entrer dans son son bureau et de claquer la porte.

Je baisse les yeux et soupire avant de me digirger vers la cuisine pour préparer le diner.

Quelque heures plus tard, au alentour de 21h. Je venais cuisiner des pates au pesto et au crevette. J'en mis dans une assiete avant de la prendre et de me diriger vers son bureau. Une fois arrivé je frappa doucement à ça porte.

Quelques secondes plus tard il ouvrit la porte avec une expression aggacé et énerver sur le visage. Me voyant debout tenant une assiète de nourriture n'a fait qu'empirer son humeur. Il dit d'un ton aggacé et énerver.

• Atlas: Je ne t'avais pas dit de ne pas me déranger ! Tu ne vois pas je suis occuper ?!

• Moi: Je voulais juste te-

Il me coupa la parole et continua à me crier dessus toujours d'un ton aussi froid et sévère.

• Atlas: Je me fiche de ce tu voulais ! Je t'ai dit de ne pas me déranger quand je travaille point !

Après ça il repoussa l'assiete de nourriture d'un coup sec la faisant s'écraser sur le sol et de se briser en morceaux.
Le geste était inattendu et agressif. Sa colère était palpable, sa frustration et son irritation évidente dans chacun de ses gestes.

Mes yeux se sont écarquillés d'incomprehension et du geste inatendu.

Ça voix s'élèva encore plus, la colère s'infiltrant dans ses paroles.

• Atlas: Tu es inutile ! Je n'ai pas besoin de toi. Je ne t'aime pas et je ne t'aimerai jamais ! Tu n'es rien pour moi ! Rentre ça dans ta putain de tête !

Je le regardais bouche bée
Mon coeur ce brisa en mille morceaux. Je me sentie blessée face à des mots aussi froids et sans coeur. Des larmes commencaient à ce former dans mes yeux mais je les retenaient, ne voulant pas montrer de faiblesse devant son regard froid. Pourquoi je ressentais ça ? Je suis censé ne pas l'aimé...pas vrai ?

Ses mots ont laissé en moi de profondes blessures qui ne guériront probablement pas de sitôt.

Il me jeta un dernier regard de dégout avant de retourner dans son bureau et de claquer la porte faisant résonner le bruit dans tout le hall d'entrée.
Je restai figée là, essayant de retenir mes larmes de douleur qui me rongeait le coeur, me sentant vide, rejetée et seule.

Une fois partis, les larmes ont commencé à couler sur mon visage, je ne pouvais plus les retenirs.

Je me suis assise par terre. Mon coeur me faisait si mal et mes yeux me piquaient à force de pleurer. Je ne comprenais pas comment quelqu'un d'aussi froid et sans coeur pouvait être mon mari.

À ce moment la je ressentais une haine tellement puissante enver mon père. Tout ça était de ça faute.

Après quelques minutes de sanglots, mes larmes ont commençaient à s'arreter. Je pris une grande inspiration essayant de me calmer. Je savais que je ne pouvais pas rester ici à pleurer éternellement.

Je me levis lentement, le corps lourd et épuisé. Je regardai l'assiette briser et la nourriture éparpiller au sol, sentant une vague de tristesse m'envahir à nouveau. Mais je savais que je ne pouvais pas rester assise à m'apitoyer sur mon sort, alors je m'accroupis et commençai à nettoyer le désordre.

Après ce qui me seblat être une éternité, je finis de nettoyer. Les morceaux d'assiette ont étaient jetés à la poubelle et le sol a été nettoyée.
Le couloir sentait légèrement le pesto maintenant, un rappel du repas gâché.

Je soupira une fois de plus, il fallait que je l'affronterai à nouveau tôt ou tard, je savais qu'il serait toujours aussi froid et distant, peut-être encore plus après mon interruption.

Je me diriga vers ma chambre, fermant doucement la porte derrière moi. Je n'arrivais pas à me débarrasser du sentiment de solitude et de vide qui s'était installé en moi.
Je me tournais et retournais dans mon lit, incapable de trouver le sommeil alors que les évènements d'aujourd'hui repassaient en boucle dans mon esprit.

Je n'arrêtais pas de me demander pourquoi je me sentais comme ça...se pourrait-il que je commençais à avoir des sentiments pour lui ? Non, c'est impossible. Il était froid et sans cœur avec moi, il ne se souciait pas de moi et m'avait fait comprendre qu'il ne m'aimerai jamais.

J'essayais de me débarrasser de ces pensées, mais elles revenaient sans cesse, même si j'essayais de les ignorer.

——

Merci pour toute les personnes qui lit mon histoire !
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