2- ARRON

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Hello girls...

Comment vous allez ? Je vous laisse avec le premier chapitre de Aaron ! 

Bonne lecture !






AARON.





18 octobre 2009

Robley Prison, Londres

Des hurlements.

Ça ne s'arrête jamais ?

On est en prison ou dans un hôpital psychiatrique rempli de fous ?

Je suis allongé sur mon lit, quoi que ce serait trop gentil de dire que s'en est un. C'est plutôt une sorte de matelas pourri noir qui tient avec des pieds et des barres en fer qui, franchement, fait sacrément mal au dos. Wilson, le mec avec qui je partage cette cellule, est en train de fredonner la même musique pour la centième fois de la journée, il ferme jamais sa gueule lui.

-"Forever young. Do you really want to live forever? Forever, and ever. Forever young. I want to be forever young"

- Tu la fermes jamais ta gueule Wilson ?

Je vois sa tête se tourner vers moi et ses yeux me toisent avec un petit sourire en coin qui veux clairement dire qu'il n'en a rien à foutre. J'entend qu'il continue de fredonner sa musique de plus en plus fort. Je souffle d'agacement, il a de la chance qu'il sois mon meilleur ami parce que si ce serait un inconnu, je me serai levé pour l'étrangler. Je n'ai qu'une envie, c'est de savoir l'heure. J'espère qu'il est bientôt 13h pour aller au réfectoire car c'est le moment de l'appel et aussi l'heure de manger donc à ce moment là, on sort enfin de ces cellules de con pour la journée. Les cris des autres hommes dans leurs cellules font comme un écho, la plupart des gens qui font ça le font exprès pour rendre fou les gardes et pour les obliger à nous faire sortir plus tôt. Avant, ça fonctionnait, mais plus maintenant. Ils ont renforcé la garde et maintenant, quand les gardes n'en peuvent plus, ils les emmènent dans une cellule à part et ils les frappent et les mettent dans le noir complet pendant un temps indéterminé. Ils font ça aux prisonniers quand il y a d'autres soucis du genre se battre ou hurler pour rien ou encore manquer de respect, ça dépend. Et quand ils n'arrivent pas à calmer le détenu en lui parlant, ils emploient la manière forte. Je suis déjà aller là-bas pendant 1semaine mais je ne m'était pas fait frapper. J'étais seulement enfermer à cause d'une bagarre mais le mec l'avais bien cherché, il m'avais comparé à une star de la télé et le mec était un bouffon, jamais je n'aurai accepté de me faire comparer à un mec de la télé.

La sonnerie retentit, Wilson se lève en étirant ses bras dans tout les sens et il commence à se diriger vers la porte de notre cellule. Je m'assois sur mon lit et me lève à mon tour. On attend un gardien pour nous ouvrir. Antonio, un gardien qui est souvent là pour notre cellule, vient nous ouvrir. Lui, il est cool, il est plus détendu avec nous, pas comme les autres.

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