Chapitre 36 - La fin de Macron

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TIME - Hans Zimmer

Noah était assise dans le cabinet médical, observant l'écran où apparaissait l'image de son bébé.

À trois mois et demi de grossesse, son ventre arrondi était désormais bien visible. La docteure lui sourit, rassurante, avant de lui tendre une photo de l'échographie.

Noah saisit l'image, les yeux brillants, et la prit en photo avec son téléphone. En quelques clics, elle envoya la photo à Jordan, espérant raviver son intérêt et manipuler ses émotions.

Jordan regarda l'image sur son téléphone, le cœur serré. Il avait déjà décidé de prendre soin de cet enfant, mais voir l'échographie rendait la situation encore plus réelle.

Il ne pouvait plus ignorer cette nouvelle vie.

Sans plus attendre, il décida d'appeler Noah. La ligne sonna quelques fois avant qu'elle ne réponde, sa voix trahissant une légère excitation.

— "Jordan ? Je savais que tu m'appellerais," dit-elle, presque triomphante.

— "Noah, je veux m'occuper de cet enfant," répondit-il calmement. "Je veux le protéger et lui offrir une vie stable."

Noah éclata de joie. Pour elle, c'était l'espoir de retrouver Jordan.

Elle ne réalisait pas que son amour pour lui n'était pas réciproque et que Jordan se préoccupait uniquement du bien-être de leur enfant.

Gabriel, quant à lui, était gêné par la situation. Bien qu'il soutienne Jordan, l'idée de cohabiter avec l'enfant de Noah le perturbait.

Leur relation allait devoir affronter une nouvelle épreuve.

Quelques jours plus tard, Gabriel fut convoqué à l'Élysée pour une réunion urgente de son parti.

En entrant dans la salle de réunion, il sentit la tension palpable. Les membres de son parti discutaient vivement, visiblement perturbés par les récents événements.

— "Macron va démissionner," annonça l'un des membres avec gravité.

Les discussions se multiplièrent, chacun tentant de comprendre les répercussions de cette décision. Mais une chose était claire : le président était acculé par les révélations de Gabriel.

Profitant de l'agitation, Gabriel se glissa discrètement hors de la salle de réunion et se dirigea vers le bureau du président.

Il savait que c'était sa chance de trouver des preuves supplémentaires sur les pions de Macron.

Entrant silencieusement dans le bureau, Gabriel fouilla rapidement les tiroirs et les classeurs.

Son cœur battait la chamade, chaque bruit dans le couloir le faisant sursauter. Finalement, il tomba sur un dossier épais, marqué d'un sceau officiel.

En l'ouvrant, il découvrit des documents accablants, des preuves de fraudes et de manipulations.

Gabriel parcourut les pages et son souffle se coupa lorsqu'il reconnut un nom :

Martin Attal.

Le nom de son oncle.

Les informations détaillaient les fraudes financières commises par son père et les donations au parti de Jordan.

La vérité éclatait sous ses yeux : c'était ainsi que Macron avait obtenu ces informations personnelles.

— "Comment ai-je pu être si aveugle..." murmura Gabriel, abasourdi.

À cet instant, la porte du bureau s'ouvrit brusquement. Emmanuel Macron se tenait là, l'air furieux et déterminé.

— "Monsieur Attal, qu'est-ce que vous faites ici ?" lança Macron, les yeux lançant des éclairs.

Gabriel se redressa, tenant fermement le dossier. Le choc et la déception se lisaient sur son visage.

— "Je découvre la vérité," répondit-il froidement. "Et cette vérité va tout changer."

Macron se mit à rire, un rire amer et cynique.

— "Vous pensez vraiment pouvoir me faire tomber ? Vous êtes bien naïf, Monsieur Attal."

Gabriel serra les poings, décidé à ne pas se laisser intimider. La bataille n'était pas terminée, mais il savait désormais que son oncle était impliqué.

Cette découverte changeait tout, et il allait devoir agir avec prudence et détermination.

— "Vous êtes fini, Macron," Gabriel lança d'une voix déterminée. "Tous les membres du parti sont au courant. Vous êtes obligé de démissionner."

Le président blêmit, essayant de garder son sang-froid.

— "C'est vous qui ne comprenez pas, Monsieur Attal. J'ai des informations sur vous, des choses que vous voulez pas voir étalées au grand jour."

Gabriel se redressa, les yeux pleins de défi.

— "Je connais ces informations, Macron. Et je suis prêt à les affronter. Vous ne pourrez plus manipuler personne."

Macron serra les dents, la colère et la frustration visibles sur son visage. Il savait qu'il avait perdu la bataille.

— "Je vais m'assurer que tout le monde sache la vérité sur votre père et sur vous" gronda-t-il.

— "Faites ce que vous voulez," répliqua Gabriel. "Mais vous n'avez plus le choix. Vous devez démissionner. La réunion qui se tient à côté le prouve bien."

Macron regarda Gabriel avec dédain, mais il savait qu'il était acculé. Ses yeux brûlaient de rage, mais il était vaincu.

Il tourna les talons et quitta la pièce, laissant Gabriel seul avec ses pensées.

Après cette confrontation intense, Gabriel, accablé par les émotions, composa le numéro de Jordan. Quand ce dernier répondit, Gabriel sentit les larmes couler.

— "Jordan, c'est fini... Macron va démissionner," sanglota-t-il. "Mais il a tout révélé sur moi... sur mon père, sur mon passé."

Jordan sentit son cœur se serrer à l'écoute de la détresse de Gabriel.

— "Je suis désolé, Gabriel. Je n'aurais jamais voulu que tu passes par tout ça à cause de moi."

— "Non, Jordan," le coupa Gabriel. "Tout cela en valait la peine. Je t'aime, et je suis prêt à affronter n'importe quoi pour nous."

Jordan prit une profonde inspiration, tentant de réconforter Gabriel à travers la ligne.

— "Gabriel, tu as été incroyablement courageux. Ce que tu as fait... c'est monumental. On va surmonter tout ça ensemble, je te le promets."

Gabriel s'effondra davantage, le poids de tout ce qu'il avait traversé enfin libéré dans ses larmes.

— "Je me demande comment ma vie a pu basculer autant en quelques mois," dit-il, la voix brisée. "Tout ce que j'ai enduré... tout ce que nous avons enduré."

— "Mais tu n'es pas seul, Gabriel," répondit Jordan, déterminé. "Nous allons affronter cela ensemble. Chaque défi, chaque obstacle. Parce que je t'aime. Je t'aime vraiment, plus que tout au monde."

Gabriel sentit son cœur se réchauffer malgré la douleur. Les mots de Jordan étaient comme un baume sur ses blessures.

— "Je t'aime aussi, Jordan. Plus que je ne pourrais jamais l'exprimer. Merci d'être à mes côtés."

Ils restèrent en ligne, unis dans leur douleur et leur amour, prêts à affronter ensemble les épreuves à venir.

Triangle politique | Gabriel attal x Jordan Bardella #bardattalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant