À présent devenue assistante du Professeur, Cate apprend peu à peu son nouveau rôle au sein de l'école de magie. Cette place de directrice lui offre ainsi le prétexte de devenir l'amante officielle de Samael. Mais Lilith veille au grain et risque de...
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CATE
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La cheminée illuminait la pièce de ses ombres tièdes et dansantes. Embaumant l'espace d'un parfum de bois brûlé, enivrant pour les sens et l'ouïe, qui se confondait dans la nuit en un crépitement apaisant. Mais au-delà de ça, le château était entièrement plongé dans le silence, et ses couloirs habités par une obscurité omniprésente due à l'heure tardive et au sommeil encore vigoureux de ses habitants actuels.
La respiration haletante, je glissai ma langue entre les lèvres du Professeur, pressant mon bassin contre le sien pour sentir avec plus de profondeur encore son membre glisser en moi. Sa main agrippa mes cheveux, tandis que les yeux mi-clos, je perçus sur son visage ses traits de plisser avec dureté. Sa deuxième main glissa sous la robe dont j'étais encore vêtue, venant presser mes fesses contre lui et aider mes hanches à aller-et-venir lentement sur lui. Comme s'il savourait chacune des secondes qu'il passait en moi, ses lèvres baisant les miennes avec une envie non dissimulée tandis qu'il me serra contre lui. Mais c'est au même moment que sa bouche délaissa alors la mienne, tandis que me maintenant fermement contre lui en une étreinte des plus plaisantes, qu'il se mit alors à véritablement taper en moi. Son regard s'abreuvant de chacune des expressions de mon visage avec un malin plaisir, tandis que je rejetai la tête en arrière, le corps traversé par un désir aussi vigoureux que lascif.
Je commençai à m'oublier dans notre étreinte, si bien que je ne m'entendis plus lâcher les gémissements qui s'échappèrent de mes lèvres. Sans couper son rythme, Sam vint écraser sa main sur ma bouche, son regard fixant éperdument mon visage jusqu'à scruter chacun de mes traits se tordre d'un plaisir impossible, de son profond et brûlant regard ambré. L'ombre d'un sourire apparut sur ses lèvres, tandis qu'il remonta alors l'une de ses mains jusqu'à la bretelle de ma robe pour la tirer vers le bas et libérer ma poitrine. Rapidement, avant de revenir me soutenir sous les fesses, son souffle se muant lascivement en des gémissements contenus. La lueur des flammes commençaient à se refléter sur son visage rendu moite par l'exercice, et j'imaginai aisément qu'il était de même pour moi, sentant mes cheveux coller à ma peau dans ma nuque.
« Putain, lâcha-t-il dans un souffle endurci avant de relâcher à son tour la tête en arrière. »
Je dégageai finalement sa main de ma bouche, venant goûter à sa mâchoire, baisant sa peau et sa saveur si différente du sel de l'humain. Plus comparable au sucre et au piquant d'un bonbon acidulé. Ma main dans sa nuque, je passai mes doigts entre ses mèches rendues humides, tandis qu'il déplaça de lui-même mon visage vers ses lèvres, le front plissé. Il me serra alors durement contre lui, dévorant mes gémissements avec une avidité puissante et avilissante. Je me crispai soudainement sur lui, le corps traversé de soubresauts brutaux ; mes cris de plaisir perçant entre ses lèvres malgré sa langue contre la mienne.
