Elle aurait pu avoir élégante, et même sérieuse
Avec sa robe de soirée satinée
Ses cils lourds de désir (ou d'ennui ?)
Et sa bouche rouge sombre comme le sang sur la neigeMais elle avait ôté ses talons, et ses lèvres n'évoquaient plus la rose menaçante mais des pétales de coquelicot
Fleur des champs, fleur sauvage,
EllePieds nus, elle dansait comme une fée, ou une folle
Peut-être bien les deux
Elle virevoltait et foulait l'herbe fraîche de rosée, si bien que ses pieds se couvraient de perles argentéesSes cheveux roux, ses cheveux-flamme tournoyaient avec elle (comme une sorcière sur un bûcher)
Et à ce moment-là, elle rappelait bien moins Meredith que MeridaOn avait bien du mal à l'imaginer sage petite danseuse dans sa boîte à musique,
Au bras d'un homme en costume, la main reposant sur son épaule et l'oreille pressée contre son torse (à écouter le tempo de son cœur ou bien le rythme formel de la valse ?)
Elle n'écoutait que le sien, de cœur
Elle était libre
Elle était elle, et c'était bien assez
Elle était LIZE, et elle vivait en majusculesjuillet 24