3- IRINA

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Hello girls

Vous allez bien ? J'aime tellement ce chapitre, l'écrire ma réchauffer le coeur. Pour toute les personnes dans ce cas on vous soutient ! 

Love... 

Bonne lecture !






IRINA.





1er novembre 2009

Bloomsbury, Londres

Bip

Bip

Bip

La machine de la fréquence cardiaque continue sans cesse ce bruit insupportable. Vous savez, un coeur est propre à chacun, mais parfois, je me dis que tout le monde devrait avoir le même, étant donné les complications que m'apportent le mien. J'aimerai pouvoir faire pleins de choses comme d'autres font dans la vie de tout les jours et qui sont normales. Moi par exemple, je ne peux pas courir très longtemps. Je pense que mon record est de 4min d'affilée sans m'arrêter et finalement, je me suis retrouvée à l'hôpital pour avoir de l'oxygène car mon coeur est très faible donc mes poumons aussi. En fait, mon coeur ne pompe pas autant de sang riche en oxygène que le vôtre.

Actuellement, je suis dans une chambre d'hôpital, je suis sûrement à la quatrième visite de la semaine car en ce moment mon coeur s'affaiblit de plus en plus et je dois venir faire des prises de sang pour des analyses, comme d'habitude.Je suis assise sur le lit, mon masque à oxygène sur le visage, la table au dessus du lit, je suis en train de rattraper les cours auquel je n'ai pas assistée. Je révise tout le chapitre puisque l'examen est bientôt et que je suis totalement à la ramasse. J'étais concentrée quand j'entend quelqu'un toquer et je vois la porte s'ouvrir sur Stesy, l'infirmière qui s'occupe le plus souvent de moi. C'est une dame d'une quarantaine d'années, assez grande, avec des cheveux blond au racine blanche coupés au carré, et un sourire chaleureux que je ne me lasserai jamais de voir. Il est réconfortant et ça se sent qu'elle aime son métier.

- Bonjour Irina, comment vas-tu ?

-Bonjour Stesy, je vais bien et toi ?

-Oui, comme d'habitude. Toi par contre, tu as l'air fatiguée.

- Juste un coup de mou mais ça va.

-Tu m'étonnes, c'est pas facile avec ta maladie. Je ne pense pas que j'aurai tenu si j'étais à ta place.

-Tu sais quand quelque chose t'es imposé dans la vie, tu es un peu obligée de vivre avec et faut s'y faire !

-Oui je comprend, normalement tu peux rentrer chez toi d'ici quelques heures si tu te sens mieux. Tu devrais te reposer et arrêter de réviser Irina.

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