Triangle politique | Gabriel attal x Jordan Bardella #bardattal

Chapitre 21 - L'espoir

ANOTHER LOVE - Tom Odell

Les deux gardes du corps réagirent immédiatement et se jetèrent sur Gabriel pour tenter de stopper l'hémorragie.

Jordan, en larmes, s'agenouilla à côté de Gabriel, pressant ses mains contre la blessure pour essayer de contenir le sang qui s'échappait.

"Tiens bon, Gabriel. Tiens bon," murmura-t-il, la voix brisée par la panique et la douleur.

Gabriel, le visage pâle et les yeux mi-clos, tenta de sourire faiblement. "Je... je suis désolé, Jordan."

François, appelant déjà une ambulance, se précipita à leurs côtés. "Reste avec nous, Gabriel. L'ambulance arrive."

Les minutes semblèrent des heures alors que l'équipe médicale arrivait enfin, prenant rapidement le relais pour stabiliser Gabriel et le transporter vers l'ambulance. Jordan suivit, refusant de quitter son côté, ses mains encore tremblantes de choc.

À l'hôpital, Gabriel fut immédiatement pris en charge par une équipe de chirurgiens. Jordan, le visage marqué par l'angoisse et la fatigue, attendait dans la salle d'attente, soutenu par François qui essayait de lui offrir des paroles rassurantes.

Après ce qui sembla être une éternité, un médecin sortit de la salle d'opération. Jordan se leva d'un bond, le cœur battant à tout rompre.

"Comment va-t-il ?"

Le médecin, le visage grave mais pas désespéré, prit une profonde inspiration avant de répondre. "Nous avons réussi à stabiliser son état, mais il est dans le coma. La blessure était grave, mais il a une chance de s'en sortir. Cependant, nous ne savons pas encore quand il se réveillera."

Jordan sentit une vague de soulagement mêlée d'inquiétude l'envahir. "Merci, docteur. Puis-je le voir ?"

Le médecin acquiesça. "Oui, mais seulement quelques minutes. Il est encore très fragile."

Jordan entra dans la chambre, ses pas hésitants. Gabriel était allongé sur le lit, entouré de machines qui bipaient doucement. Son visage était paisible, mais la vue de lui dans cet état déchirait le cœur de Jordan.

"Je suis là, Gabriel," murmura Jordan en s'asseyant à côté du lit, prenant doucement la main de Gabriel dans la sienne.

Pendant ce temps, les nouvelles de l'incident se répandaient rapidement. Les médias spéculaient sur ce qui s'était passé, mais aucune information officielle n'avait encore été divulguée. François s'assurait que la situation restait sous contrôle, mais il savait que la vérité ne pourrait pas être cachée éternellement.

Les jours suivants furent un tourbillon de chaos et de confusion. La nouvelle de l'attaque de Gabriel fit la une des journaux, et les spéculations allaient bon train sur les raisons et les conséquences de cet acte. François travailla sans relâche pour gérer la crise, tandis que Jordan passait chaque instant libre auprès de Gabriel, espérant désespérément qu'il se réveille.

Noah, quant à elle, était introuvable. Ses actions avaient choqué tout le monde, mais les motivations derrière ses actes commençaient à émerger. L'enquête révéla ses liens étroits avec le président et son rôle dans le plan visant à détruire la carrière de Jordan.

Jordan se sentait trahi et en colère, mais surtout dévasté par l'état de Gabriel. Chaque jour, il parlait à Gabriel, lui racontant des anecdotes, partageant ses espoirs et ses peurs, espérant que quelque part, Gabriel l'entendait et trouvait la force de revenir.

Un matin, alors que Jordan était assis à côté du lit de Gabriel, une légère pression sur sa main le fit sursauter. Il regarda Gabriel, dont les yeux s'ouvraient lentement.

"Gabriel ! Tu es réveillé !" s'écria Jordan, les larmes aux yeux.

Gabriel cligna des yeux, essayant de se concentrer sur le visage de Jordan. "Jordan... qu'est-ce qui s'est passé ?"

Jordan prit une profonde inspiration, essayant de contenir ses émotions. "C'est une longue histoire, mais le plus important est que tu sois là, avec nous."

Gabriel hocha faiblement la tête, sentant la douleur et la fatigue peser sur lui. "Je suis content d'être en vie. Et je suis content de te voir, toi."

Jordan sourit, les larmes de joie coulant librement sur son visage.