Dans les méandres de la destinée,
les épreuves sont les épines qui piquent le cœur,
laissant des cicatrices invisibles mais profondes.La douleur,
tapis dans l'ombre,
n'attendait qu'un simple instant de mégarde pour surgir une fois de plus.
Elle ne fait qu'attraper,
s'accrocher sans ne plus jamais lâcher.
Et attends que son hôte lâche prise.Ce n'était qu'une distraction,
une envie passagère,
un sentiment éphémère.
Du moins, c'est ce que je croyais.Dans l'abîme des émotions, où la douleur et la douceur se rencontrent, je me perds.
Tel une funambule sur le fil fragile de la vie, je cherche l'équilibre entre ces deux mondes opposés.Si épine et déprime rhyme, ce n'est pas pour rien au final. Chaque souffrance m'a planté une épine. Et la déprime s'est chargé de me torturer par la suite. J'étais effrayée d'une simple épine alors que je me trouvais déjà dans le rosier.
Je pensais que cette souffrance n'était que passagère, mais elle m'a détruite tel un verre brisé impossible à recoller. De la douceur à la douleur, il n'y avait qu'une lettre qui changeais.
La plus grande tragédie de la vie n'est pas la mort, mais bien ce qui meurt en nous lorsque nous vivons.
Et ce qui est mort en moi, cette journée là, fut mon innocence.