Hectór

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Barcelone est une ville remplie de vie, notamment de bruit d'enfant qui jouent sur les places munies de leur ballon, essoufflés mais ne pouvant s'arrêter de courir tant l'instant leur est précieux, ils s'expriment criant que l'adversaire arrive ou qu'ils sont seul, espérant qu'on leur passera avec un peu de gentillesse le fameux jouet rond. Au beau milieu de ces jeunes se trouvait un garçon silencieux mais dont le talent ne laissait personne indifférent, la balle dégonflée et laissant partir d'un infime trou l'air qui la contenait ne décourageait pas le petit brun pour jongler, même assis sur le trottoir a regardait les plus grand, sans un mot, sans un bruit. Il avait toujours été comme cela, solitaire et mystérieux, presque hostile vis à vis des autres enfants, il avait des amis, mais ce temps seul avec un ballon lui convenait plus que de grande partie de jeux avec ses congénères. Dans le petit patio une femme s'avança entre les arbres, elle était vêtue d'une longue robe verdâtre qui lui descendait jusqu'a ses chevilles ou un petit bracelet de ficelle usée était attaché. Sur sa robe un tablier cousue main retenait une pair de ciseaux et deux peignes à sa taille de guêpe, ses cheveux bruns décolorés en blonds était ramené en un chignon défait dont les mèches lui tombaient devant les yeux, elles les repoussaient constamment du bout des doigts derrière ses fines oreilles. En s'avançant sur la place elle cria le nom du petit brun qui se ramena directement en courant. Il s'excusa en premier, expliquant à la femme qu'il n'avait pas vu l'heure passer, il lança du bout du pied son ballon qui finit tout droit dans ses mains. En souriant elle lui ébouriffa les cheveux et lui embrassa la joue lui chuchotant,

"Ce n'est rien Hector, maman s'est juste inquiétée car une cliente m'a dit que des hommes se battaient au bar et tu ne répondait pas au téléphone."

le jeune posa le bras autour du cou de sa mère en acquiesçant après avoir lancé un regard près du lieu où les deux hommes commençaient à s'attraper par le col, bombant le torse fièrement. Il les trouva ridicule et ne pus s'empêcher d'en rire. Ils partirent tout deux quittant la petite placette et son église qui abritait les enfants du soleil brûlant d'une fin de soirée espagnole.

Le chaleur était présente, elle faisait partie du quotidien dans cette ville. Et malgré que ça ne fasse que trois minutes qu'ils marchaient hector se sentir rassuré quand ils tournèrent dans la ruelle où se trouvait le salon de coiffure de sa mère et leur appartement. Il fût surpris en apercevant une silouette sur les marches au loin, ces marches où il aimait tant s'assoir et regarder les gens passer, hector aimait observer il ne s'était jamais senti acteur de sa propre vie, mais plutôt un spectateur averti qui laissait le monde le guider à sa guise. Depuis son plus jeune âge et jusqu'à maintenant, ses seize ans, le brun n'avait jamais rien choisit dans sa vie, même le football il ne l'avait pas choisit, c'est ce sport qui avait trouvé le garçon et l'avait fait grandir. Il était devenu la fierté de sa famille en intégrant depuis ses huit ans le centre de formation le plus réputé du pays ; la masía. Il en était fière, il le pensait sincèrement, il avait grace à son talent un espoir de rendre à sa mère tout ce qu'elle avait pu lui offrir, tout cet amour dont il ne se sentait pas légitime, il aurait donné sa vie pour elle, il l'aurait fait volontié. Elle était son monde entier et ça lui avait valut beaucoup de moqueries de la part de certains enfants du quartier. Il était proche d'elle, ne traînait jamais avec des filles malgré son beau visage et ses yeux envoûtants, un jour son ami lamine - hector n'avait pas une quantité affligeante d'amis, il avait grandis avec deux garçons, lamine et pau, ils étaient les parfait opposés ce que le brun adorait, ils ne pouvaient se lasser des deux qui lui apportaient des choses différentes mais toutes aussi importantes. Les trois adolescents c'étaient tous rencontrés à la masía. Lamine était un garçon au teint balzané et aux cheveux bouclés à qui tout réussissait, quelqu'un d'excentrique aux grands yeux brun, qui lui ouvrait une porte sur le monde grâce à leur charme, il était charmeur, et connaissait beaucoup de monde. Pau quand à lui était un grand brun, au sourire angélique, calme et serein qui lui rappelé la douceur de sa mère avec une touche de maladresse qui le rendait adorable, il avait toujours de bon conseil et les bons mots pour aider ses amis. - lui avait dit en rigolant en buvant une bière un soir en terrasse ;

- tu sais mon ami, ça fait 10 ans que l'on se connaît, et jamais tu ne m'a parlé de femme, à part si on compte ta mère...avait il dit l'air penseur, puis il avait bu une gorgée de la boisson qui dégoulinait de fraîcheur et c'était tourné vers pau cherchant une validation de sa part qu'il ne trouva jamais, distrait comme il était il n'avait même pas fait attention au coup de regard de son camarade. C'est vrai ça je me demande même si tu ne serais pas un peu.. asexué ou quelque chose de ce genre la une bêtise comme ça ? rigola-t-il.

Hector n'avait rien dit et avait rigolé avec mais il s'était posé des questions, il avait recherché ce terme sur internet avec intérêt, se demandant si il avait un problème. Quand il s'arrêta devant les marches de la boutique de sa mère face à cet inconnu qui lui avait volé sa très chère place il se sentit étrangement mal à l'aise. Cette dernière rentra dans le salon après avoir passé l'inconnu sans un bruit, comme ci il avait toujours été là, elle abandonné son fils devant, face à cet inconnu.

D'apparence c'était un garçon dans ses âges, Hector le pensait peut-être plus âgé, il était adossé contre le rebord des escaliers et somnolait. Il paraissait gigantesque, plus imposant même que son ami Pau, le faux blond dormait, un casque était posé sur ses oreilles et laissait entendre une douce mélodie que notre brun ne sût reconnaître mais qu'il appréciait lui qui était fanatique de musique, elle était turque il en était sûr et il adorait cette dernière mais n'avait jamais su retenir son nom. Hector s'accroupît, comme par obligation de son corps, il posa son ballon et contempla le blondinet. Il avait un beau visage fin, des sourcils fournis qui cachaient de petit yeux en amande, son nez et sa bouche étaient parfaitement proportionnés, on aurait dit que ce jeune était un mannequin, et que, épuisé de sa vie tumultueuse il aurait posé pied sur les marches de la boutique et se serrait assoupit de fatigue. Il portait un gros sweat-shirt bleu clair, hector avait chaud pour lui rien qu'en le regardant, il faisait au moins 30 degrés à l'ombre, mais il portait un short assez court qui contrebalançait sûrement la chaleur pensa Le brun inquiet. Il continuait à scruter le moindre de ses recoins, sans remarquer qu'après quelques secondes le blondinet avait ouvert les yeux et le regardait curieusement avec un sourire.

- C'est M, comme Marc. Lâcha-t-il sans crier garde. Hector leva la tête et tomba nez à nez avec les grands yeux verts du faux blonds, il tenta de reculer mais glissa sur son ballon qu'il avait précédemment posé derrière lui, il finit les fesses sur le sol devant le plus grand qui s'étirait.

- Co-comment..? Dit il avec un peu de mal essayant de se sortir de cette situation qui mettait un garçon comme lui tant mal à l'aise.

- La chanson je parle, elle s'appelle M, comme Marc, mon prénom. Il lui sourit gentiment, hector pensa alors qu'il était tombé sur un ange en regardant la fossette de marc apparaître. C'est pour ça non que tu es resté planté là pas vrai? Alors voilà tu as le titre. Il se leva remis son casque sur ses oreilles et s'éloigna, de plus en plus loin. Il partait. Et Hector lui, resta sur le sol un moment se demandant que diable lui était-il arrivé et qui était cet inconnu avec qui il avait passé les minutes les plus étranges de sa vie.

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