11 : Une révélation, une autre lettre

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Pierre est de retour chez lui. Il s'allonge dans son canapé. Il essaie de dormir un peu, malgré toutes ces mésaventures.

Mais c'est seulement trois heures de sommeil qui seront interrompues par la sonnette. Pierre se lève avec difficultés, il ouvre sa porte sans regarder avant. Il s'agit de Parker. L'auteur de la lettre, Pierre le reconnait, car c'est lui qui est venu chez Marie, mais du coup c'est également lui qui lui a balancé le couteau dans la jambe.

Il prétend être venu pour s'excuser d'avoir réagit ainsi. Mais Pierre a du mal à y croire, mais en lui montrant le canapé du doigt, il lui dit quand même de se mettre à l'aise.

Parker, l'homme qui est venu frapper à la porte lui avoue qu'il faisait partie des trois gars qui sont venus les agresser au bord de la rivière l'autre jour.

— Je sais que tu vas trouver ça bizarre que je vienne pour te dire ça, mais je te connais, je connais aussi Marie, et j'ai en ma connaissance une lettre en tête. Dit Parker à Pierre, d'une voix basse et désolante.

— Mais bon Dieu, dites-moi ce que j'ai fait pour avoir de telles emmerdes ? Demanda Pierre en regardant le ciel avant de se plonger la tête dans les mains.

— Je sais, c'est compliqué, mais tu dois m'écouter, et tu dois comprendre, que si on ne bouge pas, toi Marie, et moi, on est morts ! Dit Parker, en haussant un peu sa voix.

— Mais bordel de merde, dis moi ce que tu sais concernant les lettres qui sont adressées à Marie !

— Tu sais quoi ? Si je suis venu c'est pour te dire la vérité.

— Mais attends, tu te fous de moi là ? J'espère... Dis moi que tout ça c'est une blague !

— En fait, c'est moi l'auteur. Tu pourras lui dire à Marie, que celle qu'elle a reçue dans sa boîte aux lettres, c'est moi qui en l'ai écrite. Le petit bout de papier accroché sur sa jupe, c'était moi. Et pour finir, celle qui était dans la cave, qui était adressée à ton nom [...]

— Non c'était toi...?

— Oui. Je suis désolé, mais en fait, je connais Marie depuis un bon bout de temps, et là je suis en train de voir que son état est en train de décliner peu à peu. Je vois que petit à petit elle est en train de nous quitter.

Pierre est en train de perdre la tête, complètement, il devient fou. Il va dans la cuisine, il prend une pile de six assiettes et jette tout au sol. Cela fait un bruit monstrueux, mais cela ne suffit pas pour calmer sa colère. Il enchaîne donc avec les bouteilles de vin.

— Voilà ! Au moins comme ça, ça m'évitera de me noyer dans cette merde ! Hurla Pierre, faisant ressortir ses veines sur le front et partout sur ses bras.

— Mais attends ! Les deux derniers mots que prononce Parker avant que Pierre ne quitte son appartement, rejoigne sa voiture et fonce à l'hôpital.

Il roule comme un fou sur la route, Parker essaie de le rattraper, mais il n'y arrive pas. Sur la route, il voit les flics, il choisit donc de faire un détour en passant par des routes de montagne, en plus il est tard, il n'y a personne. Il en profite donc pour rouler extrêmement vite. Parker arrive tout juste à l'intersection ; là où Pierre a tourné. Il voit des traces de pneus au sol en plus de ça, ça sent le cramé, donc il tourne, il prend le même direction.

Pierre a une dizaine de secondes d'avance sur Parker, mais Parker arrive à le rattraper rapidement. Il se cale derrière lui, et le suit. C'est un peu compliqué, il commence à faire nuit.

Ils arrivent à l'hôpital au bout de dix minutes de course poursuite dans les bois.

Il sortent en même temps de leur voiture. Ils sont sur le point de découvrir le secret qui les a menés ici.

— Tu me laisse parler, d'accord ? Demanda Parker à Pierre, avec les larmes aux yeux.

Pierre lui dit un simple OK mais il ressent une vraie compation.

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