Chapitre 1

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Les cours n'ont même pas encore repris que j'en ai déjà marre. La répartition se fait trop lentement à mon goût et les gars ne cessent de ricaner sur les visages émerveillés des premières années. Je jette un rapide coup d'œil à la table des professeurs et remarque une femme que je n'avais jamais vu avant. Je me demande bien qui elle peut être et ce qu'elle fait là.

"Pan's, il faudrait peut-être que tu écoute un peu la vieille.

- Et pourquoi donc ?

- Cela pourrait être important."

J'ai beau ne pas être convaincu, je me concentre sur le discours de la directrice.

"... Et pour finir, je voudrais vous présenter votre nouvelle professeur de métamorphose : Hermione Granger. Sur ce, bon appétit."

Les plats apparaissent et je me sers légèrement.

"Tu devrais manger plus.

- Merci Blaise, mais j'ai déjà une mère.

- Pas la peine de le prendre comme ça. Bref, vous en pensez quoi de la nouvelle ?

- Bah, pour ma part, pas grand chose, on a pas encore eu cours avec. Et toi Théo ?

- C'est Hermione Granger.

- Bravo, tu t'es souvenu de son nom.

- Ce que je veux dire c'est qu'elle est un peu connue. Avec ses amis ils ont sauvé le monde sorcier français il y a deux ans. Elle a eu ses ASPIC avec que des Optimales et elle est considérée comme la sorcière la plus intelligente de sa génération, et ce à l'international.

- Impressionnant. Et tu sais quel âge elle a ?

- Je ne vois pas en quoi c'est intéressant Dray, mais elle a 20 ans.

- Quoi ? Mais elle est à peine plus âgée que nous. J'ai hâte de voir comment elle est comme prof."

Ils changent de sujet et je me désintéresse de la conversation. Alors comme ça la nouvelle est une célébrité de Beaubâtons, ça promet.

On rejoint nos dortoirs et je me couche directement.

Le lendemain au petit déjeuner je reçois une lettre de mes parents. Je soupire par avance et lis la lettre.

Ma chère fille, rappelle des règles :

- Interdiction de fraterniser avec une autre maison que Serpentard.

- Obligation de bons résultats.

- Interdiction de montrer ou de parler de ton aliennation à qui que ce soi.

- Interdiction de te mettre en couple. N'oublie pas que tu es fiancée.

Travail bien, ton père.

Je replie rageusement la lettre et tente de manger un peu.

"Vous avez vu ! On a la nouvelle en première heure aujourd'hui !

- Cool. Ca va Pans' ?

- Bien sur. Allez, continuez votre conversation.

- Je te trouve dure Pansy. Je sais pas ce que tu as mais ..."

Je ne lui répond pas et quitte la Grande Salle sans manger. Je pars m'enfermer dans un des toilettes du troisième étage, et je fond en larme. Quand mes pleurs se tarissent enfin, je me rend compte que je vais être en retard en cours. Je vérifie vite fait que j'ai pas les yeux trop gonflés et pars en courant vers la salle de métamorphose.

Je rentre dans la salle sans frapper et me retrouve figée face au regard dur de la nouvelle.

"Bonjour Mademoiselle. A quoi donc est dû votre retard et cette entré fracassante ?

- Euh... Je n'ai pas vu le temps passé.

- Ça passe, mais uniquement parce que c'est le premier jour. Allez vous assoir, il reste une place au premier rang."

Je m'installe donc au premier rang, à côté de Théodore. Heureusement que c'est un intello, je ne supporte pas d'être seule en cours.

"Bon, comme je disais avant d'être interrompu par Mademoiselle...

- Parkinson.

- Mademoiselle Parkinson. Je me nomme Hermione Granger, j'ai 20 ans et j'ai étudié à Beauxbâtons, donc pardonnez mon petit accent. Vous n'êtes pas sans savoir que cette année est primordial pour votre avenir. Je suis là pour faire en sorte que chacun de vous obtienne ses ASPIC à la fin de l'année. Donc si vous avez la moindre difficulté, n'hésitez pas à venir me voir, et ce même si cela ne concerne pas ma matière. C'est d'accord ?

-.......

- Je vais pendre ce silence pour un oui. Commençons, ouvrez vos manuel à la page 27 et lisez les consignes."

Elle fait le tour de son bureau et s'assoie sur sa chaise. Elle déroule un parchemin et semble se déconnecté du reste de la classe. Sans m'en rendre compte je continu à la fixer.

"Jusqu'à preuve du contraire, la page 27 n'est pas rédigée sur mon visage Mademoiselle Parkinson."

Je plonge ma tête dans mon livre, morte de honte. J'entends de léger ricanement parcourir la salle et ça me met hors de moi. Comment ose-t-elle me ridiculiser comme ça ? Elle perd rien pour attendre. Je jure de gagner cette guerre.

Tu survivrasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant