La femme

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Marc, toujours sous le choc et la colère, ne se contenta pas de quitter le casino. Il décida de faire passer un message clair.

Se tournant vers les agents de sécurité qui s'approchaient, il sortit de nouveau son pistolet et le pointa en l'air pour attirer l'attention de tout le monde. Le casino était devenu un endroit silencieux, les clients et le personnel regardant avec appréhension.

—Écoutez-moi bien, dit Marc

—Si vous ne me donnez pas cet argent, je commence à faire des trous.

Les gardes échangèrent des regards , sachant que Marc était en colère et prêt à aller jusqu'au bout. Ils savaient que les armes de feu dans un casino étaient une affaire sérieuse et que les menaces ne devaient pas être prises à la légère.

Un des responsables de la sécurité s'avança prudemment. 

—Monsieur, nous allons vous donner votre argent, mais veuillez ne pas faire de gestes brusques. Nous devons gérer cela de manière professionnelle.

Marc, toujours furieux mais avec une lueur de satisfaction dans ses yeux, hocha la tête. Il garda son pistolet en main, le braquant toujours vers le plafond, et attendit que les employés du casino lui apportent ses gains.

En quelques minutes, un coffre-fort fut ouvert et l'argent compté devant lui. Marc observa attentivement le processus, s'assurant que chaque billet était en place. Quand il fut satisfait, il rangea son pistolet dans son étui .

—Très bien, maintenant je m'en vais, dit-il en prenant la mallette contenant ses gains. Il fit un dernier regard aux gardes et aux clients du casino, un sourire froid aux lèvres.

Les agents de sécurité l'accompagnèrent jusqu'à la sortie, s'assurant qu'il quittait le casino sans provoquer d'autres incidents. Marc, les mains pleines de billets et le cœur encore battant de l'adrénaline de la confrontation, sortit dans la nuit tokyo.

Dehors, l'air frais de la nuit le frappa, et il marcha d'un pas déterminé vers l'hôtel. Sa colère se dissipa lentement, remplacée par une satisfaction amère. Il avait gagné la bataille, mais à quel prix?

Marc, après sa confrontation intense au casino, se dirigeait vers la ruelle lorsque la femme qui avait tenté de le flirter plus tôt refit son apparition. Son comportement avait changé; elle s'approcha de lui, le touchant l'entre jambe.

Marc fronça les sourcils, un mélange de colère et de dégoût traversant son visage. Il se retourna brusquement vers elle, attrapant son poignet avec une force surprenante. D'un mouvement rapide, il sortit son pistolet et le pointa vers elle, sa froideur palpable.

La femme, bien qu'inquiète, conserva un sourire provocant, faisant des gestes pour le pousser à se calmer. Elle essayait de minimiser la situation, mais Marc était loin de se laisser apaiser. Son regard, dur et impitoyable, fixait la femme avec une intensité glaçante.

—Chui gay connasse, murmura Marc avec une voix glaciale, un rictus désinvolte aux lèvres. 

—C'est dommage.

La femme se figea un instant, ses traits se durcissant alors que la colère prenait le pas sur son attitude désinvolte. Elle leva les yeux, le regardant avec une rage mêlée de surprise.

Marc, toujours implacable, ne bougea pas. Il garda le pistolet pointé vers elle, sa main ferme sur son poignet, et afficha un sourire sinistre. 

—Si tu veux essayer quelque chose, vas-y. Je suis tout ouïe.

La femme, sentant la situation devenir de plus en plus dangereuse, recula lentement. Sa bravade initiale s'estompa alors qu'elle réalisait que Marc n'était pas un homme avec qui il valait mieux jouer. Elle fit un geste de dépit et s'éloigna en grommelant, ses talons résonnant sur le sol du casino.

Marc, toujours sur le qui-vive, rangea son pistolet dans son étui et sortit du casino, le regard fixe.

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De retour à l'hôtel, il trouva Alexandre encore endormi. Marc se glissa dans la chambre en essayant de ne pas faire de bruit.

Marc se déshabillait dans la salle de bain de l'hôtel.En se regardant dans le miroir, il murmura pour lui-même, avec un dégoût palpable dans la voix :

Marc se déshabillait dans la salle de bain de l'hôtel, essayant de se débarrasser de la tension de la nuit. En se regardant dans le miroir, il murmura pour lui-même, avec un dégoût palpable dans la voix :

— Beurk, c'est dégoûtant...

Il se remémorait les gestes insistants de la femme au casino, la façon dont elle avait osé le toucher là où il ne le voulait pas. Un frisson de dégoût parcourut son échine alors qu'il se lavait les mains, se frottant les bras comme s'il pouvait effacer la sensation persistante.

Il se regarda dans le miroir, ses yeux exprimaient une irritation mêlée à une légère fatigue. Ses blessures, encore visibles malgré les bandages. Marc avait toujours été un homme de principes, mais les événements récents avaient ébranlé sa confiance en lui et en sa capacité à contrôler sa propre vie.

En nettoyant ses mains et en enlevant les dernières traces de sa rencontre désagréable.

 —Concentrons-nous sur la mission , se dit-il, serrant les dents et faisant un effort pour remettre de l'ordre dans ses pensées.

En sortant de la salle de bain, il retourna à la chambre où Alexandre dormait toujours. Marc se glissa dans le lit, essayant de ne pas faire de bruit pour ne pas le réveiller. Il se coucha avec un soupir, les événements de la nuit pesant sur ses épaules.





Les Ombres de Tokyo  [BL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant