Le Crépuscule

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Cela fait maintenant plusieurs jours que je ne vie plus.

Je reste enfermé dans ma chambre, je ne regarde plus que par la fenêtre.
Plus de sourire, plus de rire.
Moi qui commençait à l'aimer... maintenant j'éprouve une haine incommensurable envers lui, j'en ai PEUR.

Quelqu'un toque à ma porte, je souffle et lui demande d'entrer.

- Qu'est ce qu'il y a ?

Je me retourne et le vois là devant moi. Je me mis à trembler. C'est la première fois que je me sent si faible fasse à un homme.

Il s'avance.
Une larme coule, je ne pus la retenir.
Puis mes jambes me lâchent, je me retrouve assise à terre, tremblant de terreur.

- Jimin: Je... écoute je sais que des excuses ne résoudrons rien mais...

Je le coupe.

- Mais quoi ? Hein ? Tu as voulus abuser de moi, tu m'as touché, tu m'as SALIS PUTAINNNN ! Dis-je en criant puis mes larmes coules.

- Jimin: Je sais, j'ai merdé complètement, je n'étais plus moi même, je ne contrôlais plus rien.

Il s'assoit dos à la porte et souffle.

- Jimin: J'ai... j'ai des problèmes de colère et n'ayant pas pris mes médicaments pendant plusieurs jours, je n'ai pas su m'arrêter.

- Et tu crois que je vais avoir pitié de toi peut être ?

- Jimin: C'est pas ce que je te demande, je sais très bien que tu ne me le pardonnera jamais, je te le dis juste tout ça est de ma faute mais sans l'être.

Je pouffe et me met à rire.

- Tu te fou de ma gueule, Jimin ?

- Jimin: Non...

- Ben pour dire que ça l'est sans l'être faut être con.

- Jimin: Toujours à chercher toi hein ?! T'as de la chance déjà que je viennes m'excusez. Allez bye. Puis il se lève et sors de ma chambre.

- * pensées: Mais pour qui il se prend ? *

J'étais terrorisé à l'idée qu'il me refasse du mal alors j'ai fermé ma bouche, mais j'avais qu'une envie lui refaire le portrait pour ce qu'il m'avait fait.

Pdv Jimin:
Dans sa chambre.

De retour dans ma chambre je m'allonge sur le lit et pour la première fois de ma vie... une larme coule. Je la chasse d'un revers de manche et me redresse.

Un mafieux ne devrait jamais pleurer, encore moins un chef de gang. Mais au fond, j'avais mal.

Mal pour elle,
Mal pour ce que je lui avait fait subir,
Mal parce que je m'étais promis de ne jamais abuser ou violenter une femme,
Mal, MAL, BEAUCOUP TROP MALLL.

J'ai fait le con et je le sais, jamais elle ne pourras me pardonner. Je suis dégoûté de moi, toujours aveuglé par cette haine qui réveille mon mauvais côté.

Je me lève et tape,
Tape le mur,
Le lit,
Le bureau,
Je lance la chaise et...
M'effondre à terre, dos au sol.
Je me tape la tête.

- PUTAIN, PUTAIN, PUTAINNN !

Puis là je lâche.
Je pleure.
Vraiment ? C'est pas possible ? Malheureusement si.

- Pourquoi je suis un monstre ? Pourquoi je fais mal à tout le monde ?

J'ai essayé de rester neutre devant elle, mais je voulais pleurer.

Monstre... Malgré lui !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant