L'amour avant la politique

Chapitre n°18

Je me levai à 9h30 car aujourd'hui j'avais une réunion, mais elle ne débutait pas avant 10h15.

Je pris donc une douche et mangeai un petit pain accompagné d'un café.

Je m'installai dans ma voiture et reçus un message de Gabriel.

Gabriel: Bonjour mon amour ça va ?

Jordan: Bonjour mon cœur oui et toi ?

Gabriel: Oui tu fais quoi ?

Jordan: J'ai une réunion dans 20 minutes, je suis dans ma voiture et toi ?

Gabriel: Je viens à peine de sortir d'un meeting.

Jordan: Ha bon ?

Gabriel: Oui, bon je te laisse.

Jordan: Ho heu d'accord bisous.

Pourquoi avait-il écourté la discussion, il ne voulait peut-être pas me parler. Je soupirai et démarrai ma voiture.

10 minutes plus tard j'étais arrivé, j'ai ruminé tout le trajet. Je sens que ça va être une bonne journée dit donc.

Je pris une grande inspiration et entrai dans la salle.

Marine: Bonjour.

Jean Philippe: Bonjour Jordan.

Jordan: Bonjour tout le monde.

Marine s'approcha de moi et me chuchota.

Marine: Ça va mieux ?

Jordan: Oui ne t'inquiète pas.

Marine: D'accord.

Marine me fit une tape sur l'épaule et part s'asseoir.

Marine: Les autres devraient arriver dans 5 minutes.

Jordan: Ça marche.

Notre réunion se passa plutôt bien dois-je dire, je vérifiai plusieurs fois mon téléphone pour voir si Gabriel ne m'avait pas envoyé un message mais rien dutout.

Mais bon j'abuse il ne va pas m'envoyer tout le temps des messages, aller Jordan on se concentre la.

Marine: Jordan qu'est ce que vous en pensez ?

Jordan: Je suis désolé j'ai pas suivi.

Je sentis la chaleur monter en moi, ma tête commença à tourner. C'était insupportable, il fallait que je sorte, ou sinon j'allais défaillir.

Jordan: Pardonnez moi mais il faut que je sorte.

Je cours dehors à la recherche d'air, j'avais beaucoup trop chaud.

Je n'en pouvais plus, soudain des images de mes bras me reviennent en tête.

Les larmes commençaient à monter, ma respiration s'accéléra. Je posai ma main sur mon cœur et respirai doucement.

Marine: Jordan ?

Je ne me retournai pas et essayai de me calmer.

Marine posa sa main sur mon dos et me pris dans ses bras.

Marine: Tout vas bien je suis la Jordan.

Cette phrase m'avait fait penser à Gabriel ce qui me fit ressentir une douleur au ventre.

Mais grace à son étreinte je réussis à me calmer. D'abord j'ai pleuré encore plus fort mais au fur et à mesure je me suis calmé.

Marine: Jordan ça me fait du mal de te voir comme ça.

Jordan: Ce n'est rien Marine pas d'inquiétude.

Marine: Si c'est grave, tu vas finir par te tuer Jordan si tu n'en parle pas.