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JADE

Je suis définitivement une mauvaise amie. Je ne sais pas ce qu'ils se sont dits mais en tout cas, Kellys est revenue avec un sourire qui ne pourrait tromper qui que ce soit. C'est à ce moment-là que j'ai compris qu'ils étaient ensemble de nouveau ou sur le point de l'être. Et j'avoue que ça me fait du mal. Au fond de moi, j'espérais que ça ne fonctionnerait pas. J'ai pas envie de revoir ça, de devoir ressentir de la peine, de la colère, de la jalousie. C'est insupportable. Je sais que c'est moi qui ai créé cette situation d'une certaine manière puisque si je ne lui avais pas dit que Alexandre m'avait contactée pour avoir de ses nouvelles, elle n'aurait pas cherché à le revoir. Ou peut-être que si mais pas maintenant. Et j'aurais eu le temps d'essayer...enfin bon. Je dois aller moi aussi de l'avant.
C'est pourquoi je suis assise ici dans un bar à la recherche d'une aventure d'un soir. Oui je suis désespérée. Tout est permis pour oublier quelqu'un. J'étais vêtue d'une robe rose sexy pour mettre toutes les chances de mon côté.

J'ai jamais eu peur de me montrer ainsi, j'assume complètement.

- On s'est déjà vus quelque part ? Je sursaute de surprise à l'entente de cette voix apparue de nulle part. Pardon, je ne voulais pas vous effrayer.

En le regardant c'est vrai que j'avais cette sensation de déjà vu.

- Je ne crois pas. Pourquoi ?

- Juste comme ça, désolé. Il se gratte la tête, sûrement à cause de la gêne. Sinon que faites-vous là seule ?

- C'est interdit d'être seul dans un bar ? Je lève un sourcil.

- N..non désolé, c'était une question bête. J'voulais juste faire la conversation. Il ricane puis marque un temps d'arrêt. Vous êtes vraiment sûre qu'on ne s'est jamais vus ? Vous me semblez si familière.

- Évitons le vouvoiement tu veux bien ? Et j'avoue que j'ai l'impression de t'avoir déjà vu.

Trois heures plus tard.

Après plusieurs verres, j'étais devenue bien éméchée. Et en ce moment même, Adrien (l'homme de tout à l'heure) et moi nous embrassions à pleine bouche dans sa chambre d'hôtel car il n'habite pas dans la ville. Il n'est là que pour raison professionnelle il m'a dit.

Il a retiré ma robe d'un mouvement sec, puis a commencé a embrasser mon cou, puis il est descendu jusqu'à ma poitrine. Il prend mon téton gauche dans sa bouche pour le sucer ce qui me fait gémir de plaisir.

- Lèche-moi. J'ai murmuré, désespérée.

Il s'est exécuté sans que je n'ai besoin de me répéter. Et là, c'est tellement bon, je ne peux m'empêcher de gémir bruyamment. Il est très doué.
Il rentre un doigt, puis deux, puis trois. Je sens que je vais jouir, mais comme s'il l'avait senti il s'est arrêté brusquement provoquant une grande frustration. Il a relevé sa tête de mon entrejambe et m'a souri.

- J'veux que tu jouisses sur ma bite. J'préfère. Prête ?

J'acquiesce. Il a placé une capote le long de son pénis avant de le rentrer délicatement dans mon vagin.

- Oui...plus vite.

Il s'exécute. J'ai à peine le temps de m'habituer qu'il change de position. Je suis désormais sur lui et lui en dessous de moi. Et ça a duré toute la nuit comme ça.

Le lendemain

Après avoir laissé une petite note sur la table de chevet, je suis partie de la chambre. J'ai pas vraiment envie de sociabiliser après avoir été soulevée. Pas trop mon délire.

KELLYS (BWWM)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant