L'avènement du druide roi (Version Prototype)

chapitre 12: Nuit d'hiver

La fête se déroula sans accroc, pleine de joie et de cris, le moment d'offrir ses présents arriva bien vite. La première fut Vidia, elle lui tendit une boîte, a peine plus grande que la paume de sa demain, Ererys la prit et l'ouvrit avec soin. Il en sortit un cristal transparent, dégageant une légère lumière, gravé de trois runes, celle de protection, celle de guérison et celle de lien. Le druide reconnu le cristal rapidement, il s'agissait d'une pierre esprit neutre, capable de stocker de l'énergie pour divers but. Les runes gravait dessus été alimenté par l'énergie continue et n'agissait que si la situation du porteur l'exige, elle empêchera donc les attaques de le blesser mortellement, et soignera ses blessures. En revanche, Ererys ne comprenait pas la présence de la rune de lien, qui ne faisait pas partie de l'assemblage habituelle de ce genre de protection. Ererys releva la tête pour la remercier mais lui demanda la raison de la présence de la dernière runes:
- C'est pour relier ta pierre avec la mienne, comme ça, je saurai si tu va bien et tu saura si je vais bien, répondit elle joyeusement en sortant une pierre presque identique. J'aurais voulu en faire un collier, mais je manquais de temps et de savoir faire.
- Ne t'inquiète pas, la rassura le jeune garçon. J'ai une idée, prête moi le tien un instant, s'il te plaît.
Il pris les deux pierres, posa par terre et utilisa ses pouvoirs pour que des racines s'enroule autour pour qu'elles puissent être accroché. Ererys décida de faire pendre le sien à la taille, à sa gauche, puis tendit le sien à Vidia. Cette dernière réfléchis un instant, puis décida de rester dans la simplicité et le mit autour de son poignet. Les cadeaux suivant furent pour la majorité assez classique, une cape pour les jours froids, de la part de Ariane, une collection de divers livre trop récent pour être dans la bibliothèque du temple, de la part de Derlien, les soldats offrirent une cotte de maille en absorbite. D'après les soldats, qui ne pouvait s'empêcher de parler en même temps, jusqu'à l'intervention de Vergil, ce métal peut absorber une partie de l'énergie déployée quand quelqu'un utilise sa nature dessus. Pui vint le tour de Vergil, qui avança avec un long paquet, et le déposa de devant Ererys :
- Vas-y, ouvre. Je veux voir la tête que tu vas faire, plaisanta le maître d'armes.
- Et je pourrais demander à Léo de te gêner la vue, tu sais, répliqua son filleul.
- Toujours prêt à aider, lança le jeune soldat, qui se tue au regard noir de son chef.
Le groupe pouffa et Ererys ouvri le paquet. Il fut surpris de voir une épée bâtarde dont la lame avait été gravé de plusieurs, dont celle de conservation et celle du tranchant. Mais c'est celles de l'adaptation et de la transformation qui l'interpella. Quand le druide pris l'épée, sa taille changea, elle devint parfaitement équilibrée pour le jeune druide:
- Incroyable, comment vous avez réussi ? Gravé des runes et leurs insufflé du pouvoir sont deux choses très complexe, même moi, j'en suis incapable.
- J'ai examiné l'arme que tu as prêté à demoiselle Vidia, commença Derlien et Vidia transforma ses boucles d'oreilles en faucilles, celle de la mère du jeune druide. Il m'as fallu un temps fou pour comprendre, et c'est d'ailleurs notre jeune demoiselle qui insufflé le pouvoir dans les runes, je suis toujours incapable de manipuler de l'énergie neutre.
Ererys fut impressionné, aussi bien que par la capacité d'analyse du professeur que par les progrès de Vidia. Le druide avait bien vu que sa protégée possédait de grande faculté d'apprentissage, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle le surpasse aussi vite dans un domaine. Il décida d'observer un peu plus sa nouvelle arme. Deux pierres naturelles avait été incrusté de chaque côté de la garde qui formait une sorte de ronce, une de glace et une de ténèbres. Puis Ererys remarqua la pierre verte incrusté au pommeau. Il y ressentais une énergie semblable celle de la fontaine, mais en moins puissante, une pierre naturelle druidique :
- On dirais le coeur de la nature. Elle à été ouverte à une famille il y'as longtemps, pour avoir sauvé un enfant druide. C'était vos ancêtres ?
- Oui en effet, commença le baron. Les druides ont également indiqué à mes ancêtres où trouver les pierres de façon fiable. Nous n'avons jamais trouvé de pierre druidique en revanche.
- Et vous m'offrez la seule que vous possédez ? En l'incrustant sur une épée ? Pourquoi ?
- Tu t'occupe de notre fille, répondit la baronne. Et tu partages tant de choses avec nous. Cette pierre, aussi unique soit elle, n'est pas cher payé.
Ererys observa le présent, puis remercia ses invités. Vergil intervins alors :
-Tu va lui donner un nom ? Genre "nuit d'hiver" ?
- Un nom ? Peut-être, mais pas celui-ci, il est un peu, disions, bateau. Je vais y réfléchir.
Ererys tendit l'épée et essaya de changer sa forme de la même manière que les faucilles de sa mère, et l'arme devint un bracelet argenté orné de trois pierre qui s'eroula autour de son poignet.
La fête continua à battre son plein. Les soldats parlait fort, Vidia et Eléonore semblait plonger dans une discussion fascinante. Ererys, peu habitué à cet ambiance, sortie et monta à l'étage. Arrivé au balcon, il s'appuya sur ce dernier et observa la forêt. Ces derniers mois avait été très agréable pour lui, mais cela prendrait fin un jour. Le druide cherchait un moyen de sauver Vidia, mais il se demandait s'il ne ralentissait pas les recherches involontairement pour garder cette nouvelle famille près de lui. Plonger dans ses pensées, il n'entend pas Léo arrivé :
- Tu sais, c'est bizarre si le roi de la fête s'en va.
Ererys se retourne, surpris, et hoche la tête :
- Sans doute, mais j'ai besoin de réfléchir. Je ne suis toujours pas habitué à toute cette agitation. Et je me sens un peu coupable, je n'ai rien trouvé pour aider Vidia, et je ne sais pas si je le fait exprès ou non
- c'est une réflection intéressante, mais je pense que tu connais déjà la réponse.
Léo s'approche et observe le paysage. Ererys hochat la tête, il avait effectivement une idée, mais elle risquait de faire souffrir Vidia.