Vraiment pas de chance

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Alexandre aida Marc à monter dans la voiture . Il démarra le moteur en trombe, filant à travers les rues de Tokyo avec une urgence palpable. L'état de Marc était critique, et Alexandre devait se rendre au plus vite à l'hôpital privé de leur organisation.

Le bruit d'une balle de sniper traversa la vitre latérale de la voiture, faisant sursauter Alexandre. Il se concentra pour garder le contrôle du véhicule tout en jetant un coup d'œil rapide à Marc, qui, malgré la douleur, tentait de scruter les environs à la recherche de l'assaillant.

—Il est sur un toit ! cria Marc, les yeux brillant de douleur. 

—À droite, à l'angle du bâtiment de karaoké !

Alexandre fit une légère embardée pour s'arrêter en toute sécurité, malgré la tension et l'urgence de la situation. Ils sortirent du véhicule en hâte, récupérant leurs armes et se préparant à affronter l'ennemi. Marc, avec son épaule encore en sang, était déterminé à finir ce qu'ils avaient commencé.

Ils se mirent en position. Alexandre se déplaça , tout en surveillant Marc qui prenait les devants, malgré sa douleur.

Marc entra dans le bâtiment de karaoké, sa démarche haletante mais résolue. Il progressa avec prudence, chaque pas étant une lutte contre la douleur intense. Il monta les escaliers en direction du toit où se trouvait leur ennemi. Les murs étaient épais, et chaque bruit résonnait dans le couloir silencieux.

À l'extérieur, sur le toit du bâtiment, l'ennemi était bien en place, avec un couteau brillant dans sa main. Il attendait, prêt à frapper de nouveau. Quand il vit Marc apparaître, il s'élança avec  brutalité .

Marc engagea le combat avec l'ennemi, utilisant toute sa force et son habileté malgré ses blessures. Les échanges étaient intenses et violents. Soudain, l'ennemi parvint à planter son couteau dans le sourcil de Marc. Un hurlement déchirant emplit l'air alors que Marc, pris de douleur et de choc, recula.

Alexandre, positionné en contrebas, voyait le chaos se dérouler. Il fronça les sourcils, ses yeux se durcissant. Ne pouvant rester impassible, il tira sur l'ennemi, le touchant avec précision. L'ennemi vacilla avant de s'effondrer, sans vie.

Alexandre monta rapidement sur le toit pour retrouver Marc, qui était au sol, sa respiration haletante et ses yeux remplis de douleur. Le sang coulait de son sourcil et de ses blessures, et il semblait à bout de forces.

—MARC!!!

Marc était étendu sur le sol du toit, la douleur fulgurante de ses blessures le rendant presque inconscient. Ses yeux étaient à moitié fermés, ses gémissements étouffés par la souffrance. La blessure à l'œil saignait abondamment, et son corps était parcouru de tremblements incontrôlables.

Alexandre, saisi par la panique et la détermination, se pencha sur Marc, ses mains tremblantes cherchant à stabiliser son ami. Les paramédics arrivèrent rapidement, apportant avec eux des équipements médicaux et des brancards.

Il essaya de contenir son désespoir alors que les secouristes prenaient en charge Marc, nettoyant et bandant les blessures avec une efficacité professionnelle.

Marc, toujours allongé sur le sol, avait du mal à rester conscient. La douleur était omniprésente, chaque mouvement ou toucher semblait intensifier la brûlure insupportable dans son œil et dans le reste de son corps.

Les paramédics commençaient à préparer Marc pour le transport d'urgence. Ils le placèrent délicatement sur une civière, ses blessures soigneusement couvertes pour minimiser la perte de sang et la douleur.

Les ambulanciers prirent Marc en charge avec une précaution exemplaire, et Alexandre monta avec eux dans l'ambulance, déterminé à ne pas le quitter.

Les Ombres de Tokyo  [BL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant